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2 réponses
« Les jeunes médecins ne sont déjà pas nombreux à s'installer, estime le Dr Oliveres-Gouthi, les contraindre serait le meilleur moyen de les dissuader de le faire ».
Bonjour,........... Eh oui..... le propre des évidences c'est qu'elles vous reviennent toujours en pleine figure a chaque fois que l'on veut s'évertuer a ne pas les voir
Installation, dépassements : les recommandations de l'Ordre national provoquent de vifs remous internes
lequotidiendumedecin.fr 19/06/2012
La récente prise de position de l'Ordre national des médecins sur l'encadrement de la liberté d'installation et la régulation des dépassements d'honoraires n'en finit plus de faire des vagues, y compris en interne. De nombreux conseils départementaux de l'Ordre seraient prêts à désavouer la direction nationale.
Il y a 15 jours, l'Ordre du Rhône prenait le premier ses distances avec son conseil national. Aujourd'hui, le Dr Bernard Huynh, président de la CSMF Paris, assure dans un communiqué que « certains élus parisiens envisagent de démissionner de leur poste si le conseil départemental de l'Ordre de Paris ne se désolidarise pas des conclusions du séminaire du CNOM de mai dernier ».
Le Dr Catherine Oliveres-Gouthi, conseiller de l'Ordre de Paris, dément être tentée elle-même par la démission. Mais elle assure que l'ensemble des conseillers ordinaux parisiens, à l'exception de ceux qui sont par ailleurs conseillers nationaux, a rédigé en début de semaine une motion adressée au Dr Michel Legmann, président de l'Ordre national. Dans cette motion, ils prennent nettement leurs distances avec les préconisations ordinales, essentiellement sur l'obligation qui serait faite aux jeunes médecins d'aller exercer pendant 5 ans dans une zone sous-médicalisée, dans la région où ils ont fait leurs études. « Les jeunes médecins ne sont déjà pas nombreux à s'installer, estime le Dr Oliveres-Gouthi, les contraindre serait le meilleur moyen de les dissuader de le faire ».
Copie à revoir
Selon Catherine Oliveres-Gouthi, l'Ordre de Paris n'est pas, et de loin, le seul à prendre ses distances avec l'Ordre national. « Sur les 103 conseils départementaux, affirme-t-elle, il y en a environ 80 qui ont rédigé une telle motion ». Ces motions seront évidemment au menu de la session plénière du Conseil national qui doit se tenir le 22 juin à Paris.
Dans un autre conseil départemental, on confirme au « Quotidien » que 18 conseils départementaux (liste non exhaustive) ont d'ores et déjà adressé à l'Ordre national une motion désavouant la prise de position du Dr Legmann. Plusieurs conseils devaient se réunir mardi soir en séance plénière pour arrêter leur position. Si le mouvement faisait tache d'huile, ce serait la crise au sein de l'institution ordinale.
Initialement programmée pour avaliser les préconisations faites par l'Ordre le mois dernier, la session plénière du 22 juin risque d'être perturbée par les motions des départements frondeurs, tout autant que par la levée de boucliers des syndicats étudiants. « L'Ordre a intérêt à revoir sa copie », prévient le Dr Oliveres-Gouthi.
> HENRI DE SAINT ROMAN ET ANNE BAYLE-INIGUEZ
Bonjour,........... Eh oui..... le propre des évidences c'est qu'elles vous reviennent toujours en pleine figure a chaque fois que l'on veut s'évertuer a ne pas les voir
Installation, dépassements : les recommandations de l'Ordre national provoquent de vifs remous internes
lequotidiendumedecin.fr 19/06/2012
La récente prise de position de l'Ordre national des médecins sur l'encadrement de la liberté d'installation et la régulation des dépassements d'honoraires n'en finit plus de faire des vagues, y compris en interne. De nombreux conseils départementaux de l'Ordre seraient prêts à désavouer la direction nationale.
Il y a 15 jours, l'Ordre du Rhône prenait le premier ses distances avec son conseil national. Aujourd'hui, le Dr Bernard Huynh, président de la CSMF Paris, assure dans un communiqué que « certains élus parisiens envisagent de démissionner de leur poste si le conseil départemental de l'Ordre de Paris ne se désolidarise pas des conclusions du séminaire du CNOM de mai dernier ».
