Mon mal-de-vivre m'empêche d'avancer..

Merci, c'est gentil. J'ai honte, de me plaindre, alors qu'elle se bat, vraiment pour qu'on s'en sorte.. Les psys, j'en ai vu, une dizaine, mais j'arrive pas à parler, je bloque..

C'est justement ça que je veux dire par 'un psy doit te convenir"
Il faut en trouver un justement, avec qui tu te sens à l'aise, avec qui tu ne bloques pas. C'est pas facile, mais je sais de quoi je parle, j'ai vu des psys toute ma vie, avec moi aussi des passages en hôpital pour dépression. L'important est de ne pas se forcer. Car ça n'avance à rien, il faut que les choses viennent de toi même.

En ce qui concerne ta mère, ce n'est pas question de te plaindre. Elle se bat pour que vous vous en sortiez, et c'est tout à fait honorable. Mais crois moi, une mère sait ce que ses enfants ressentent. Et elle doit le sentir, ou même le voir que tu vas mal. Et souvent, les mères préféreraient que leurs enfants viennent pleurer dans leurs bras plutôt qu'ils soient malheureux tout seuls dans leur coin. Une mère veut que ses enfants soient heureux. Et je suis sûre qu'elle ne t'en voudrait pas de te confier à elle.

Tu dis te plaindre. Ce n'est pas la question ici. L'idée est de te confier, de partager ton point de vue, ta souffrance pour avancer. Dire "je vais mal" ce n'est pas se plaindre.
J'ai vu aussi plus bas que tu avais peur qu'on envoie en hôpital, mais tant que tu n'es pas un danger pour toi même (tentatives de suicide, automutilation, alcoolisme et j'en passe) il n'y a aucune raison pour que l'on t'y envoie.

En tous cas, je ne connais que trop bien la dépression, et je sais à quel point c'est dur. Mais ne perds pas espoir. On finit toujours par s'en sortir, il suffit d'accepter les mains que l'on nous tend.
Et une fois guérie, la vie est complètement différente. Ca peut prendre du temps, pour moi, ça a prit plus de dix ans. Mais tant que tu ne baisses pas les bras, ça ne pourra aller que mieux.

Bises à toi, et plein de courage <3

Je voudrais tellement aller mieux, je ne demande que ça.. Mais d'un autre-côté, c'est dur à dire mais dans mon mal, je suis moi, je me sens moi.. Alors quand il s'agit de sourire, ça je sais le faire, oui, faire semblant que tout va bien , la phrase qui me représente le plus est celle-ci : "Et demain, personne ne verra rien. J'aurais un grand sourire. Je dirais que je suis fatiguée, que je ne dors pas très bien.." je ments qu'à moi même, en fait j'essaie de me convaincre moi, avant tout.. Mais je sais que je vais pas bien, je sais que je suis dépréssive. Depuis mon dernier message posté, j'ai recommencé à me couper, et oui là j'ai honte, mais j'arrive à m'exprimer, comme ça.. Je n'avais plus le droit aux objets qui coupent, mais maman à taillé des plantes et à laissé en vu un cuter, c'était plus fort que moi, j'ai essayé d'y résister, je le jure, mais j'ai pas réussi.. C'est toujours comme ça au final, à partir du moment ou tu as tracé la première ligne, c'est pas possible de s'en sortir, en tous cas, moi ça me paraît impossible.. J'y pense même pas.. J'agis.. Oui je suis dangereuse pour moi, mais seulement pour moi, je ne ferais de mal à personne.. J'ai qu'une envie c'estd e mourir, c'est ma volonté, & ils veulent m'enfermer pour que j'aille mieux alors que je ne cesserais jamais d'aller mal..
Merci malgré tout, pour ta réponse..

Tu sais, ta réponse m'inquiète vraiment beaucoup. Je suis une étrangère pour toi, mais en te lisant, j'ai l'impression de lire ce que j'aurais pu écrire lorsque j'avais 16 ans.
Tu as vraiment besoin d'aide.
Tu as l'impression d'être toi en étant en dépression, car c'est une maladie a laquelle on s'habitue, et on a tellement l'impression qu'on ne s'en sortira jamais, donc on se complaît dans son malheur, parce que s'en sortir à l'air vraiment trop dur.
J'aimerais vraiment pouvoir t'aider. Si tu en as envie, je suis prête à le faire. Et si tu veux, je trouverai un moyen pour que l'on puisse entrer en contact, sans que tu aies à être exposée aux yeux de tous (ça peut paraître étrange comme proposition, mais c'est vraiment motivé par un désir d'aider les autres)
Crois moi, on s'en sort, je te promets. J'ai mit longtemps à m'en sortir. Moi aussi je voulais mourir, je m'automutilais, j'étais devenue alcoolique. J'ai passé 3 séjours en hopital psychiatrique (près d'un an et demi en tout) et ça n'a pas été d'un grand secours. Mais je m'en suis sortie. La preuve, je suis toujours là. S'il te plait ne lâche pas.
Je te laisse réfléchir à ma proposition, je suis prête à t'aider. Et j'imagine que je ne suis pas la seule. Ne refuses pas les mains qu'on te tend, ce sont des branches auxquelles tu peux essayer de te rattraper.
Bises à toi.

J'ai obtenu un rendez vous demain.. Merci..

Bonjour

Tant mieux alors.
Mais parle lui.
Tu peux voir des dizaines de psy ,si tu ne parle pas cela ne t'aidera pas.

Il faut faire sortir tout ce qu'il y a dans ta tête.
C'est la seule façon de t'en sortir sainement.

Tu as déjà un traitement pour t'aider dans ta dépression ?

J'ai eu des antis-depressurs quelques mois qui n'ont fait que me fatiguer, et j'veux pas être dépendante de ça.. A mon age je ne trouve pas ça bien.. Les psys si je ne leur parle pas, c'est parce que j'y arrive pas, il y a un bloquage.. .

Les antidépresseurs ne sont pas fait pour devenir dépendant.
Ils sont là pour aider a passer un cape difficile.
Un peu comme une béquille quand tu as la jambe dans le plâtre.

Les antidépresseurs ne fatiguent pas. C'est la dépression qui fatigue.
Il faut des fois en essayer plusieurs sortes pour trouver celui qui te conviendra.
Il faut le dire au psychiatre si il ne te conviens pas. Il ne peut pas le deviner.

Vraiment ,il faudrait que tu arrive à parler à un psychologue.
Ou si cela te fais peur , il y a des infirmières psy ou des aides médicaux psy.

Est ce que tu écris tes maux (douleur ,mal être ...)sur un cahier par exemple ?

Oui, j'écris tous les jours, énormément, ça me soulage..
J'ai pris un rendez-vous dans une maison où se trouve des infirmiers psy spécialisés dans le domaine avant ma rentrée scolaire, de façon à être suivie.. De plus, je suis très anxueuse..!
J'essaie de parler avec des personnes de confiance, mais c'est pareil, j'arrive plus à discuter de mon mal-être à des personnes inconnues, sauf les psys.. Parce que je sais que si je dis tout, j'prend le risque de finir en hôpital psychiatrique.. Ce qui s'est produit l'année dernière, parce que je me mutilais,cette année c'est pire que la précédente, mais je ne me scarifie plus.. Voilà tout..