Infarctus

amartin0510 - 22 août 2010 à 12:03
DCI Messages postés 88495 Date d'inscription mercredi 30 avril 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 22 décembre 2024 - 23 août 2010 à 14:07
Bonjour,
Ma maman est décédée récemment d'un infarctus du myocarde. Dix jours avant son décès, elle avait eu une forte douleur à la poitrine côté G et s'était rendue à l'hôpital qui l'avait laissée sortir le soir même après une batterie d'examens et un RDV prévu avec le cardiologue 8 j + tard, soit 2 j avant son décès. Le cardiologue était informé de cet accident (il a suspecté une crise d'Angor) et elle lui a également fait part de son état : essoufflement très caractérisé depuis 15 j (elle ne pouvait + monter un escalier sans faire une pause au milieu) et inquiétude suite à cette forte douleur thoracique de plusieurs heures (elle lui a dit craindre un infarctus).
L'examen s'est révélé à peu près satisfaisant sauf une modification de la repolarisation (c'est ce qui figure dans le compte rendu) et l'impossibilité de faire le test d'effort (ma mère m'avait raconté qu'elle avait commencé à pédaler et que très vite, elle avait dû abandonner). A l'issue de la consultation chez le cardiologue, ma mère est ressortie avec une diminution de la posologie de son traitement (un bilan, suite à la diminution de la posologie, devait être fait 4 j + tard avec le généraliste, c'est ma mère qui me l'a dit mais cela ne figure pas dans le CR) et avec un CR pour le généraliste (conclusion du CR : "le bilan cardio-vasculaire montre une modification de la repolarisation, par ailleurs la douleur est suspecte d'Angor on voit rapidement à l'épreuve d'effort et nous verrons la meilleure conduite à tenir, en attendant : si récidive : Natispray et biologie des facteurs de risque").
Ma mère est décédée 2 j + tard. Sans remettre en cause le corps médical, je suis un peu surprise par : 1) l'absence de précautions à prendre (le cardiologue ne lui a même pas conseillé d'avoir le tél à proximité de son lit pour appeler les secours),
2) la poursuite de la Flecaïne alors qu'elle avait une tendance à l'hypokaliémie sous Aldactazine (elle prenait ce médicament car hypertension) et avait eu cette forte douleur à la poitrine 8 j avant,
3) la non anticipation du réel danger (n'était-il pas nécessaire de l'orienter vers un centre de rééducation cardiaque ou de lui implanter un défibrillateur automatique ?).
Merci pour vos réponses.
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1 réponse

DCI Messages postés 88495 Date d'inscription mercredi 30 avril 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 22 décembre 2024 37 726
23 août 2010 à 14:07
Bonjour,

"...modification de la repolarisation (c'est ce qui figure dans le compte rendu) et l'impossibilité de faire le test d'effort ..."

Habituellement en pareil cas, une coronarographie est programmée. Et le plus souvent dans les meilleurs délais voire en urgence.

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