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lundi 1 décembre 2008
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5 août 2023
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12 déc. 2011 à 14:22
12 déc. 2011 à 14:22
Bonjour,
Un couple peut se donner le maximum de chances pour concevoir un enfant afin d'éviter trop de difficultés.
Les différentes mesures et les "petits trucs" que nous vous proposons sont pour la plupart d'entre elles, des mesures évidentes de bon sens, parfois trop souvent oubliées.
Déterminer la meilleure période pour concevoir un bébé
20 % des couples éprouvent des difficultés car ils connaissent mal les bonnes périodes pour avoir des rapports sexuels féconds.
Le 14ème jour du cycle, sur un cycle régulier de 28 jours, demeure la période la plus fertile
Le premier jour du cycle correspond au 1er jour des règles
4 jours avant et 4 jours après le 14ème jour du cycle, sont des jours propices à la fécondation
La meilleure période s'étale environ entre le 10ème et le 17ème du cycle
Si la durée du cycle est supérieur a 35jours ou inférieure à 21 jours, ou si le cycle menstruel a tendance a être irrégulier, les résultats de ce calcul risquent de ne pas être tout a fait les mêmes.
Un kit d'ovulation peut aider à déterminer la période propice
Ce kit est un test urinaire s'effectuant le matin avec les premières urines. Il permet de détecter l'apparition du pic de l'hormone lutéine, LH précédent l'ovulation d'une ou deux journées
Le taux de cette hormone présent en faible quantité pendant le cycle augmente brusquement juste avant l'ovulation causant l'expulsion par l'ovaire d'un ovule
Les tests d'ovulation détectent ainsi une augmentation du taux d'hormones LH dans les urines 24 à 48 heures avant l'ovulation
Pour effectuer ce test, il faut tremper une bandelette dans l'urine puis analyser la couleur obtenue : une bande très colorée signale la période la plus propice
Eviter le tabac
La première des recommandations concerne le tabagisme des parents et bien sûr de la future maman.
Répercussions du tabac sur la grossesse
Le tabac diminue la fertilité en diminuant le taux d'oestrogènes, hormones nécessaires au bon déroulement de la fécondation.
Le risque de faire une fausse couche spontanée est multiplié en moyenne par 3 chez les fumeuses et encore plus important chez celles qui fument plus d'un paquet par jour
Le tabagisme est la première cause d'accouchement prématuré
Le risque d'avortement spontané est multiplié par 2
Le risque de faire une grossesse extra-utérine est multiplié par 2
La nicotine passe au travers du placenta et est absorbée par le foetus, ce qu'on appelle le tabagisme passif in utéro
Le monoxyde de carbone provenant de la fumée des cigarettes passe dans le sang du foetus et peut priver partiellement le foetus d'oxygène. On peut ainsi observer :
Une hypotrophie, diminution de poids du bébé, à la naissance d'environ 200 grammes au minimum
Une diminution de la taille et du périmètre crânien sont observés
Un risque de donner naissance à un enfant pesant moins de 2,5 kg deux fois plus élevé chez les fumeuses
Un faible poids à la naissance expose le nouveau né à des complications et d'une augmentation du taux de mortalité natale et périnatale.
Répercussions du tabac chez l'homme
Le tabac est une des causes majeures d'infertilité masculine.
Eviter l'alcool
Consommer de l'alcool diminue la fertilité des femmes et des hommes.
Deux verres d'alcool suffisent pour provoquer des lésions neurologiques chez le foetus, ce que les spécialistes appellent le syndrome d'alcoolisation foetale : le bébé peut avoir un retard de croissance, une déformation du visage, un retard mental...
Eviter toute boisson contenant de la caféine
La consommation quotidienne de deux tasses de café pendant la grossesse pourrait augmenter le risque de fausse couche, d'après une étude américaine publiée dans la revue American Journal of Obstetrics and Gynecology. Ces travaux sont les premiers à démontrer qu'une faible quantité de caféine durant les premiers mois de grossesse peut entrainer une fausse couche, alors qu'un débat divise les chercheurs à ce sujet.
Selon les auteurs de l'étude, pour prendre un minimum de risques, les futures mères devraient éviter toute boisson contenant de la caféine durant les cinq premiers mois de grossesse. L'étude a porté sur 1.000 femmes, et révèle que les femmes qui consomment 200 grammes ou plus de caféine (deux tasses de café ou 5 cannettes de soda caféiné) auraient un risque deux fois plus élevé de perdre leur bébé que les femmes qui n'en boivent pas du tout.( Sources Relax News Janvier 2008)
Surveiller le poids et manger équilibré
Le poids constitue un élément important qu'il faut prendre en compte lorsqu'on désire avoir un enfant.
