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1 réponse
Le plaisir étant chose coutumière, l'ultime me semble proche de la mort. Ce qui le gâche beaucoup. Quand au plaisir, il est le passage d'une moindre satisfaction à une plus grande. C'est la progression qui est plaisir. Un plaisir constant qui n'évolue pas n'est plus un plaisir. Platon classait les plaisirs en trois catégories, des inférieurs aux supérieurs : la réplétion ( satisfaire ses besoins vitaux, manger, boire), le toucher, et celui qui satisfait l'esprit ( musique, arts divers). On peut considérer que les deux premiers débutent par une souffrance. J'ai soif, donc je souffre, je bois, ce qui est source de plaisir, mais ce plaisir diminue avec la satiété, puis disparaît. C'est pour cela que Montaigne dit qu'il faut se donner le loisir d'avoir soif pour avoir le plaisir de boire.
