A voir également:
- Maison médicales
- Cire orientale maison - - Epilation
- Test de grossesse maison huile - Accueil - Questions de femme enceinte
- Lubrifiant maison - Accueil - Remèdes naturels et autres médecines douces
- Lavement maison pour constipation - Accueil - Définitions et conseils
- Recette savon maison - - Hydratation
1 réponse
fanfouedelamotte
Messages postés
4072
Date d'inscription
samedi 15 novembre 2008
Statut
Modérateur
Dernière intervention
20 mars 2018
7 160
18 avril 2012 à 10:40
18 avril 2012 à 10:40
Le débat s' éteint parce que tout à été dit... sauf des propositions positives (il ne suffit pas de dire ce qu' il ne faut pas faire) , économiquement réalistes et viables et humainement acceptables.
Il faut partir des besoins:
I - que demande la la population ? : des médecins compétents, pas trop éloignés, avec un délai d' accès aux soins acceptable selon le degré d' urgence.
D'autres parts, un montants de la participation personnelle (mutuelles et part non remboursable) pas trop élevée.
II - que demande ( ou devrait demander) le gouvernement: la même chose mais à un coût réaliste (déficit sociaux et part du budget qu' on désire consacrer à la santé obligent).
III - que demandent les médecins (et ces conditions sont impératives si on veut ramener les étudiants, futurs médecins, vers la médecine de soins non hospitalière ): exercer dans de bonnes conditions:
a) une rétribution en accord avec le niveau d' études, de responsabilité et de temps de travail.
b) dans de bonnes conditions de sécurité pour eux-même et leur outil de travail.
c) qu' on ajoute pas, à leur vie déjà stressante, des contraintes administratives et une inquisition de tous les instants de la part du ministère de la santé et de l' assurance maladie.
d) enfin, et ça c' est nouveau, une vie personnelle acceptable ( le sacerdoce, il faut le laisser aux religieux): vie familiale, culturelle, sportive, sociale voire mandats électoraux, éducation des enfants, congés...) Or cela implique une diminution de l' horaire de travail ou d' astreinte.
C' est là qu 'apparaissent quelques incompatibilités:
"II et III a)" : la démographie (vieillissement de la population), le chômage, l' économie atone) limitent le budget de l 'assurance maladie. D' autre part, les caisses serrent les cordons de la bourse et les assurés rechignent à affecter une plus grande part de leurs ressources à la santé (ou de rogner sur des dépenses moins impérieuses ) . On le fait pour les carburants mais pas pour la santé.
III"c):" le ministère de la santé et les caisses ont pris l' habitude de transférer sur le corps médical les les conséquences d' une législation pléthorique qu' elle auto-alimente sans arrêt.
IIIa) et IIId) déjà difficiles à faire admettre séparément, par nos dirigeants, le seront encore plus les deux à la fois à cause de "II".
On bute toujours sur le facteur économique ( c' est le nerf de la guerre) et l' électorat médical ne pèse pas lourd face à celui de du reste de la population. D' où les les propositions de mesures coercitives du genre:"deux ans de travaux forcés dans les déserts médicaux après le doctorat".
Alors, les données du problèmes étant posées, que proposez-vous?
Il faut partir des besoins:
I - que demande la la population ? : des médecins compétents, pas trop éloignés, avec un délai d' accès aux soins acceptable selon le degré d' urgence.
D'autres parts, un montants de la participation personnelle (mutuelles et part non remboursable) pas trop élevée.
II - que demande ( ou devrait demander) le gouvernement: la même chose mais à un coût réaliste (déficit sociaux et part du budget qu' on désire consacrer à la santé obligent).
III - que demandent les médecins (et ces conditions sont impératives si on veut ramener les étudiants, futurs médecins, vers la médecine de soins non hospitalière ): exercer dans de bonnes conditions:
a) une rétribution en accord avec le niveau d' études, de responsabilité et de temps de travail.
b) dans de bonnes conditions de sécurité pour eux-même et leur outil de travail.
c) qu' on ajoute pas, à leur vie déjà stressante, des contraintes administratives et une inquisition de tous les instants de la part du ministère de la santé et de l' assurance maladie.
d) enfin, et ça c' est nouveau, une vie personnelle acceptable ( le sacerdoce, il faut le laisser aux religieux): vie familiale, culturelle, sportive, sociale voire mandats électoraux, éducation des enfants, congés...) Or cela implique une diminution de l' horaire de travail ou d' astreinte.
