Comment aborder la maladie avec ma mère?

saline - 15 janv. 2010 à 06:28
 saline - 16 janv. 2010 à 02:27
Bonjour,

Depuis le mois d'août 2007 et sans aucun symptomes, ma mère apprit qu'elle avait une masse cancéreuse de 10 cm au rein gauche avec des taches aux poumons. Depuis, elle a eu des traitements tels que le Sutent, l'Antixinib et le dernier qu'elle n'a pas pu tolérer, le Nexavar à 800 ml. Son oncologue dit qu'il ne reste plus beaucoup de choix de traitements. Dernièrement, ma mère me dit des choses comme si elle me préparait tranquillement à son départ. Exemple: J'me suis acheté des bas, comme ça, si je vais à l'hôpital, j'en aurai. Je vais me faire une petite valise, si je suis hospitalisée, elle sera préparée. Je ne sais pas comment aborder le sujet de la mort, ou de comment elle se sent face à sa maladie? Elle vit ça beaucoup en dedans, moi, je trouve difficile de rester avec toutes mes questions. Pouvez-vous me donner des idées?

Merci,

Saline
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1 réponse

celinedordogne
15 janv. 2010 à 14:01
Bonjour,

Moi mon père à un cancer. Je lui en ai toujours parlé de manière normal comme tout autre maladie. A l'annonce des mauvaises nouvelles, on en parle ensemble même si c'est lui qui choisit ce qu'il veut faire.
Pas de tabou permet de mieux vivre la situation et de ne pas être mal à l'aise. Demandez lui comment elle trouve les traitements, si elle trouve que ça marche...
Bon courage
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Bonjour,

Je te remercie de ton message. Quel genre de cancer à ton papa? Avant Noël, j'ai pris soin de ma mère, car le Nexavar 800 ml lui a causé des brûlures aux mains et aux pieds ainsi qu'au cuir chevelu. Elle a dû être hospitalisée pendant 3 jours. Je lui ai demandé comment elle se sentait, et je lui ai dit que si elle décidait d'arrêter le traitement, je la respecterais dans sa décision, car c'est sa maladie, et c'est elle qui la gère. Depuis le 17 décembre dernier, elle a arrêté ce traitement, et elle a une grosse sinusite. Elle va reprendre le Nexavar mais à 400 ml et non à 800 ml. Cependant, je doute qu'elle puisse le tolérer, et il ne reste qu'un autre traitement après celui-là. Je vois l'anxiété dans son regard, et je lui demande comment elle se sent, mais ma mère est une femme qui ne veut pas qu'on s'inquiète d'elle. Ce n'est pas facile pour elle, mais ni pour moi, mon papa et mes frères Toutefois, on garde notre sourire et notre amour envers elle.

Bon courage et bonne guérison à ton papa!

Saline,
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