Avez-vous effectué une "mini-retraite" en solo pour vous aider à surmo

anonyme - 12 déc. 2008 à 15:48
 anonyme - 15 juin 2009 à 08:39
et pour aider à tourner une page ? Donnez-moi votre ressenti , merci
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5 réponses

Bonjour Corinne ! En ce qui me concerne , me retrouver seul avec des souvenir, des regrets ne m'a rien apporté de bon , ce qui m'a permis de terminer mon deuil c'est l'écriture. Après la mort de mon père j'ai retracé dans un petit ouvrage les points forts de sa vie , de sa jeunesse ,et de celle de mes grands parents, c'est vrai qu'il y avait de quoi raconter... J'ai écrit tout ce que je savais de lui et tous ce que j'avais besoin de dire . Après cela , j'ai eu l'impression de clore vraiment le chapitre , rien ne pourrait plus s'oublier, donc plus besoin de se forcer à s'en souvenir et j'en ai distribué plusieurs exemplaires à mes proches qui en furent ravis.
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Le deuil est une phase qu'il faut passer avec application c'est à dire tout faire pour rendre "inactif" un souvenir qui se logerait quelque part dans l'inconscient avec ses lots de souffrance. Chacun passe ce moment différemment; il n'y a pas de recette unique. Une seule chose effectivement en conseil, c'est de mettre des mots sur le sujet. ECRIRE, PARLER, DESSINER pour matérialiser le problème, le façonner, lui permettre de se loger comme un souvenir positif et non comme une source d'inqiétude permanente, de relents , d'obsession. Cette réponse succède à une autre que je vous ai faite à propos du bien fondé de la retraite pour méditer (je n'avais pas tout lu, sur le forum) En tout cas , pour moi, il vous faut l' écoute d'une personne de confiance pouvant aussi vous relancer, mais c'est VOUS grâce à votre démarche qui vous en sortirez avec l'aide d'un autre (ami ou PRO) Cordialement Antoine
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Le 26 Octobre 1998 ,J'ai perdu mon Père et jusqu'à maintenant je n'arrive pas à m'en remettre mais tout de même un peu mieux qu'avant ; pour surmonter mon deuil j'ai du me rendre à l'évidence que mon père était mort et que je ne le reverrai jamais plus car en fait la déchirure provient du fait qu'on refuse de réaliser l'évidence; j'avais le sentiment que de son vivant je ne l'avais pas assez vu puisque comme beaucoup de gens j'ai quitté ma ville natale pour travailler dans une autre ville; aujourd'hui il vit plus que jamais dans mon coeur et dans ma mémoire.
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Bonsoir, La mini-retraite que j'ai effectué, je l'ai plutôt faite au fond de moi ; il est vrai que lorsque "le ciel nous tombe sur la tête" on se retrouve seul. Entourés, bien sûr, par ceux qu'on aime et qui nous aime, ceux-là même qui souffrent autant que nous, ou plus, ou moins, mais cela n'a pas d'importance car il n'y a pas de barème de calcul de la douleur. Mais bien seuls devant notre propre désespoir, notre propre douleur, notre incompréhension, nos doutes, nos questions, et c'est là que je suis allée chercher au fond de moi, au fond de mon cœur, au fond de mes tripes non pas de quoi tourner la page, car je ne veux pas oublier, et je ne peux ni accepter, ni comprendre, mais plutôt apprendre à évoluer, à continuer à vivre, parfois pleurer, parfois sourire avec mes souvenirs ; et toujours un amour immense.
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moi c'est le refus ,qui a longtemps ete mon compagnon de deuil ,la retraite c'est mon subconcient qui l'a faite ,mes parents sont morts il y a plus de 20ans ,et pourtant dans mon coeur ils sont là les rires de mon pere la douceur de ma mere les odeurs ,certaines couleurs,la douceur des bras de ma mere la gaité de mon pere ,toujours heureux et farceur le tango argentin il y a trop de choses qui me font penser a eux mais je pense a eux avec bonheur ,maintenant j'ai eue enormement de chance d'avoir eu des parents pareille ce n'etait pas le sujet mais tant pis!!
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