Pneumothorax et récidives: mon expérience

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Sanga08 Messages postés 1 Date d'inscription lundi 11 février 2013 Statut Membre Dernière intervention 11 février 2013 - Modifié par Jeff le 25/07/2013 à 15:33
 Antoine - 28 févr. 2014 à 21:00
Bonjour,
Je me présente brièvement, j'ai 19 ans, je fais des études orientées éducations physiques et je voulais faire part de mon témoignage car ceux des autres m'avaient bien aidé, à moi de contribuer à l'entraide ! ( Excusez-moi pour les fautes d'orthographes.. (: )


Voici mon histoire sur la contraction du pneumothorax et de ses récidives.

La justification de mon atteinte au pneumothorax n'a pas encore été trouvée, nous parlons donc ici de pneumothorax spontané.

Il n'est pas survenu lors d'une activité physique ni geste anormal, mais pendant que je rangeais des vêtements dans une armoire. Tout de suite sensations de douleurs, de lourdeurs dans l'omoplate et légers essoufflements.
Le lendemain matin presque impossible de se rendre à l'hôpital, la douleur au niveau du haut du thorax était devenu insupportable lorsque l'inspiration devenait un peu plus ample. Après le teste de la saturation en oxygène rien avait été décelé, c'est lors de la radiographie de face et de profil que l'on a peu constater un décollement complet de la plèvre du coté du poumon gauche, celui-ci était donc inactif sans que je n'y prête attention.
Ensuite, hospitalisé sur Charleroi à Vésale, tout de suite pris en charge sans passé par les urgences par le docteur en pneumologie xxxxil me mit sous oxygène pendant 24h dans le but de peut-être constater une amélioration de l'état et d'éviter l'opération mais cela ne marcha pas.
Le lendemain matin je fut donc opérer par la technique du drain thoracique qui a consisté à m'insérer un tuyau entre les cotes en dessous du bras gauche, dans le but d'aspirer l'air contenue entre la plèvre et le poumon pour en empêcher l'affaissement et permettre son recollement. Ceci en anesthésie locale.
Le premier jour après l'opération, le poumon qui était pourtant décollé dans son intégralité c'est presque raccommodé dans son intégralité, il ne restait plus que 1,5cm de décollement. Mon hospitalisation a durée 8 jours, l'infime partie qui restait à recolle-mater aura donc pris les 3/4 du temps de l'hospitalisation et ceci toujours avec le port du drain thoracique.
Pendant la période des soins, des radios journalières étaient effectuées pour vérifier l'état d'avancement. Les infirmières m'administraient des anti-inflammatoires pour diminuer la douleur que le tuyau causait à l'intérieure de la cage thoracique, car celui était « un corps étranger ». Tout les jours après la radio, une séance de kinésithérapie respiratoire m'étais appliquée pendant environ 15 minutes, pour me permettre de récupérer plus vite mes capacités respiratoires maximums, de faire accepter au corps le traumatisme de l'opération et aussi de générer un recollement plus rapidement.
Au bout du 7ème jours, mon drain thoracique fut clampé, c'est-à-dire qu'ils ont stoppés l'inspiration de l'intérieure de ma cage thoracique en le pinçant avec un ciseau. La machine à aspiration fut ensuite arrêtée, je n'étais donc plus raccroché au mur ou autre objet, je pouvais récupérer ma mobilité alors qu'avant elle se réduisait à rester dans un lit.


