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3 réponses
Utilisateur anonyme
4 oct. 2010 à 10:47
4 oct. 2010 à 10:47
Bonjour,
D'avoir enfoui ta souffrance n'a rien changé et ne change rien.
Il faut au contraire que tu parles de ta souffrance.
Ce genre de situation est loin d'etre facile à vivre et chaque personne réagira différement pour accomplir la thérapie.
Dans un premier temps, avec l'aide de ta mère, tu pourras peut etre commencer par lancer une procédure judiciaire. C'est une étape qui sera difficilie, mais utile pour ta thérapie.
Ne te renferme pas. Il y a une chose à savoir et qui te sera utile : tu n'ais coupable de rien.
Si tu as envi de discuter, n'hésites pas, au contraire.
L'avantage du forum c'est que ta discution reste totalement anonyme.
D'avoir enfoui ta souffrance n'a rien changé et ne change rien.
Il faut au contraire que tu parles de ta souffrance.
Ce genre de situation est loin d'etre facile à vivre et chaque personne réagira différement pour accomplir la thérapie.
Dans un premier temps, avec l'aide de ta mère, tu pourras peut etre commencer par lancer une procédure judiciaire. C'est une étape qui sera difficilie, mais utile pour ta thérapie.
Ne te renferme pas. Il y a une chose à savoir et qui te sera utile : tu n'ais coupable de rien.
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begonie
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4 oct. 2010 à 10:51
4 oct. 2010 à 10:51
Bonjour,
" Mais depuis peu j'ai commencé une thérapie "
" Faut il que je dise à la personne qui m a fais sa tout le mal que sa m a fais et la colère que je ressens pr lui mnt ou alors non ? "
La ou les thérapeute(s) sont peut-être les mieux placé(e)s pour t'aider à trouver une réponses à tes questions.
" On m a dis qu 'il fallais que j'ai en parlé avec des femmes victimes de viols "
" On ", c'est qui exactement ?
Si c'est une thérapie où tu vis des discussions en groupe et où tu peux partager tes préoccupations, cela peut être très aidante en discutant, avec l'aide des thérapeutes, de ce que tu vis et de ce que tu as vécu et par la suite comment agir dans l'avenir.
" Mais depuis peu j'ai commencé une thérapie "
" Faut il que je dise à la personne qui m a fais sa tout le mal que sa m a fais et la colère que je ressens pr lui mnt ou alors non ? "
La ou les thérapeute(s) sont peut-être les mieux placé(e)s pour t'aider à trouver une réponses à tes questions.
" On m a dis qu 'il fallais que j'ai en parlé avec des femmes victimes de viols "
" On ", c'est qui exactement ?
Si c'est une thérapie où tu vis des discussions en groupe et où tu peux partager tes préoccupations, cela peut être très aidante en discutant, avec l'aide des thérapeutes, de ce que tu vis et de ce que tu as vécu et par la suite comment agir dans l'avenir.
GégéLAMBERT
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4 oct. 2010 à 17:43
4 oct. 2010 à 17:43
Bonjour Ritale00
Il y a 4 ans, lorsque tu as subi ce traumatisme, ton cerveau, dans une réaction de défense, a "encapsulé" tout cela pour t'éviter une trop forte souffrance. C'est une réaction normale de survie et de préservation.
Mais, même dans une capsule, cette histoire est en toi et fait partie de toi, et le traumatisme est assez puissant pour déclencher des troubles tels que l'anorexie ou la boulimie (qui sont deux expressions d'une même maladie) ou un blocage dans ta vie sexuelle.
Cette histoire te ronge et, quelle que soit la méthode que tu adoptes par rapport à cela, tu ne pourras jamais l'oublier. Par contre, le fait d'en parler, avec ta mère, avec des psychothérapeutes, te permet de verbaliser ta souffrance, de te positionner correctement par rapport à ce que tu as subi, d'affronter tes démons et te mettre en position de vivre avec ce souvenir sans subir de souffrance insurmontable.
Je pense qu'il est très important que tu continues le travail que tu as engagé et, même si le fait de "déterrer" cette histoire te causes de grosses souffrances, cela va te permettre de, enfin, digérer ce qui s'est passé et te tourner vers l'avenir.
Concernant la personne qui a profité de toi, je comprends parfaitement ta crainte de l'affronter. Tu peux lui écrire... Raconte-lui ce que tu as ressenti, l'image que tu as de lui, les années que tu viens de vivre...
Si tu te sens suffisamment forte, tu peux, effectivement, intenter une action en justice. Le fait qu'il soit puni pour ses actes peut t'aider à avancer, à tourner la page.