C' est là qu 'apparaissent quelques incompatibilités:
"II et III a)" : la démographie (vieillissement de la population), le chômage, l' économie atone) limitent le budget de l 'assurance maladie. D' autre part, les caisses serrent les cordons de la bourse et les assurés rechignent à affecter une plus grande part de leurs ressources à la santé (ou de rogner sur des dépenses moins impérieuses ) . On le fait pour les carburants mais pas pour la santé.
III"c):" le ministère de la santé et les caisses ont pris l' habitude de transférer sur le corps médical les les conséquences d' une législation pléthorique qu' elle auto-alimente sans arrêt.
IIIa) et IIId) déjà difficiles à faire admettre séparément, par nos dirigeants, le seront encore plus les deux à la fois à cause de "II".
On bute toujours sur le facteur économique ( c' est le nerf de la guerre) et l' électorat médical ne pèse pas lourd face à celui de du reste de la population. D' où les les propositions de mesures coercitives du genre:"deux ans de travaux forcés dans les déserts médicaux après le doctorat".
Alors, les données du problèmes étant posées, que proposez-vous?
Modifié par Barnouic le 18/04/2012 à 12:03
Si je te lis bien tu nous explique.
1 Qu'il existe des conditions impératives à l'installation des médecins : une rétribution en accord avec le niveau d' études, de responsabilité et de temps de travail.....
2 Et dans le même temps, que la démographie le chômage l'économie atone rendent la première assertion inenvisageable
Bon, ces incontournables étant posés, partant de là tout est dit et je ne vois pas quelle solution pourrait être des lors envisagée....
Et le seul résultat en effet, puisque aucune solution n'existe, c'est que les médecins ne s'installent plus, émigrent, ou choisissent de faire autre chose....CQFD, c'est exactement ce qui se passe .................
Enfin tout de même, c'est toujours le même discours que l'on nous tient depuis des années -avec le résultat désormais acquis -aussi bien d'ailleurs en période de vaches grasses que lorsque l'économie est prétendument au trente sixième dessous
Je te ferai tout de même remarquer qu'en ces terribles moments d'attrition économique ou la disette nous frappe que Monsieur Maurice LEVY PDG de Plubicis vient de se voir attribuer un bonus de 16 millions d'euros ...excuse du peu ....Personne ne lui a dit il n'y a plus d'argent » » ce n'est pas possible » ....je ne m'étendrai pas davantage sur les émoluments des autres professions libérales : notaires, huissiers de justice ...ni sur celle des pilotes de ligne ou des conducteurs de TGV pas davantage non plus sur celle des traders financiers.
Alors qu'est ce que c'est que ce renoncement perpétuel et cette acceptation permanente ...C'est fou ça !!! Qu'est ce que c'est que cette histoire ??
Nous sommes dans la cinquième économie du monde et effectivement le noeud du problème est clairement et uniquement une histoire de moyens, et si ces moyens ne sont pas mis en oeuvre aucune solution viable ne saurait être envisagée et la population devra se passer de médecins ...bien ou mal d'accord ou pas ça ne change absolument rien c'est juste un état de fait, un constat incontournable ...maintenant si en France la population faire sans nous ...très bien.......... après tout tu sais comme moi que le reste de l'Europe nous tend les bras....Ou est le problème ????
Je te signale aussi que la part du budget de l'assurance maladie consacrée à la rémunération des généralistes est actuellement à 4 pour cent de son budget total ...on pourrait par conséquent la doubler sans que cette proportion paraisse pour autant indécente (le seul budget de fonctionnement de l'assurance maladie s'élève lui à 7 pour cent du total, ceci dit pour la petite histoire)
Je te fais aussi remarquer que nous sommes le pays d'Europe ou les cotisations sociales sont les plus élevées et les temps de travail des médecins aussi....ailleurs les médecins sont beaucoup mieux rétribués travaillent normalement et les patients ne sont pas plus mal soignés ....alors les conditions d'incompatibilité sont tout de même très relatives .
En résume en en substance, le problème de l'installation des médecins libéraux, en dépit des cris de vierges effarouchées que pousseront certains, se décline clairement en fonction des moyens disponibles ...avant de proposer une solution quelle qu'elle soit il faut déjà connaitre le montant des moyens que la nation consent à consacrer à ce problème particulier.
Apres on discute, mais seulement après, car il ne faut pas non plus imaginer que l'on puisse acheter une Ferrari pour le prix d'une Deux Chevaux.