ESPERANZA

Résolu
ESPERANZA - 31 mai 2010 à 22:06
 Sally - 2 juin 2010 à 07:41
Bonjour,
Je viens d'avoir 22 ans et il y a 8 mois ma gynéco a dessellé une tache sur mon col... La suite vous la connaissez... Je suis porteuse du papilluma virus...

J'ai subit une résection légère de mon col utérin (très douloureuse sur un plan psychologique) mais néanmoins très satisfaisant pour ma gyneco...

3 mois après j'ai subit de nouveaux examens (frottis) le virus est toujours présent... Ma gynéco souhaiterai que j'effectue un laser sur cette même partie... J'ai donc recontacté mon chirurgien qui se refuse de pratiquer ce laser...

J'ai 22 ans et je redoute qu'on m'enlève mon plus beau rêve, celui de devenir un jour maman... J'ai rencontré quelqu'un depuis 5 mois, qui partage ma peine et qui a pris la risque d'être lui même porteur du virus "en m'aimant".

Je consulte a nouveau ma gynéco dans deux semaines pour évaluer la progression ou la disparation (dans un idéal certain) de ce virus... J'ai une sacrée boule au ventre... J'ai lu bcp d'articles afin de ne pas m'illusionner, ma crainte n'est pas tellement de mourir, c'est de vivre en me sentant à moitié exister...

Je suis étudiante monitrice éducatrice et je suis au regret de constaté après diverses expériences sur le terrain que la prévention reste mince chez les adolescentes et que les hommes de tout ages confondus n'ont pas même connaissance de tous ce que peux impliquer un rapport sexuel non protégé; d'autant plus qu'il n'existe pas de tests fiable a ce jour pour desseller chez les hommes (qui sont porteurs sain) la maladie...

Alors comment peuvent ils même y penser, s'y pencher, ne pas s'en désintéresser... C'est mon petit coup de geule, ma façon à moi de pleurer...

Ma question aujourd'hui est assez radicale compte tenue du peu que je sais en cet instant de la progression de ce virus dans mon corps: SI UNE ABLATION TOTALE DE MON COL UTÉRIN DEVAIT A ÊTRE ENVISAGER, AU DELÀ DE LA RECONSTITUTION DES VOIX VAGINALES, Y A T'IL UNE RECONSTITUTION SUFFISAMMENT ÉTUDIÉE DU COL UTÉRIN POUR ENVISAGER D'AVOIR UN JOUR DES ENFANTS???

Merci pour vos réponses.

Alison.D

3 réponses

La première chose à te dire, c'est que ce virus n'est pas obligatoirement synonyme de cancer du col, contrairement à ce que beaucoup de gens croient actuellement, en raison du bombardement médiatique et publicitaire autour du vaccin. Par conséquent, il n'est sans doute pas nécessaire d'envisager des solutions aussi radicales que celles dont tu parles : recontacte ton chirurgien et demande-lui de t'expliquer plus en détail.
Personne ne t'a donc diagnostiqué de cancer, et il n'est donc pas nécessaire d'envisager la moindre ablation de quoi que ce soit. D'autant que seule une partie des cancers utérins sont causés par ce virus.
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Sally,

Merci pour ta lecture attentive et pour tes réponses un peu catégoriques.
Ta précision concernant le virus porte néanmoins mon intérêt vu que je ne le savais pas.
Donc, je me répète: On m'a diagnostiqué un cancer y a 8 mois, j'ai donc subit une résection légère (minime pour ne pas trop abimer mon col), et comme le virus est toujours présent 6 mois après, je suis en droit (me semble t'il) d'envisager le meilleur comme le pire, et de m'interroger... D'autant plus que ma gynéco craint que le cancer ne se répande d'avantage et que mon chirurgien ne veux pas prendre le risque d'un laser... Ils ne savent que faire du à mon âge et à ma volonté d'avoir des enfants. Coordialement. Alison.D
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Tu continues à confondre cancer et virus. Sans doute à cause de ce que ta gynéco te dit. A ta place, je parlerais à ton chirurgien, celui qui ne voit pas l'utilité de t'opérer encore et je lui demanderais les coordonnées d'un bon gynéco. Et surtout, je demanderais clairement à avoir les résultats des prélèvements : c'est une opération qui était destinée à enlever les excroissances dues au virus ou ils ont trouvé des cellules cancéreuses? L'accès du patient à l'information est un droit et les explications aussi.
A mon avis, s'il y avait encore des cellules cancéreuses (pas des traces du virus), ton chirurgien opèrerait ; ou serait envisagée une autre thérapie anticancéreuse.
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