Une maigreur trop importante prédispose à l'infertilité. La reprise du poids peut parfois suffire pour permettre l'arrivée d'un bébé.
Un excès de poids perturbe le cycle et diminue les possibilités d'avoir un enfant.
D'autre part, l'association grossesse et obésité peut provoquer du diabète, de l'hypertension ... et un risque de césarienne.
Le régime alimentaire conseillé pour diminuer les risques d'infertilité et augmenter ses chances de tomber enceinte
Selon une étude parue en Novembre 2007 dans la revue « Obstétrics and Gynécology », effectuée auprès de plus de 17 000 femmes, un régime alimentaire particulier associé à un contrôle de son poids et à une activité physique régulière, pourraient permettre de tomber plus facilement enceinte en diminuant les troubles de l'ovulation, mise en cause dans près du tiers dans causes d'infertilité.
Consommer des aliments comprenant des fibres : pain complet, pâtes, riz, fruits, légumes...
Augmenter les protéines végétales : petits pois, lentilles, soja, amande.
Manger moins de protéines animales (viande, oeufs...)
Consommer moins d'acide gras trans, retrouvés dans les produits industriels (pâtisseries...)
Consommer plus de produits laitiers entiers et diminuer les produits laitiers écrémés : la consommation de plusieurs portions de produits allégés chaque semaine augmenterait les risques de troubles de l'ovulation, et par conséquence les risques d'infertilité.
Diminuer le sucre
Préférer les glucides complets (pâtes, riz...)
Consommer des aliments contenant du fer : poissons, sardines, thon, hareng, haricots blancs, lentilles, pois chiches
Consommer des aliments contenant des vitamines, comme par exemple
Les fruits et jus de fruits (VIT C)
Les épinards, cresson, pissenlit, mâche, noix (VIT B9)
Pratiquer une activité physique régulière
Faire l'amour régulièrement
Faire l'amour souvent multiplie les chances de réussite.
Il est arrive également que les rapports sexuels soient difficiles en raison par exemple d'une baisse de désir ou d'un trouble de l'érection.
Si vous faites l'amour :
Une fois par semaine : les chances de réussite sont de l'ordre 16,7 %
Deux fois par semaine : elles sont de 32 %
Trois fois par semaine : elles augmentent à 46 %
Plus de quatre fois par semaine : elles atteignent 83 %
Il arrive, certes très exceptionnellement, que des médecins découvrent une cause inattendue d'une stérilité après avoir pratiqué de nombreux examens.
Certains couples n'ont pas de « réels rapports sexuels » ou n'en n'ont pas du tout. L'histoire tout à fait véridique de ce couple « stérile » qui n'arrivait pas à avoir un enfant est étrange et bien entendu exceptionnelle : un médecin comprit par hasard en constatant une infection au niveau du nombril de sa patiente, pourquoi elle ne pouvait concevoir d'enfant : ce couple faisait l'amour par le nombril.
Apprendre à gérer son stress
Le stress est un facteur négatif qui peut altérer les organes sexuels et les cellules impliquées dans la reproduction.
Plusieurs études ont révélé qu'un état d'anxiété diminue les chances d'avoir un enfant en provoquant une diminution, voire une absence d'ovulation lors des périodes de très grandes tensions et d'angoisses.
Etre détendue, se relaxer, prendre confiance en soi, prendre du temps pour rêvasser, lire, aller au cinéma, faire du sport ... sont les éléments fondamentaux pour se donner le maximum de chances de réussite d'avoir un enfant.
La consultation d'un « psy » peut apporter une aide à toutes celles et tous ceux qui vivent dans un stress permanent, pouvant gêner la fertilité, ne sachant pas comment se détendre, et comment lutter efficacement contre l'état d'anxiété chronique, générateur de difficultés pour concevoir un enfant.
Arrêter la contraception
C'est une attitude de bon sens qui peut paraître évidente, mais qui est parfois oubliée ...
Apprendre la patience
Réussir à concevoir un enfant prend parfois un peu de temps et nécessite d'accepter d'avoir un peu de patience.
Mais depuis plusieurs années, les couples, mêmes jeunes, veulent avoir un enfant très rapidement.
Notre mode de vie où tout doit être efficace et le plus rapide possible pousse ainsi chaque année des femmes et des hommes à se lancer de bilans et des traitements forts coûteux et parfois inutiles, alors qu'un peu de temps et de patience suffiraient.
