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5 réponses
Montaigne atteste qu'un rire excessif peut provoquer un dérèglement des fonctions physiques qui peut aller du malaise à la mort. Le sage ne rit pas, il sourit.
mourir de n'avoir rien fait, d'avoir passe son "temps a rire" au lieu de créer des choses, de construire sa vie ???
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Archischmock
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mardi 3 août 2010
De l'origine des expressions
En 1876 lors d’un spectacle d’avaleur de sabre, monsieur Boisgontier et son ami Bazire étaient installés au deuxième rang face à la scène. Ainsi, ils pouvaient distinctement entendre les présentations de l’artiste, mais ils avaient oublié que l’artiste risquait aussi de les entendre. L’audace du fakir était impressionnante, la répétition de ses exploits confinait, en tous cas pour Boisgontier, à l’ennui. Il se retourna en direction de Bazire et se mit à lui raconter une histoire drôle. Le plus triste est que cette histoire était en fait hilarante, au point que personne n'y résistait. Sur l’estrade, l’homme aux sabres avait enfoncé jusqu’au duodénum et peut être plus loin une épée qui semblait n’en pas finir. Sa nuque était cassée, il se tenait le plus droit possible. Malgré cette attitude martiale, il ne pouvait s’empêcher d’écouter l’histoire de Boisgontier qui lui parvenait aux esgourdes avec la plus cruelle netteté. Quand il commença à glousser, les spectateurs firent des « ohh » suivis de « ahhh ». Boisgontier se moquait du spectacle et racontait son histoire tout en se délectant des rires de son ami Bazire. Dans le même temps, l’artiste ne put contenir un violent hoquet consécutif à l’envie de rire qu’il essayait vainement de vaincre. Le malheureux se déchira ainsi l’œsophage, un flot de sang jaillit de sa gorge encombrée par le fer, aux commissures des lèvres le fluide vermeil bouillonnait ou donnait cette impression car mille bulles écarlates éclataient autour de sa bouche. Boisgontier était ravi de l’effet qu’il produisit sur Bazire, quand vint le moment de la chute, il ignorait le drame qui avait lieu, à deux mètres de lui, sur la scène. Dès la fin de l’histoire, c'est-à-dire quand c’est le plus désopilant, le fakir se plia en quatre si violemment que la pointe de l’épée perfora le plexus et apparut ensanglantée devant toute la salle; brutalement à la stupeur se substitua l’effroi, les gens hurlaient et l’artiste s’effondra sur la scène en plantant l’épée à même le sol.
Grâce à la petite histoire nous avons très exactement retrouvé l’origine de l’expression populaire: «c'est à mourir de rire».