Je veux en finir avec la vie
enoughsaid8
-
Modifié par enoughsaid8 le 21/02/2013 à 01:47
enoughsaid8 Messages postés 4 Date d'inscription jeudi 21 février 2013 Statut Membre Dernière intervention 22 février 2013 - 22 févr. 2013 à 02:27
enoughsaid8 Messages postés 4 Date d'inscription jeudi 21 février 2013 Statut Membre Dernière intervention 22 février 2013 - 22 févr. 2013 à 02:27
A voir également:
- Je veux en finir avec la vie
- Korsakoff espérance de vie - Accueil - Alcool
- Syndrome de la personne raide esperance de vie - - Maladie du cerveau et de la moelle épinière
- Lupus espérance de vie - Accueil - Rhumatologie
- Sclérodermie espérance de vie - Accueil - Maladies et infections de la peau
- Vascularite espérance de vie - Accueil - Maladies du sang
1 réponse
begonie
Messages postés
87332
Date d'inscription
mardi 13 avril 2010
Statut
Modérateur
Dernière intervention
25 novembre 2024
9 097
21 févr. 2013 à 02:10
21 févr. 2013 à 02:10
Bonjour.
" J'ai l'impression d'avoir raté ma vie et que plus rien de ce que je ne pourrais faire pourrait me sortir de cette situation qu'elle la mienne. "
En lisant l'histoire, il ressort assez bien que tu ne peux plus continuer à entretenir une illusion, l'illusion que l'histoire va reprendre le train.
Ta réaction est normale car il s'agit d'une frustration importante.
Dire maintenant que tu as râté ta vie est aussi normale car tu te trouves dans une situation de deuil lié à la rupture comme toutes les pertes et deuils.
Cela fait souffrir jusqu'au moment où tu te rendras compte que tu n'as pas râté ta vie, mais qu'elle continu et que tu arriveras à te trouver d'autres amis qui correspondront mieux à tes besoins et tes attentes.
Des histoires comme la tienne permettent aussi de se trouver ou de se retrouver un peu devant soi, en tête-à-tête avec soi, et offrent le moyen d'apprendre qui on est et qui on n'est pas.
Reprend contact avec tes ami(e)s, tes copains et tes copines, ta famille pour ne pas te sentir trop seule dans cette étape de vie momentanément difficile à vivre.
" J'ai l'impression d'avoir raté ma vie et que plus rien de ce que je ne pourrais faire pourrait me sortir de cette situation qu'elle la mienne. "
En lisant l'histoire, il ressort assez bien que tu ne peux plus continuer à entretenir une illusion, l'illusion que l'histoire va reprendre le train.
Ta réaction est normale car il s'agit d'une frustration importante.
Dire maintenant que tu as râté ta vie est aussi normale car tu te trouves dans une situation de deuil lié à la rupture comme toutes les pertes et deuils.
Cela fait souffrir jusqu'au moment où tu te rendras compte que tu n'as pas râté ta vie, mais qu'elle continu et que tu arriveras à te trouver d'autres amis qui correspondront mieux à tes besoins et tes attentes.
Des histoires comme la tienne permettent aussi de se trouver ou de se retrouver un peu devant soi, en tête-à-tête avec soi, et offrent le moyen d'apprendre qui on est et qui on n'est pas.
Reprend contact avec tes ami(e)s, tes copains et tes copines, ta famille pour ne pas te sentir trop seule dans cette étape de vie momentanément difficile à vivre.
Modifié par enoughsaid8 le 21/02/2013 à 02:23
Plus j'essaie de reprendre ma vie en main et moins je m'en sens capable. Il y a toujours quelque chose pour me rappeler que c'est impossible. Que ce soit un problème d'argent ou juste un petit truc con de la vie.
J'ai toujours dû faire fasse à des obstacles, seul. Le fait que je me retrouve à 22 ans, encore en première littéraire sans aucun idée de là où cela va me mener me fait peur et me pousse à me dire que si je n'ai pas réussi à faire les choses correctement par le passé, il y a peu de chance que j'y arrive maintenant.
Comme tu l'as dit, il s'agit, pour moi, de faire mon deuil de cette relation. Le soucis est que je n'y arrive pas car j'ai toujours espoir que cela s'arrange. C'est plus fort que moi.
Le fait de ne pas pouvoir me retrouver en fasse de lui et de parler à coeur ouvert sans qu'il ne puisse m'ignorer ou me raccrocher au nez est ce qui me fait le plus mal. Comment faire le deuil d'une personne qui est toujours là et qui fait tout pour me faire comprendre qu'il est plus heureux sans moi..
Je suis quelqu'un d'assez solitaire et renfermé sur lui-même de nature, qui ne s'aime pas vraiment. il m'avait permit de changer pas mal de choses chez moi parce que je lui faisais confiance. J'ai peur de ne plus en être capable de moi-même.
21 févr. 2013 à 02:39
" Comment faire le deuil d'une personne qui est toujours là "
Ce n'est pas vraiment faire le deuil de la personne mais faire le deuil de l'illusion que cette personne va renouer une relation comme tu l'as vécu ou comme tu as cru vivre.
Si tu n'arrives pas seule à traverser ce processus, il sera important d'accepter d'avoir besoin d'une aide professionnelle.
Prend donc contact, dès demain, avec un CMP ( Centre Médico Psychologique ), proche de ton domicile car tu as besoin d'un soutien en direct.
Modifié par enoughsaid8 le 21/02/2013 à 02:50
J'y suis allé parce que je sentais bien que c'était devenu nécessaire, en mettant de côté mes appréhensions et les mauvaises expériences que j'ai pu avoir dans mon enfance lorsque j'allais voir un psy pour un tout autre problème.
Elle m'a reçu limite en me disant que c'était rien, que j'allais me ressaisir qu'il fallait juste que je prenne de l'Atarax et aille voir quelqu'un en me laissant deux adresses, tout ça en m'ayant vu 10 minutes après m'avoir reçu 1h30 en retard pour prendre des patientes sans rendez vous alors qu'elle savait très bien que le fait de simplement être en dehors de ma chambre me mettait mal (tremblements). Resultat, je me suis retrouvé à 19h30, avec deux adresses pour des établissements d'accueil de journée qui du coup était fermés.
Depuis je n'ai pas quitté mon appartement..
21 févr. 2013 à 02:59
" les mauvaises expériences que j'ai pu avoir dans mon enfance lorsque j'allais voir un psy pour un tout autre problème. "
Pour quelles raisons est-ce que avait vu un psy ?
C'était un psychologue ou un psychiatre ?
21 févr. 2013 à 03:05
Je ne saurais pas dire, tout ce que je sais, c'est que j'allais dans un centre médico-psycho-pédagogique.