Et, surtout, dans cette histoire, n'oublie jamais que tu es une victime. Tu ne dois pas avoir honte de ce qui t'est arrivé, car tu n'y es pour rien.
Je te souhaite beaucoup de courage et, surtout, ne lâche pas l'affaire : c'est en persévérant que tu arriveras à expulser ton mal-être, et tes souffrances actuelles s'estomperont.
Durant ce combat, appuie-toi autant que possible sur ta famille, tes amis, tous tes proches qui, par leur présence, sauront te donner le courage de continuer.
Gégé
Il y a 4 ans, lorsque tu as subi ce traumatisme, ton cerveau, dans une réaction de défense, a "encapsulé" tout cela pour t'éviter une trop forte souffrance. C'est une réaction normale de survie et de préservation.
Mais, même dans une capsule, cette histoire est en toi et fait partie de toi, et le traumatisme est assez puissant pour déclencher des troubles tels que l'anorexie ou la boulimie (qui sont deux expressions d'une même maladie) ou un blocage dans ta vie sexuelle.
Cette histoire te ronge et, quelle que soit la méthode que tu adoptes par rapport à cela, tu ne pourras jamais l'oublier. Par contre, le fait d'en parler, avec ta mère, avec des psychothérapeutes, te permet de verbaliser ta souffrance, de te positionner correctement par rapport à ce que tu as subi, d'affronter tes démons et te mettre en position de vivre avec ce souvenir sans subir de souffrance insurmontable.
Je pense qu'il est très important que tu continues le travail que tu as engagé et, même si le fait de "déterrer" cette histoire te causes de grosses souffrances, cela va te permettre de, enfin, digérer ce qui s'est passé et te tourner vers l'avenir.
Concernant la personne qui a profité de toi, je comprends parfaitement ta crainte de l'affronter. Tu peux lui écrire... Raconte-lui ce que tu as ressenti, l'image que tu as de lui, les années que tu viens de vivre...
Si tu te sens suffisamment forte, tu peux, effectivement, intenter une action en justice. Le fait qu'il soit puni pour ses actes peut t'aider à avancer, à tourner la page.
Et, surtout, dans cette histoire, n'oublie jamais que tu es une victime. Tu ne dois pas avoir honte de ce qui t'est arrivé, car tu n'y es pour rien.
Je te souhaite beaucoup de courage et, surtout, ne lâche pas l'affaire : c'est en persévérant que tu arriveras à expulser ton mal-être, et tes souffrances actuelles s'estomperont.
Durant ce combat, appuie-toi autant que possible sur ta famille, tes amis, tous tes proches qui, par leur présence, sauront te donner le courage de continuer.
Gégé
Merci beaucoup et tu as raison je sens déjà une différence entre le moment où je l ai révélé à mes parents et à ma psy et mnt.Même si j y pense très régulièrement dans la journée et que je fais encore des cauchemards à ce sujet bah je me rend compte que j aurais pas pu me voilé la face toute ma vie et que d en parlé me permet de me libéré un peu de l' emprise que cette évènement avait sur moi.Merci encore pour vos conseils.
jessica
jessica
4 oct. 2010 à 11:00
jessica
25 mars 2011 à 21:23
J'ai presque 36 ans et cela m'est arrivé aussi.
Depuis plus de 20 ans, je fais semblant que cela n'est jamais passé et personne n'en a rien su jusqu'il y a 15 jours. Conclusion, je n'ai jamais su construire une vie amoureuse stable. Je suis une éternelle angoissée à la limite de la "parano". Je vérifie que les portes de chez moi sont bien toutes fermées 4 à 5 fois sur la soirée, jusqu'à fermer à clé les pièces de l'étage (pourtant inaccessibles) au cas où quelqu'un s'introduirait chez moi. Je refuse ma féminité tout en voulant l'accepter. Je travaille comme une dératée (je ramène du travail chez moi le soir et le we) pour éviter de trop penser. Je ne m'occupe pas de moi. Pendant ma jeunesse, j'ai une vie sexuelle très chaotique. Et le pire, j'ai un mal de chien à avoir confiance en qui que ce soit.
Si j'ai décidé d'en parler, c'est parce que je suis en train d'avoir mille et un petits symptômes physiques très génants quotidiennement au système digestif et à la bouche. C'est mon corps qui est en train de me dire : "Tu as quelque chose sur le ventre, dis-le". Enfin, c'est comme cela que je le ressens.
Alors Jessica continue sur ta lancée... N'attends pas comme moi plus de 20 ans pour te "débarasser" de ce poids. Courage.
S.