Je ne désire pas d'enfants
RésoluUtilisateur anonyme - 27 déc. 2020 à 17:18
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4 réponses
25 déc. 2020 à 00:08
Bonsoir
Peut-être que les années laisseront place à plus de souplesse pour le bien-être de ton couple. Tu es mariée ? Quel âge a t-il ?
Comment se fait-il que tu sois à ce point possessive ? Pourtant, personne ne possède un autre humain (du moins de nos jours!).
Ton compagnon ne t'appartient pas. Il est libre, comme toi.
Ton compagnon aurait tant d'amour à donner, qu'il en aurait énormément pour toi et en plus, pour donner à son fils ou sa fille.
Tu fais de ton corps ce que tu veux, car ton corps t'appartient (là, pas d'erreur)
Tu notes: "reconstruire notre relation sur une base rigide".
De quoi parles-tu ?
Donc tous les moyens contraceptifs existants... ou aucune relation sexuelle...
Et cela:"Je sais que cela peut être une jalousie maladive ou possessive mais je n'aime et je n'aimerai personne d'autre que mon conjoint"
Pour le moment, peut-être.
Je te l'accorde, ta psycho-rigidité devrait bénéficier d'un travail personnel auprès d'un professionnel de santé spécialisé et reconnu.
As-tu consulté un psychiatre (qui est un médecin) ?
C'est ce travail qui te permettra d'avancer et aussi d'analyser, pour mieux gérer la crise que tu redoutes.
--
26 déc. 2020 à 13:00
Bonjour,
Je rejoins imagine7 sur la question de l'aide psychologique : "je ne peux imaginer mettre au monde une créature qui va bénéficier de tout l'amour de mon chéri et prendre ma place." Ca n'est pas normal de penser de telles choses. Ce qui t'as amenée à penser ça doit probablement te miner au quotidien par d'autre biais, et une telle jalousie ne présage rien de bon pour votre couple, quand bien même vous avez l'impression d'avoir des bases solides.
Bref, tu as tout à gagner (surtout du temps, même en vous y mettant à 2 non-professionnels comme le propose gentiment ton compagnon) et pas grand-chose à y perdre.
Concernant le reste, c'est ton droit de ne pas vouloir d'enfant, et tu as bien fait d'être très claire sur ta position avec ton compagnon, l'ambiguité n'aurait créé que la faille qui aurait brisé votre couple.
Maintenant, vous avez encore pas mal de temps devant vous. Tu nous dis étudier encore, cela peut révolutionner beaucoup de chsoes dans ta vie : besoin de déménager pour les poursuivre ou travailler et ton compagnon qui ne pourra/voudra pas te suivre et réciproquement, de nouvelles rencontres qui viendront challenger certes votre couple, mais vos façons respectives de penser.
Profitez de votre bonheur à deux, vous avez tout le temps devant vous pour prendre des décisions irrévocables, tout sentiment d'urgence ne serait que l'expression de vos insécurités propres.
26 déc. 2020 à 13:50
Bonjour,
C'est que j'ai oublier de préciser que ces sentiments sont apparus après avoir rencontré mon compagnon. Certes, mon non désir d'enfant m'accompagnait depuis toujours (si j'ose dire) et ça m'est peut-être devenue une évidence, mais la raison principale qui me laisse occuper une telle position envers ce sjt est associée à mon amour obsessionnel pour mon homme. Mais je peux te donner toutes les raisons du monde qui défendent ce choix.
Je comprends tout à fait que ça peut apparaître anormal de dire de telles choses, mais ce sont des paroles qui émanent de mon enfance.
Après tout, tu as raison ArkanaO, et c'est ce que je faisais ces derniers temps: ne pas focaliser mon attention sur ce qui va ruiner ma relation , jusqu'à ce que le sjt remonte en surface avec mon compagnon et ça recommence ...
26 déc. 2020 à 14:42
Concernant cette question d'un retour à la charge de ton compagnon, il y a quelques notions de communication qui peuvent être utiles.
Une des bases, c'est de réaliser que face à un même fait, personne n'a les mêmes sentiments et donc les mêmes opinions. Un peu comme si chacun observait le monde avec des lunettes filtrantes, dont les filtres viennent de notre éducation et notre expérience de vie.
Pour bien comprendre l'autre, il convient de "retirer ses propres filtres", et donc les identifier et garder l'esprit ouvert à d'autres façons de penser. Ensuite, il faut identifier les filtres de l'autre, en lui posant des questions.
Si on reprend l'exemple de l'enfant, nous avons d'un côté toi qui nous dit que tu as peur de perdre l'amour de ton compagnon au profit de cet enfant. Donc en vouloir un avec toi serait perçu comme le contraire d'une preuve d'amour de ta part.
Alors que pour bien des gens, ton compagnon y compris, de ce que 'jen devine, c'est au contraire une des plus forte preuves d'amour que l'on puisse donner.
Donc avec un objectif commun de vivre heureux ensemble, vous auriez des façons antognistes de vous y prendre, qui mèneraient à votre rupture (en caricaturant). Le simple fait de réaliser ça et comment l'autre voit les choses permet d'éviter cet écueil.