Après cette étape il ne me restait plus qu'à attendre le lendemain pour effectuer la dernière radio, voir si la cicatrisation de la plèvre était complète et je pourrais rentrer chez moi. Comme mon pneumothorax était jugé spontané, aucune justification de son apparition ne m'as été transmise à part le faite que ça arrive au grand-mince. En effet, les tests de possibilités des caractères héréditaires ont été vérifiés sur les chromosomes par une prise de sang et je n'en étais pas atteint. La formation de « blebs » était inexistante à la radio et j'étais non fumeur. Voilà donc un cas typique du patient ayant contracté un pneumothorax et à qui les justifications ne seront pas démontrées, le cas du pneumothorax dit spontané.
Après l'hospitalisation quelques légères douleurs persistaient et j'ai été mis sous arrêt d'activité physique pendant 1 mois pour être sûr qu'il n'y est aucun danger.
Malgré avoir pris toute les précautions possibles comme moins intensifier l'acharnement dans le sport, éviter les coins des fumeurs, prendre conscience de certaines douleurs qui auraient pus causer un second déchirement de la plèvre, je fut victime à 2 reprise d'une récidive. Ce qui totalise 3 pneumothorax sur 1 an.
En faite, peut-importe ce que l'on fait, peut-importe l'intensité de l'activité, si récidive il doit y avoir, il y aura, car elle peut très bien arriver en pratiquant de la musculation, qu'en ramassant un livre par terre. Dans mon cas, c'est arriver les deux fois en me retrouvant allonger dans mon lit, donc sans effort particulier.
A la première récidive, j'ai été directement à l'hôpital pour refaire les tests de bases et effectivement il y avait un décollement qui était léger, de 0,2 à 0,5 mm ce qui pour le médecin ne nécessitait pas d'intervention, sauf de nouveau arrêter le sport pendant un certains temps pour faciliter l'auto cicatrisation. Après une semaine je suis retourné faire une radio et en effet, l'espace était comblé.
C'étais un cas spéciale car normalement les récidives amènent des pourcentages de réapparitions de plus en plus importantes et c'est pour cela que les médecins pratiquent « le talquage », mais dans mon cas, une intervention demeurait trop précoce.
A peine 2 mois après la première récidive, j'en re-contractais un deuxième.
Ayant appris avec l'habitude les effets, les différentes graduations de possibilités de douleurs, je ne suis pas retourner à l'hôpital. Tout les symptômes étaient présents, pointe de douleur dans le thorax, problème d'inspiration et d'expiration forte, sensation de « petites bulles » au niveau du sternum. Mais j'ai décidé de lutter une bonne fois pour toute contre l'acharnement et la victimisation que causait cette maladie sur mon quotidien et mon entourage. Au bout d'une semaine et demi, tout les symptômes avaient disparus, j'ai pu presque immédiatement reprendre mes activités sportives, même si je ne mettais quand même pas passé de long voyage et de longue marche en des temps assez sec et froid.
Depuis, mon état c'est stabilisé et il ne me semble pas devoir m'inquiéter d'une quelconque récidive. De plus, même si ma non-intervention en hôpital fut un pari risquer, cela m'a permit de pouvoir gagner des points sur le coté psychologique face à la maladie, car il faut le dire, les récidives jouent un rôle assez important sur le coté moral du patient. Au jour d'aujourd'hui je me sens soulager et renforcer.
Pour conclure cette histoire, pas à bientôt pour un nouvel épisode.

2 réponses

plouf plouf Messages postés 4561 Date d'inscription mercredi 19 avril 2006 Statut Contributeur Dernière intervention 20 décembre 2019 361
11 févr. 2013 à 13:56
Coucou ,
Merci de nous avoir fait : partager ton expérience sur : tes pneumothorax dont tu te serais bien passé alors bon courage pour la suite.

SI VOTRE : question est : résolue , merci de l'indiquer : en tant que : tel. Pourquoi ? : cela pourrait aider d'autres utilisateurs. Merci pour : eux^^.
© Plouf plouf.
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Ha je ne sais pas comment faire mais je vais regarder :), de rien ce fut un plaisir !
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Bonjour,

Je suis à mon 4èmes pneumothorax en 6 mois. Je n'ai eu jusqu'ici aucune opération mis à part un drain directement sur le pectoraux pour deux cas.
Aujourd'hui, je connais aussi les effets et les sensations que cela provoque. Je ne veux pas me rendre à l'hôpital, pour y passer encore 24 heures allongé dans un lit.
Ton expérience me rassure et j'essaye pour cette fois, en espérant la dernière, de seulement prendre du repos ;)
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