Le Dr Catherine Oliveres-Gouthi, conseiller de l'Ordre de Paris, dément être tentée elle-même par la démission. Mais elle assure que l'ensemble des conseillers ordinaux parisiens, à l'exception de ceux qui sont par ailleurs conseillers nationaux, a rédigé en début de semaine une motion adressée au Dr Michel Legmann, président de l'Ordre national. Dans cette motion, ils prennent nettement leurs distances avec les préconisations ordinales, essentiellement sur l'obligation qui serait faite aux jeunes médecins d'aller exercer pendant 5 ans dans une zone sous-médicalisée, dans la région où ils ont fait leurs études. « Les jeunes médecins ne sont déjà pas nombreux à s'installer, estime le Dr Oliveres-Gouthi, les contraindre serait le meilleur moyen de les dissuader de le faire ».
Copie à revoir
Selon Catherine Oliveres-Gouthi, l'Ordre de Paris n'est pas, et de loin, le seul à prendre ses distances avec l'Ordre national. « Sur les 103 conseils départementaux, affirme-t-elle, il y en a environ 80 qui ont rédigé une telle motion ». Ces motions seront évidemment au menu de la session plénière du Conseil national qui doit se tenir le 22 juin à Paris.
Dans un autre conseil départemental, on confirme au « Quotidien » que 18 conseils départementaux (liste non exhaustive) ont d'ores et déjà adressé à l'Ordre national une motion désavouant la prise de position du Dr Legmann. Plusieurs conseils devaient se réunir mardi soir en séance plénière pour arrêter leur position. Si le mouvement faisait tache d'huile, ce serait la crise au sein de l'institution ordinale.
Initialement programmée pour avaliser les préconisations faites par l'Ordre le mois dernier, la session plénière du 22 juin risque d'être perturbée par les motions des départements frondeurs, tout autant que par la levée de boucliers des syndicats étudiants. « L'Ordre a intérêt à revoir sa copie », prévient le Dr Oliveres-Gouthi.
> HENRI DE SAINT ROMAN ET ANNE BAYLE-INIGUEZ
Bonjour, ça n'a pas traîné: il y a de la démission dans l'air
Actu professionnelle
Polémique
Fronde à l'Ordre des médecins contre le président Legmann
La limitation de la liberté d'installation pour les jeunes médecins, dernière trouvaille du Dr Michel Legmann pour améliorer l'accès aux soins, a mis le feu aux poudres. Au sein même de l'institution ordinale, plusieurs Conseils départementaux ont manifesté leur hostilité vis-à-vis du président de l'Ordre des médecins qui a convoqué, pour ce samedi, une AG extraordinaire qui s'annonce houleuse...
L'affaire de la régulation de l'installation des jeunes médecins n'en finit pas de faire des vagues. En proposant il y a quinze jours une obligation d'exercer pendant cinq ans dans la région de formation, Michel Legmann a mis le feu aux poudres. Et tente de l'éteindre au cours de cette fin de semaine qui s'annonce cruciale pour lui. Au début du mois, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) a pourtant fait machine arrière, mais peut-être un peu tard. La fronde semble en effet avoir gagné nombre d'élus ordinaux. Le sujet devrait être débattu avec le conseil national en session hier et ce vendredi. Mais c'est surtout la journée de samedi qui s'annonce agitée. Le radiologue de Neuilly a en effet été contraint, à convoquer ce jour-là une Assemblée générale extraordinaire.
Sur le fond, la question de la liberté d'installation, tout comme celle des dépassements seront au c?ur de cette AG, mais surtout la méthode utilisée par le président, dont les annonces ont surpris... Un élu ordinal assurait avoir été destinataire ces jours derniers de pas moins de 25 à 30 mails de présidents de CDOM... Des réactions, pour la plupart d'entre elles, « négatives ». Selon ses estimations, un tiers environ des CDOM se serait élevé contre les propositions du Dr Legmann. Et l'AG extraordinaire serait donc destinée à calmer les esprits et à réamorcer le dialogue : « On a été à la limite de la rupture. Il y avait une vague de mécontentement qui était en train de monter?», confie un autre élu de terrain. «?Le débat sera tendu et houleux », prévoit-il.