26 déc. 2020 à 15:00
Ce n'est pas juste une question de voir les choses. Ce n'est pas le fait d'avoir un enfant en lui-même qui me pose problème, mais ce que cet enfant peut causer de malheur dans un foyer. Je ne veux pas non plus que mon compagnon soit victime de mon problème psychologique parceque dans les meilleures des cas, quand je m'imagine être mère, je me vois refaire le schéma que la majorité des gens voient comme normal: aimer cet enfant plus que n'importe qui et le faire passer avant tout le monde et avant mon homme. Ou bien subir ce comportement comme je l'ai exprimé dans cette phrase qui a captivé ton attention
Modifié le 27 déc. 2020 à 11:52
C'est bien plus souvent qu'on le croit une question de comment on voit les choses.
En tout cas c'est un formidable outil pour faciliter la communication :
Mieux tu définis ta façon de les voir, plus tu seras à même l'expliquer, et plus tu auras conscience des différentes façon d'envisager les choses et donc resteras à l'écoute, mieux tu pourras comprendre ce qu'on t'explique.
Et si on communique bien, on augmente ses chances de trouver la meileure solution !
27 déc. 2020 à 12:10
Ça m'a fait un bien fou de pouvoir échanger avec vous ! Merci pours vos retours.
27 déc. 2020 à 12:11
Tant mieux, nous sommes là pour ça :) bon courage pour la suite.
27 déc. 2020 à 17:18
Bonsoir AzrtyRJ
Les précieux conseils donnés par ArkanaO, vont te faire avancer dans ta réflexion.
Reçois à présent, mes souhaits positifs pour les faire aboutir...
Modifié le 25 déc. 2020 à 12:40
Merci pour votre réponse imagine7
On est fiancés. Il a 20 ans et moi 19.
En effet il est libre de choisir ce qu'il désire et c'était difficile pour nous deux. Je crois que le fait de l'avoir aimer autant a juste aggravé "ma maladie".
Quand j'ai parlé de bases rigides .. je veux dire qu'on a mis les points sur les i et on a recommencé notre relation sur des principes fondés. Au début on s'aimait mais on faisait pas trop attention à préserver notre couple. Maintenant, je sens qu'on est plus responsable l'un envers l'autre et on ferait tout pour satisfaire l'un l'autre (il m'avait choisi avec cette condition et j'apprécie énormément l'effort qu'il fait pour qu'on soit heureux)
Et pour répondre à votre question .. notre religion ne nous permet pas les relations sexuelles avant qu'on soit mari et femme
25 déc. 2020 à 17:53
Je me doutais que vous n'étiez pas mariés, c'est pourquoi, j'utilisais le terme de "compagnon" et non de "conjoint".
Le tutoiement sur les forums est largement employé, ce n'est pas dérangeant en soi, mais je ne voudrais pas vous mettre mal à l'aise.
Vous notez: "le fait de l'avoir aimer autant a juste aggravé "ma maladie".
C'est aussi un sujet à traiter verbalement avec un(e) psy.
Je ne rentrerais pas dans le concept religieux, il est du choix de chacun.
Vivez-vous ensemble, au quotidien ?
L'essentiel est que vous soyez compatibles, égaux et viviez en parfaite harmonie.
Modifié le 25 déc. 2020 à 22:07
Je m'excuse ^^ c'est juste que je n'ai pas fait attention et ça ne me dérange pas d'être tutoyée non plus.
À part ça, tu as raison. C'est que je suis excitée au temps où il sera officiellement mon conjoint. Merci de m'avoir corrigé.
Pour le moment je ne peux pas consulter un psy parceque je suis prise par mes études mais j'envisage dans un futur prochain d'être suivie. En fait, quand je dis à mon compagnon que j'ai besoin d'une aide d'un professionnel, il m'affirme à chaque fois que je n'en ai pas besoin, et qu'on va trouver une solution par nous même et c'est ce qui me rassure .. le fait qu'il m'accepte comme je suis.
Et non, on vit pas ensemble pour le moment vu qu'on est encore des étudiants. On peut dire que c'est une relation à distance.
Modifié le 26 déc. 2020 à 01:01
Il est compliqué de faire un travail sur soi avec un proche.Ton compagnon est bien trop impliqué et de ce fait, ne peut pas être neutre. Il n'a pas non plus le professionnalisme du médecin spécialisé dans ce domaine si complexe.
Tu notes: c'est ce qui me rassure .. le fait qu'il m'accepte comme je suis.
Pour le moment, il t'accepte tel que. Mais lorsque vous vivrez ensemble, la donne risque de changer.
Pourtant, cela te concerne directement, tu présentes une souffrance bien plus profonde que ton compagnon ne pourrait mesurer.
Alors, pourquoi ne peux-tu prendre cette décision pour ta propre santé ? Tu es majeure, tu as des droits.
Renseigne-toi auprès d'un médecin, afin qu'il te transmette la liste des Centres Médico-Psychologique, proche de ton environnement (je n'ai pas suffisament d'éléments pour ton pays).
Prends soin de toi.
26 déc. 2020 à 11:13
Merci pour tes conseils imagine7.
Effectivement, je dois consulter un médecin. J'ai bien fait des recherches aussi sur internet mais je n'ai pas trouvé de réponse à une question: est-ce qu'un psy peut réellement m'aider à dépasser ces soi-disant principes inculqués dans ma personnalité? Quand je prends du temps à réfléchir à ce sjt, je trouve les causes éventuelles qui reviennent certainement à mon enfance. Mais, toute consciente de ces causes, je ne peux pas m'affranchir de ces idées qui influencent mes choix.