Rappelons que plus de 50 % des femmes qui ne réussissent pas à concevoir un enfant au cours de la première année réussissent à concevoir un enfant au cours de la seconde année.
Une femme de moins de 35 ans devrait consulter son gynécologue après dix ou douze mois de rapports sexuels non protégés n'ayant pas aboutit à une grossesse (sil n'y a pas d'anomalies décelables, infections, problèmes des trompes ...). Après l'âge de 35 ans, il est conseillé de consulter plus précocement, en général au bout de 6 à 8 mois.
Ne pas attendre trop tard pour décider d'avoir un enfant
Le désir tardif de grossesse constitue un problème de plus en plus souvent rencontré par les spécialistes de la stérilité.
Les femmes désirant privilégier leur vie professionnelle mettent « de côté » l'envie d'avoir un enfant. Puis elles se «réveillent vers la trentaine» et réalisent que le temps avance et que leurs chances de devenir mère risque de diminuer.
Repérer les anomalies qui peuvent se traiter
Des pertes blanches pouvant témoigner d'une infection vaginale
Des cycles irréguliers
Des règles ou des rapports sexuels douloureux pouvant témoigner d'une endométriose
Un sur-poids important
Une maigreur excessive
Une intervention abdominale qui aurait provoqué une altération de la perméabilité des bronches
Etre la fille d'une maman qui a prit du distilbène, hormone de synthèse, prescrite aux femmes dans les années 60- 70 pour prévenir les fausses couches. Cette hormone a provoqué des malformations de l'appareil génital chez leurs descendants
Accepter de consulter un médecin pour en parler
Certains couples se précipitent rapidement et consultent au bout de quelques mois de rapports sexuels réguliers sans contraception n'ayant pas aboutit à une grossesse.
D'autres hésitent à consulter, culpabilisent, se referment sur eux, n'osent plus sortir et voir leurs amis, notamment ceux ayant des enfants.
Ils se sentent exclus d'un monde extérieur devenu inaccessible et acceptent difficilement l'idée qu'un couple comme le leur ne réussisse pas à avoir un enfant.
Accepter d'en parler et consulter un médecin représente déjà une démarche positive qui va les aider à surmonter cette détresse qu'ils ne réussissent pas à nommer.
DR. P. HORDE
Un couple peut se donner le maximum de chances pour concevoir un enfant afin d'éviter trop de difficultés.
Les différentes mesures et les "petits trucs" que nous vous proposons sont pour la plupart d'entre elles, des mesures évidentes de bon sens, parfois trop souvent oubliées.
Déterminer la meilleure période pour concevoir un bébé
20 % des couples éprouvent des difficultés car ils connaissent mal les bonnes périodes pour avoir des rapports sexuels féconds.
Le 14ème jour du cycle, sur un cycle régulier de 28 jours, demeure la période la plus fertile
Le premier jour du cycle correspond au 1er jour des règles
4 jours avant et 4 jours après le 14ème jour du cycle, sont des jours propices à la fécondation
La meilleure période s'étale environ entre le 10ème et le 17ème du cycle
Si la durée du cycle est supérieur a 35jours ou inférieure à 21 jours, ou si le cycle menstruel a tendance a être irrégulier, les résultats de ce calcul risquent de ne pas être tout a fait les mêmes.
Un kit d'ovulation peut aider à déterminer la période propice
Ce kit est un test urinaire s'effectuant le matin avec les premières urines. Il permet de détecter l'apparition du pic de l'hormone lutéine, LH précédent l'ovulation d'une ou deux journées
Le taux de cette hormone présent en faible quantité pendant le cycle augmente brusquement juste avant l'ovulation causant l'expulsion par l'ovaire d'un ovule
Les tests d'ovulation détectent ainsi une augmentation du taux d'hormones LH dans les urines 24 à 48 heures avant l'ovulation
Pour effectuer ce test, il faut tremper une bandelette dans l'urine puis analyser la couleur obtenue : une bande très colorée signale la période la plus propice
Eviter le tabac
La première des recommandations concerne le tabagisme des parents et bien sûr de la future maman.
Répercussions du tabac sur la grossesse
Le tabac diminue la fertilité en diminuant le taux d'oestrogènes, hormones nécessaires au bon déroulement de la fécondation.
