La mort de mon père serait une bon nouvelle! Je le haie

Bonjour, je m'appelle Clothilde, j'ai 22 ans, et je haie mon géniteur au plus profond de mon être.

Les violences ont commencé à ce moment là, moi et mon frère de deux ans.
Tous les matins il le frappait parce qu'il faisait pipi au lit jusqu'à qu'il aie des bosses, une fois il a perdu une dent. Quant à moi il me frappait avec la ceinture pour un oui ou pour un non, il disait que j'étais une sorcière.
Il se moquait de ma façon de m'exprimer et de temps en temps il m'interdisait de parler.
Lorsque j'ai commencé à apprendre la lecture, je venais de me faire percer les oreilles.
Et pour que j'apprenne plus vite, il me frappait tellement fort que les cicatrice de mes oreilles saignaient, en tout cas je saignais. Les devoirs le dimanche, un vrai cauchemard! Il me criait dessus et me frappait pour que je puisse comprendre plus vite.
Mon frère pareil, tous les dimanche se ressemblait.
Il m'a tellement fait du mal que j'étais une petite fille coincée renfermée. Quand cà se passait, ma mère n'était pas souvent là, elle faisait du commerce import-export elle devait donc voyager souvent.
En grandissant cà ne s'est pas arrangé, une fois je me souviens j'avais douze ans, ce soir là ma mère travaillait, mon frère toujours le même (car le dernier était chouchouté) voulait manger des oeufs, et moi je n'avais pas envie de lui cuisiner j'avais la flemme. Du coup il a décidé de le faire seul et n'a pas pu allumer le feu, alors je suis venue lui venir en aide, mais cà ne marchait plus.
Mon père s'en est apercu, il a tapé mon frère qui a fuit, et moi il m'a tellement frappé je me suis fait pipi dessus, il serrait les dents. Je voyais la haine dans ses yeux.
Après les menaces de ma mère, il a diminué la violence physique et me tuait moralement à petit feux chaque jour. Les samedi matin il crie mon nom avec une telle colère pour que je puisse faire la vaisselle. J'avais dans les 18-19 ans. Une fois la vaisselle terminée, il m'a giflé et j'ao saigné de la lèvre parce que je n'avaos pas essuyé les assiettes. Il me terrorrisait pour un oui ou pour un non, avec un regard haineux. J'ai tellement de mauvais souvenir! Du coup à 20 ans j'ai pris mes click et mes clack et j'ai pris mon studio. Depuis que je suis partie, il a concentré toute la haine qu'il avait pour moi sur ma mère. Les violences conjugual n'ont pas commencé lorsque je suis partie de la maison, non pas du tout! La prEmière fois qu'il a frappé ma mère c'était quand elle était enceinte de moi de 5 mois, le soir de leur mariage, avec la ceinture. Tout cà parce qu'un homme l'avait invité à danser durant la soirée de leur mariage, invitation qu'elle avait refusé.
J'écris tout cà aujourd'hui car ce week-end j'étais chez mes parents. Je riais avec ma mère et lui se trouvant dans la salle de bain hurle de colère son nom car il devait parler. A bout de nerf et ras le bol, ma mère y va et. Il commence à crier parce qu'elle ne lui a pas fait à manger. Et pui le ton monte et mes deux petits frères costaud interviennent. Celui qui a été maltraité comme moi lui crie dessus et mon père a voulu l'attraper pour le frapper, et mon frère voulait aussi se battre et mon autre frère était entre les deux, c'était grave. Et puis dans la bagarre il a donné délibérément un coup dans le coup de ma mère.
Moi pendant ce temps je composait le 17, j'ai eut une policière en ligne, je lui dis quil y a une bagarre, je lui explique les faits, et d'un ton du genre "tu me soul" elle me demande mon adresse, je la lui communique, elle me dit qu'elle n'a rien entendu et rajoute "c'est une blague ou quoi!" et là je m'énerve et je crie au téléphone mon adresse, et celle-ci m'informe que puisque c'est comme cà, elle n'appellera personne et je racroche. Pendant ce temps, mon frère, le maltraité a eut un choc a sa main droite, il saignait et ne l'a sentait plus. C'est là que la bagarre a cessé et mon père comme si il en avais le soucis l'a emmené à l'hopital. Avant cà j'appelle le 18, je suis paniquée je dis que suite à une bagarre mon frère saigne beaucoup il tremble et ne sent plus sa main. La personne au bout du fil me dit qu'il faut qu'il aille à l'hopital, énervée je racroche. Puis la personne du 18 me rappelle et m'informe que la politesse commence par bonjour! Je n'en croyais pas mes oreilles et je racroche à nouveau. Ils sont parti à l'hopital et je suis restée avec ma mère. Je compose le17, je lui indique les faits, il me dit presque en riant, comme une évidence que c 'est réglé vu que mon père et mon frère se sont rendu ensemble à l'hopital. Je lui dis que mon père est violent avec ma mère et lui me répond "pourquoi elle ne quitte pas votre père alors? Nous on peut rien faire, votre père n'est pas sur les lieux, on va pas venir chez vous et l'attendre!".
Le soir je décide de me rendre au commisariat avec ma mère pour porter plainte pour violence conjuguale.
Arrivée au commisariat, ils ne veulent pas accépter la plainte de ma mère et lui suggère une main courante.
Je pleure toutes les larmes de mon corp...

Merci de m'avoir lu!