Avalanche de mails
De fait, selon nos informations, même le CDOM de Paris s'est désolidarisé des propositions Legmann. Mais pour l'heure, sa présidente Irène Kahn-Bensaude, également vice-présidente du bureau national, n'a pas voulu s'exprimer publiquement. D'autres témoignages et échanges épistolaires montrent que la grogne est profonde. Ce serait le cas en Haute-Garonne, par exemple. Quant au CDOM du Rhône, il a publié un communiqué pour se désolidariser des préconisations du CNOM. De leur côté, les membres du CDOM de la Meuse qui se sont réunis le week-end dernier, se sont dits « blessés ». L'un d'eux, le Dr Olivier Bouchy, déplore que « ni les CDOM ni les CROM n'ont été consultés et que les syndicats des jeunes médecins ont été mis devant le fait accompli ». Le manque de concertation revient également dans le courrier que le Dr Denis Moyer, président du CDOM du Cher a adressé à Michel Legmann. «?Nous regrettons l'absence de concertation avec les CDOM avant la parution de vos conclusions?», souligne-t-il. Une opposition, manifestée aussi, par courrier aux conseillers nationaux, par le Dr Frédéric Prudhomme, président du CDOM des Yvelines, qui « se désolidarise de la position du Conseil national concernant ses recommandations sur le secteur 2 et l'installation des médecins libéraux ». « La position du conseil national a profondément troublé beaucoup de confrères jeunes et moins jeunes. Et de ces propositions inopportunes, notre confiance sort aussi affaiblie que votre crédibilité », ajoute-t-il, implacable. Les contestataires reprochent également aux membres du bureau national leur manque d'expérience sur le terrain et au président de sortir de ses prérogatives pour marcher sur les plates-bandes syndicales. Au sein même des conseillers nationaux, certains estiment à mots couverts avoir été manipulés à l'issue du séminaire du mois de mai qui a abouti aux propositions Legmann sur la démographie et sur les honoraires. D'aucuns font valoir que les annonces fracassantes faites ensuite par le président n'avaient pas grand-chose à voir avec les échanges de Biarritz...
Une position fragilisée
Dans ce contexte, le Dr Legmann arrivera-t-il, en fin politique qu'il est, à arrêter la grogne ? Pas sûr car, en coulisses, les syndicats ne manqueront pas de lui savonner la planche. La CSMF, comme le SML n'apprécient guère ses incursions répétées sur leur domaine de compétence. En interne, les avis sont partagés concernant l'assemblée générale de samedi. « Cette affaire peut fragiliser la position du président du conseil de l'Ordre », souligne l'un des participants qui assure toutefois que pour l'heure, nul « n'évoque son départ ». Pour sa part un autre ordinal, qui souhaite rester anonyme ne mâche pas ses mots : «?Michel Legmann doit partir immédiatement sans attendre le renouvellement du bureau du CNOM (prévue pour 2013, Ndlr) ». Pour ce partisan d'une ligne dure, « il faut qu'il démissionne et qu'un nouveau bureau se mette en place ». Même si cet axe semble minoritaire, ce remue-ménage autour de la régulation de l'installation n'est pas sans rappeler, il y a dix ans, la crise qui avait commencé par une polémique autour de l'obligation de la garde, et s'était achevée en mai 2002 par la démission du Pr H?rni, président de l'Ordre de l'époque et de Pierre Haenhel, son secrétaire général...
Giulia Gandolfi
Actu professionnelle
Polémique
Fronde à l'Ordre des médecins contre le président Legmann
La limitation de la liberté d'installation pour les jeunes médecins, dernière trouvaille du Dr Michel Legmann pour améliorer l'accès aux soins, a mis le feu aux poudres. Au sein même de l'institution ordinale, plusieurs Conseils départementaux ont manifesté leur hostilité vis-à-vis du président de l'Ordre des médecins qui a convoqué, pour ce samedi, une AG extraordinaire qui s'annonce houleuse...
L'affaire de la régulation de l'installation des jeunes médecins n'en finit pas de faire des vagues. En proposant il y a quinze jours une obligation d'exercer pendant cinq ans dans la région de formation, Michel Legmann a mis le feu aux poudres. Et tente de l'éteindre au cours de cette fin de semaine qui s'annonce cruciale pour lui. Au début du mois, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) a pourtant fait machine arrière, mais peut-être un peu tard. La fronde semble en effet avoir gagné nombre d'élus ordinaux. Le sujet devrait être débattu avec le conseil national en session hier et ce vendredi. Mais c'est surtout la journée de samedi qui s'annonce agitée. Le radiologue de Neuilly a en effet été contraint, à convoquer ce jour-là une Assemblée générale extraordinaire.