Le risque de faire une fausse couche spontanée est multiplié en moyenne par 3 chez les fumeuses et encore plus important chez celles qui fument plus d'un paquet par jour
Le tabagisme est la première cause d'accouchement prématuré
Le risque d'avortement spontané est multiplié par 2
Le risque de faire une grossesse extra-utérine est multiplié par 2
La nicotine passe au travers du placenta et est absorbée par le foetus, ce qu'on appelle le tabagisme passif in utéro
Le monoxyde de carbone provenant de la fumée des cigarettes passe dans le sang du foetus et peut priver partiellement le foetus d'oxygène. On peut ainsi observer :
Une hypotrophie, diminution de poids du bébé, à la naissance d'environ 200 grammes au minimum
Une diminution de la taille et du périmètre crânien sont observés
Un risque de donner naissance à un enfant pesant moins de 2,5 kg deux fois plus élevé chez les fumeuses
Un faible poids à la naissance expose le nouveau né à des complications et d'une augmentation du taux de mortalité natale et périnatale.
Répercussions du tabac chez l'homme
Le tabac est une des causes majeures d'infertilité masculine.
Eviter l'alcool
Consommer de l'alcool diminue la fertilité des femmes et des hommes.
Deux verres d'alcool suffisent pour provoquer des lésions neurologiques chez le foetus, ce que les spécialistes appellent le syndrome d'alcoolisation foetale : le bébé peut avoir un retard de croissance, une déformation du visage, un retard mental...
Eviter toute boisson contenant de la caféine
La consommation quotidienne de deux tasses de café pendant la grossesse pourrait augmenter le risque de fausse couche, d'après une étude américaine publiée dans la revue American Journal of Obstetrics and Gynecology. Ces travaux sont les premiers à démontrer qu'une faible quantité de caféine durant les premiers mois de grossesse peut entrainer une fausse couche, alors qu'un débat divise les chercheurs à ce sujet.
Selon les auteurs de l'étude, pour prendre un minimum de risques, les futures mères devraient éviter toute boisson contenant de la caféine durant les cinq premiers mois de grossesse. L'étude a porté sur 1.000 femmes, et révèle que les femmes qui consomment 200 grammes ou plus de caféine (deux tasses de café ou 5 cannettes de soda caféiné) auraient un risque deux fois plus élevé de perdre leur bébé que les femmes qui n'en boivent pas du tout.( Sources Relax News Janvier 2008)
Surveiller le poids et manger équilibré
Le poids constitue un élément important qu'il faut prendre en compte lorsqu'on désire avoir un enfant.
Une maigreur trop importante prédispose à l'infertilité. La reprise du poids peut parfois suffire pour permettre l'arrivée d'un bébé.
Un excès de poids perturbe le cycle et diminue les possibilités d'avoir un enfant.
D'autre part, l'association grossesse et obésité peut provoquer du diabète, de l'hypertension ... et un risque de césarienne.
Le régime alimentaire conseillé pour diminuer les risques d'infertilité et augmenter ses chances de tomber enceinte
Selon une étude parue en Novembre 2007 dans la revue « Obstétrics and Gynécology », effectuée auprès de plus de 17 000 femmes, un régime alimentaire particulier associé à un contrôle de son poids et à une activité physique régulière, pourraient permettre de tomber plus facilement enceinte en diminuant les troubles de l'ovulation, mise en cause dans près du tiers dans causes d'infertilité.
Consommer des aliments comprenant des fibres : pain complet, pâtes, riz, fruits, légumes...
Augmenter les protéines végétales : petits pois, lentilles, soja, amande.
Manger moins de protéines animales (viande, oeufs...)
Consommer moins d'acide gras trans, retrouvés dans les produits industriels (pâtisseries...)
Consommer plus de produits laitiers entiers et diminuer les produits laitiers écrémés : la consommation de plusieurs portions de produits allégés chaque semaine augmenterait les risques de troubles de l'ovulation, et par conséquence les risques d'infertilité.
Diminuer le sucre
Préférer les glucides complets (pâtes, riz...)
Consommer des aliments contenant du fer : poissons, sardines, thon, hareng, haricots blancs, lentilles, pois chiches
Consommer des aliments contenant des vitamines, comme par exemple
Les fruits et jus de fruits (VIT C)
Les épinards, cresson, pissenlit, mâche, noix (VIT B9)
Pratiquer une activité physique régulière
Faire l'amour régulièrement
Faire l'amour souvent multiplie les chances de réussite.
Il est arrive également que les rapports sexuels soient difficiles en raison par exemple d'une baisse de désir ou d'un trouble de l'érection.
