Julien

Julien D. St sauveur des landes -  
 Stéphanie -
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Stéphanie
 
Un intemporel pouvant être porté à tous les âges. Les prénoms actuels tels que Ilan, kyllian,Nolan,Ethan... ne sont que les successeurs de Dylan, aujourd'hui désuet (et d'ailleurs souvent connoté...).
Ju33210
 
Mon prénom c Julien je l'aime est comme tout les autres je ne l'ai pas choisi celui qui renie son prénom renie ce qui lui ont donner ne renié pas les Julien sinon vous serai tous Julien comme negan dans the walking dead enfin au jusqu'à l'épisode 8 de la saison 7 hihi
Julien
 
Je m'appelle julien et j'adore son histoire
Giuliano
 
Bonjour. Je suis d'origine italienne : mon prénom c'est Giuliano en italien, Julien en français. Je l'aime beaucoup par sa sonorité, en français comme en italien ; et puis il y a Julien Sorel, un des plus beaux personnages de la littérature ! Et l'empereur Julien (cf. le roman de Gore Vidal). Mais, aussi, pour une autre raison, que très peu de personnes connaissent : je vais vous mettre dans le secret...
Je suis né à Trieste, après la 2° guerre mondiale. A cette époque l'Italie faisait partie des vaincus, et la Yougoslavie : cette dernière s'est vue donc attribuer, en guise de compensation, les territoires de l'est de l'Italie, correspondant à la région "Venezia Giulia" (Venétie Julienne) dont la capitale était Trieste ; la population de cette région était donc appelée "julienne". Le problème est que Trieste était habitée à 90% par une population de langue italienne qui ne voulait pas, d'aucune manière, intégrer la Yougoslavie, ce qui aurait signifié subir une épuration ethnique féroce (ou alors faire ses valises, comme la population de Pola qui s'est entièrement enfuie) et se soumettre à la dictature communistes de Tito. Mes parents voulaient rester italiens, c'est à dire faire partie du monde libre, et c'est pour cette raison qu'ils m'ont appelé ainsi. Après beaucoup d'hésitations et de drames, en 1954 les alliés occidentaux (brouillés avec l'URSS et avec Tito) se sont, finalement, décidés à restituer Trieste à l'Italie. J'avais 1 an (bien évidemment je n'en garde aucun souvenir !) lorsque les "bersaglieri" sont finalement rentrés dans Trieste, au milieu d'une liesse indescriptible ; d'une certaine manière, ce fut la dernière page du Risorgimento ! J'étais devenu doublement Giuliano, par mon prénom et par ma nationalité. Je "sais" donc ce que mon prénom signifie : un choix de résistance et de liberté.