Discarthrose cervicale et compression moelle

elle - 10 juil. 2011 à 22:21
 sylvie 68 - 17 juil. 2011 à 23:25
Bonjour,

J'ai eu à plusieurs reprises un egourdissement, un déficit moteur de ma jambe et de mon bras droit . Ce sont des crises qui durent plusieurs semaines pendant lesquelles j'ai du mal à marcher et une très grande fatigue . On m'a donné à chaque dois de la cortisone .
J'ai eu 2 irm , une cérébrale où il n'y a rien et une médullaire ou le radiologue a marque discarthrose évoluee responsable d'une sténose du canal rachidien . Selon lui, cela explique tout à fait mes symptomes . Mais le neurologue n'est pas d'accord il dit qu'il ne voit rien qui explique mes symptomes .
Qui croire d'une part ? et comment résoudre surtout mes problemes ?
Pour info, la kiné qui me suit depuis 3 mois pense plutôt comme le radiologue .

Avez-vous connu cette situation ?

Merci pour votre avis
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1 réponse

Un engourdissement de l'auriculaire et la moitié de l'annulaire de la main gauche + des troubles de la sensibilité de l'avant bras gauche. Ces symptomes ont été mon quotidien pendant plusieurs mois, suite à une chute sur le verglas. En fait, suite à la chute, le médecin ne m'a pas fait passer de RX malgré mes douleurs cervicales. Ce sont des contractures musculaires me disait-il. Des séances de kiné à n'en plus finir ont fait suite à cette chute, jusqu'au jour où environ 4 mois aprés la chute, alors que je venais de terminer les séances de kiné depuis environ 15 jours, j'ai commencé à avoir les symptômes que je descrit au début. Aprés RX et IRM de controle, il s'avèra qu'en tombant sur le verglas, je mettais faite une hernie cervicale avec 2 protrusions cervicales; le tout me faisait une petite compression entrainant par la même ces troubles de la sensibilité au niveau du bras et de la main gauche. Suite à ce diagnostic, le médecin a souhaité que je consulte plusieurs neurochirurgiens afin d'avoir divers avis. Comme prévu, les avis étaient partagés. Le 1er voulait de suite m'opérer, le 2ème pensait qu'une infiltration pouvait me soulager, et le dernier m'a dit de prendre 3 cp de myolastan par jour pendant quelques jours afin que je récupère un peu, car la douleur que j'éprouvais à l'époque m'empêchait de dormir malgré une dose élevée de morphine (100mg de skenanLP par jour); une fois que j'avais récupéreé, ce dernier souhaitais que je fasse de la kiné spécialisée et intensive dans un centre. Aprés ces 3 avis totalement différents, avec mon médecin traitant, nous avons opté pour la solution que nous pensions être à la fois la moins invasive et la plus efficace. J'ai accepté une infiltration sous péridurale dans les cervicales, ainsi que de la kiné essentiellement basée sur stimulation électrique pour réveiller les nerfs coincés, le tout couplé à des massages antalgiques. Petit à petit aprés l'infiltration, la douleur cervicale s'est estompée,et aprés une trentaine de séances de kiné, mon bras était totalement réveillé. Aujourd'hui 6 mois aprés, ce n'est qu'un mauvais souvenir; les douleurs ont disparu. Je reste néanmoins sur mes gardes car ma nuque reste fragile. Je vous mets néanmoins en garde par rapport à la cortisone que tous les médecins donnent quand les douleurs ne cèdent pas aux anti inflammatoires.
Pour mes douleurs, j'ai pris 3 ou 4 fois 60mg de cortisone par jour dans un intervalle de 4 mois, puis j'ai eu 2 infiltrations sous péridurales (1 dans les cervicale et 1 dans les lombaires, car j'ai également des problèmes au niveau lombaire) en l'espace de 2 mois. Résultat : aprés tout ça, j'ai ressenti une fatigue plus importante qu'à l'habitude, ainsi qu'un dérèglement indomptable de mon comportement alimentaire. Mon médecin m'a alors fait faire une prise de sang ainsi qu'une analyse d'urine afin de voir mon taux de cortisole. Le résultat de ces 2 analyses s'est avéré alarmant puisque les 2 taux s'étaient totalement effondrés. lorsqu'on m'a digiré vers une endocrinologue pour voir la marche à suivre, celle-ci m'a fait trés peur en me disant que normalement avec les résultats qu'elle avait sous les yeux, je devrais déjà être dans le coma, avec des surrhénales qui ne fonctionnaient probablement plus. Aprés cette grosse frayeur, petit à petit mon taux de cortisole est remonté tout seul. Aujourd'hui, je peux vous assurer que je ne prendrai plus jamais de cortisone, car j'ai eu trop peur. J'espère que mon commentaire a pu vous aider.
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