Si vous faites l'amour :
Une fois par semaine : les chances de réussite sont de l'ordre 16,7 %
Deux fois par semaine : elles sont de 32 %
Trois fois par semaine : elles augmentent à 46 %
Plus de quatre fois par semaine : elles atteignent 83 %
Il arrive, certes très exceptionnellement, que des médecins découvrent une cause inattendue d'une stérilité après avoir pratiqué de nombreux examens.
Certains couples n'ont pas de « réels rapports sexuels » ou n'en n'ont pas du tout. L'histoire tout à fait véridique de ce couple « stérile » qui n'arrivait pas à avoir un enfant est étrange et bien entendu exceptionnelle : un médecin comprit par hasard en constatant une infection au niveau du nombril de sa patiente, pourquoi elle ne pouvait concevoir d'enfant : ce couple faisait l'amour par le nombril.
Apprendre à gérer son stress
Le stress est un facteur négatif qui peut altérer les organes sexuels et les cellules impliquées dans la reproduction.
Plusieurs études ont révélé qu'un état d'anxiété diminue les chances d'avoir un enfant en provoquant une diminution, voire une absence d'ovulation lors des périodes de très grandes tensions et d'angoisses.
Etre détendue, se relaxer, prendre confiance en soi, prendre du temps pour rêvasser, lire, aller au cinéma, faire du sport ... sont les éléments fondamentaux pour se donner le maximum de chances de réussite d'avoir un enfant.
La consultation d'un « psy » peut apporter une aide à toutes celles et tous ceux qui vivent dans un stress permanent, pouvant gêner la fertilité, ne sachant pas comment se détendre, et comment lutter efficacement contre l'état d'anxiété chronique, générateur de difficultés pour concevoir un enfant.
Arrêter la contraception
C'est une attitude de bon sens qui peut paraître évidente, mais qui est parfois oubliée ...
Apprendre la patience
Réussir à concevoir un enfant prend parfois un peu de temps et nécessite d'accepter d'avoir un peu de patience.
Mais depuis plusieurs années, les couples, mêmes jeunes, veulent avoir un enfant très rapidement.
Notre mode de vie où tout doit être efficace et le plus rapide possible pousse ainsi chaque année des femmes et des hommes à se lancer de bilans et des traitements forts coûteux et parfois inutiles, alors qu'un peu de temps et de patience suffiraient.
Rappelons que plus de 50 % des femmes qui ne réussissent pas à concevoir un enfant au cours de la première année réussissent à concevoir un enfant au cours de la seconde année.
Une femme de moins de 35 ans devrait consulter son gynécologue après dix ou douze mois de rapports sexuels non protégés n'ayant pas aboutit à une grossesse (sil n'y a pas d'anomalies décelables, infections, problèmes des trompes ...). Après l'âge de 35 ans, il est conseillé de consulter plus précocement, en général au bout de 6 à 8 mois.
Ne pas attendre trop tard pour décider d'avoir un enfant
Le désir tardif de grossesse constitue un problème de plus en plus souvent rencontré par les spécialistes de la stérilité.
Les femmes désirant privilégier leur vie professionnelle mettent « de côté » l'envie d'avoir un enfant. Puis elles se «réveillent vers la trentaine» et réalisent que le temps avance et que leurs chances de devenir mère risque de diminuer.
Repérer les anomalies qui peuvent se traiter
Des pertes blanches pouvant témoigner d'une infection vaginale
Des cycles irréguliers
Des règles ou des rapports sexuels douloureux pouvant témoigner d'une endométriose
Un sur-poids important
Une maigreur excessive
Une intervention abdominale qui aurait provoqué une altération de la perméabilité des bronches
Etre la fille d'une maman qui a prit du distilbène, hormone de synthèse, prescrite aux femmes dans les années 60- 70 pour prévenir les fausses couches. Cette hormone a provoqué des malformations de l'appareil génital chez leurs descendants
Accepter de consulter un médecin pour en parler
Certains couples se précipitent rapidement et consultent au bout de quelques mois de rapports sexuels réguliers sans contraception n'ayant pas aboutit à une grossesse.
D'autres hésitent à consulter, culpabilisent, se referment sur eux, n'osent plus sortir et voir leurs amis, notamment ceux ayant des enfants.
Ils se sentent exclus d'un monde extérieur devenu inaccessible et acceptent difficilement l'idée qu'un couple comme le leur ne réussisse pas à avoir un enfant.
Accepter d'en parler et consulter un médecin représente déjà une démarche positive qui va les aider à surmonter cette détresse qu'ils ne réussissent pas à nommer.
DR. P. HORDE