Sur le fond, la question de la liberté d'installation, tout comme celle des dépassements seront au c?ur de cette AG, mais surtout la méthode utilisée par le président, dont les annonces ont surpris... Un élu ordinal assurait avoir été destinataire ces jours derniers de pas moins de 25 à 30 mails de présidents de CDOM... Des réactions, pour la plupart d'entre elles, « négatives ». Selon ses estimations, un tiers environ des CDOM se serait élevé contre les propositions du Dr Legmann. Et l'AG extraordinaire serait donc destinée à calmer les esprits et à réamorcer le dialogue : « On a été à la limite de la rupture. Il y avait une vague de mécontentement qui était en train de monter?», confie un autre élu de terrain. «?Le débat sera tendu et houleux », prévoit-il.
Avalanche de mails
De fait, selon nos informations, même le CDOM de Paris s'est désolidarisé des propositions Legmann. Mais pour l'heure, sa présidente Irène Kahn-Bensaude, également vice-présidente du bureau national, n'a pas voulu s'exprimer publiquement. D'autres témoignages et échanges épistolaires montrent que la grogne est profonde. Ce serait le cas en Haute-Garonne, par exemple. Quant au CDOM du Rhône, il a publié un communiqué pour se désolidariser des préconisations du CNOM. De leur côté, les membres du CDOM de la Meuse qui se sont réunis le week-end dernier, se sont dits « blessés ». L'un d'eux, le Dr Olivier Bouchy, déplore que « ni les CDOM ni les CROM n'ont été consultés et que les syndicats des jeunes médecins ont été mis devant le fait accompli ». Le manque de concertation revient également dans le courrier que le Dr Denis Moyer, président du CDOM du Cher a adressé à Michel Legmann. «?Nous regrettons l'absence de concertation avec les CDOM avant la parution de vos conclusions?», souligne-t-il. Une opposition, manifestée aussi, par courrier aux conseillers nationaux, par le Dr Frédéric Prudhomme, président du CDOM des Yvelines, qui « se désolidarise de la position du Conseil national concernant ses recommandations sur le secteur 2 et l'installation des médecins libéraux ». « La position du conseil national a profondément troublé beaucoup de confrères jeunes et moins jeunes. Et de ces propositions inopportunes, notre confiance sort aussi affaiblie que votre crédibilité », ajoute-t-il, implacable. Les contestataires reprochent également aux membres du bureau national leur manque d'expérience sur le terrain et au président de sortir de ses prérogatives pour marcher sur les plates-bandes syndicales. Au sein même des conseillers nationaux, certains estiment à mots couverts avoir été manipulés à l'issue du séminaire du mois de mai qui a abouti aux propositions Legmann sur la démographie et sur les honoraires. D'aucuns font valoir que les annonces fracassantes faites ensuite par le président n'avaient pas grand-chose à voir avec les échanges de Biarritz...
Une position fragilisée
Dans ce contexte, le Dr Legmann arrivera-t-il, en fin politique qu'il est, à arrêter la grogne ? Pas sûr car, en coulisses, les syndicats ne manqueront pas de lui savonner la planche. La CSMF, comme le SML n'apprécient guère ses incursions répétées sur leur domaine de compétence. En interne, les avis sont partagés concernant l'assemblée générale de samedi. « Cette affaire peut fragiliser la position du président du conseil de l'Ordre », souligne l'un des participants qui assure toutefois que pour l'heure, nul « n'évoque son départ ». Pour sa part un autre ordinal, qui souhaite rester anonyme ne mâche pas ses mots : «?Michel Legmann doit partir immédiatement sans attendre le renouvellement du bureau du CNOM (prévue pour 2013, Ndlr) ». Pour ce partisan d'une ligne dure, « il faut qu'il démissionne et qu'un nouveau bureau se mette en place ». Même si cet axe semble minoritaire, ce remue-ménage autour de la régulation de l'installation n'est pas sans rappeler, il y a dix ans, la crise qui avait commencé par une polémique autour de l'obligation de la garde, et s'était achevée en mai 2002 par la démission du Pr H?rni, président de l'Ordre de l'époque et de Pierre Haenhel, son secrétaire général...
Giulia Gandolfi
Dr Paul Lemeut
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30 juin 2012 à 07:15
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Perfidement, on dira aussi que Neuilly Sur Seine a un peu moins la côte depuis quelques semaines.
Barnouic
>
Dr Paul Lemeut
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2 juil. 2012 à 08:42
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Bof....du côt de Tulle ce n'est guère mieux non plus .......ce sont les mêmes mis a part la couleur du drapeau.