La douleur humaine la plus intense sans traitement possible

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-Sof- Messages postés 225 Date d'inscription   Statut Membre Dernière intervention   -
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Une équipe de recherche canadienne a mis en place une échelle de la douleur, allant de 0 (aucune douleur) à 50 (douleur insupportable). Elle se base sur divers types de douleurs, allant d'une simple entorse de la cheville à des maux plus graves. Par exemple, la douleur d'un accouchement est notée à 35, tandis qu'une amputation de doigt est évaluée à 40. Un insecte d'Amérique Centrale, la fourmi Paraponera Clavata, dite "balle de fusil", est capable d'infliger une douleur notée à 42. Cependant, la douleur la plus extrême est le syndrome douloureux régional complexe (SDRC), engendré par des lésions nerveuses suite à un traumatisme, et noté à 47. Ce syndrome provoque des douleurs s'apparentant à des brûlures et des décharges électriques intenses. En France, 50 000 personnes seraient atteintes de ce syndrome. Et vous, quelle est la douleur la plus intense que vous ayez jamais ressentie ?
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3 réponses

Barthsi Messages postés 1 Statut Membre
 

Réaction à : C'est la pire douleur qu'un humain peut ressentir, et il n'y a pas de traitement

Bonjour,

Je suis un homme de 64 ans, en bonne santé,

Toutefois, il y a une vingtaine d'années, j'ai eu de gros problèmes de santé en cascades :

  • trépanation pour ablation tumeur cérébrale

  • chute d'un toit de 6 m avec explosion de la cheville gauche (fractures multiples du tibia, du péroné et de la malléole avec 2 broches et 13 vis ad vitam æternam dans la cheville)

  • coliques néphrétiques suivies de trois opérations : pose sonde rein vessie/ destruction calcul par bombardement / enlèvement de la sonde,

  • crises de proctalgie fugace engendrée par un stress post traumatique lors d'une agression 

  • 8 morsures sur tout le corps par 2 bergers malinois lors d'une assistance à personne en danger

 

Bon revenons à nos moutons :

 

Le pire, je peux vous dire que c'est la crise de colique néphrétique

Il était 2 heures du matin, je me suis réveillé à une envie de faire pipi. Après avoir uriné, toujours aussi mal. Pour finir je me suis retrouvé couché sur le carrelage de la salle de bain, en position fœtale, terrassé par la douleur ; j'aurais eu un couteau à portée de main je me serais ouvert le ventre.

J'ai réveillé ma femme car tellement j'avais mal, je me tapait la tête sur le carrelage.

Ma femme a appelé le docteur, qui m'a fait une piqûre. Une minute + tard, quand l'anti douleur a agit j'ai dit au docteur : tu as de la chance que tu n'es pas une femme sinon je t'embrasserais pour dire merci vu le soulagement.

Je me suis retrouvé à l’hôpital et là un infirmière qui avait accouché de deux enfants sans péridurale m'a dit : j'ai déjà eu une pierre au rein et l'accouchement est un plaisir à côté.

 

Les coliques néphrétiques peuvent être cotées à 50/50, cette douleur est comparable à un bon coup de marteau sur l'ongle d'un doigt, en imaginant un marteau automatique qui tape 100 fois par minutes et que votre doigt reste en dessous.

 

Quand je me suis fracturé la cheville, j'ai dit aux infirmières que je n'avais pas besoin de la pompe à morphine, que la douleur était supportable.

 

Et pour en revenir aux proctalgies fugaces, générées par le stress, étant mensuelle au début de mon stress post traumatique puis annuelle par la suite et disparue pour l'instant. Quand vous avez une crise, en général 1/2 heures, par d'anti douleur possible et comparable à une crise de pierre au rein.

Vous vous couchez et vous attendez que cela passe. Le meilleur traitement est un enchaînement de 15 inspiration / expiration très lente que j'ai apprises au yoga. En vous concentrant sur cet exercice, on atténue et on oublie la douleur,

 

Je peux vous dire que je ne dit pas souvent Aie, ayant habitué mon corps à cette échelle de la douleur.

 

Bien à vous et restons zen.

 

 

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Radinoz Messages postés 23320 Date d'inscription   Statut Contributeur Dernière intervention   963
 

merci pour votre témoignage ;)

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labricole47 Messages postés 28067 Date d'inscription   Statut Modérateur Dernière intervention   1 207
 

bonjour , je suis du méme avis :

coliques néphrétiques


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-Sof- Messages postés 225 Date d'inscription   Statut Membre Dernière intervention   66
 

Bonjour.

Pour ma part, aussi coliques néphrétiques dont j'ai souffert il y a une vingtaine d'années !

La douleur est arrivée, sans crier gare et en quelques minutes est devenue littéralement insupportable !

On m'a conduite en voiture aux urgences et si j'ai été rapidement dirigée vers un box, par contre, on m'a laissé souffrir le martyre, aucun antidouleur ne m'a été donné ou injecté !

Je me tordais de douleur et ne savais plus comment me mettre sur le brancard qui faisait office de lit.

La personne qui m'accompagnait appelait régulièrement le personnel afin qu'on me soulage, mais à chaque fois, on lui répondait que rien ne pouvait m'être donné tant que le diagnostic, via rx, n'avait été réalisé !

A coup sûr, le personnel soignant n'avait jamais souffert de coliques néphritiques !

Bref, ce n'est que TROIS heures (une éternité pour moi !) après mon arrivée, et donc une fois ce diagnostic posé, que j'ai enfin reçu des antidouleurs par intraveineuse...

2 pierres du même côté qui m'a valu une hospitalisation de 5 jours.

Les 3 premiers jours, on espérait que je les élimine naturellement, avec une espèce  de "tamis" à chaque miction afin de les récupérer.

Mais hélas, comme ce ne fut pas le cas, il a fallu m'opérer par les voies naturelles.

Je suis sortie le surlendemain, avec un drain, qui sera retiré 2 semaines plus tard.

Jamais je n'oublierai l'intensité de ces douleurs et ces heures de souffrance infernale !

J'en ai énormément voulu au personnel des urgences et leur en ai fait part.

Comment peut-on laisser souffrir une personne à ce point ?!

-Sof-


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