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7 réponses
J'ai du faire une hdt aussi il y a un an ! on s'en veut terriblement et au début la personne nous en veut aussi ! mais vous avez fait la seule chose possible dans cette situation et la meilleure pour votre frere ! il s'en rendra compte un jour et l'essentiel c'est que vous, vous en soyez persuadée aussi !
La bouffée délirante est souvent un episode unique alors de la patience et du courage.... à tous les deux !
La bouffée délirante est souvent un episode unique alors de la patience et du courage.... à tous les deux !
bonjour a tous merci pour vos messages de soutien. 14 mois apres la bda de mon frere je voulais vous donner de ses nouvelles.
10 mois de traitements avec consultation psychiatrique et un retablissement tres lent, il n a toujours pas repris le travail, a perdu confiance en lui, ne sort plus mais a retrouve le sourire.
j ai du a l epoque le faire hospitaliser contre son gre, il m en a voulu je m y attendais j en ai souffert et j en souffre encore, et malgre cette culpabilite je sais que j'ai fait le bon choix car nous sommes redevenu complice. je rejoins E.S sur le fait que le milieu familial est le meilleur des remedes pour aller vers la guerison.
merci a zizou, cel 17430, lafouine, tashi, kakou et murphy.
catherine
10 mois de traitements avec consultation psychiatrique et un retablissement tres lent, il n a toujours pas repris le travail, a perdu confiance en lui, ne sort plus mais a retrouve le sourire.
j ai du a l epoque le faire hospitaliser contre son gre, il m en a voulu je m y attendais j en ai souffert et j en souffre encore, et malgre cette culpabilite je sais que j'ai fait le bon choix car nous sommes redevenu complice. je rejoins E.S sur le fait que le milieu familial est le meilleur des remedes pour aller vers la guerison.
merci a zizou, cel 17430, lafouine, tashi, kakou et murphy.
catherine
Bonjour Catherine,
J'ai fait à l'age de 17, 5 une bouffée délirante qui a durée 6 mois et n'a pas été soignée. Elle a commencé brutalement et s'est arrétée tout aussi brutalement. J'ai pas mal de souvenirs de cette époque- un mélange d'euphorie, mais surtout de torture atroce, de peur, de confusion totale, d'expériences étranges.
J'ai réussi durant cette période à continuer mes études, mème si mes résultats se sont rapidement dégradés. Et il m'étais possible de garder face au monde extérieur une certaine facade de normalité.
Ma famille a pudiquement regardé ailleurs et m'a laissée délirer à mon aise.
A coté du délire, j'avais une anorexie, et un insomnie- j'arrivais à dormir deux heures par nuit, le délire continuait durant mon sommeil.
Il m'est resté durant des années un déséquilibre de l'humeur avec une tendance maniaco-dépressive, qui s'est lentement améliorée pour finir par disparaitre- sans médication.
J'ai laissé passer un peu de temps avant d'essayer de comprendre ce qui m'était arrivé, ayant peur de retomber dans un délire semblable. Je pensais alors étre passée prés de la folie, et non d'avoir été dans la folie.
Catherine, j'ai trois enfants maintenant jeunes adultes, sans tendances déirantes ozu psychotiques. Mais je m'étais promis que si l'un d'eux auraient fait une bouffée délirante, je l'aurait fait hospitalisé. De part mon expérience, je sais que c'est l'entrée dans l'horreur, dans une douleur psychique aigue et torturante, avec des risques élevés de suicide. Mème si les traitements peuvent induire chronicité d'une dépendance aux médicaments. J'essayerais de trouver un bon psychiatre pour lui.
J'ai eu beaucoup de chance. Je suis passée plusieurs fois près de la mort. C'est un grand risque.
Bon courage Catherine, et ne te tortures pas trop à cause de ta décision. J'ai pardonné à ma famille, mais c'est quand mème le signe d'une grande négligeance que de ne pas aider un des proches en souffrance et en danger., et qui est incapable de prendre lui-mème la décision de se soigner.
Marie-Christine
J'ai fait à l'age de 17, 5 une bouffée délirante qui a durée 6 mois et n'a pas été soignée. Elle a commencé brutalement et s'est arrétée tout aussi brutalement. J'ai pas mal de souvenirs de cette époque- un mélange d'euphorie, mais surtout de torture atroce, de peur, de confusion totale, d'expériences étranges.
J'ai réussi durant cette période à continuer mes études, mème si mes résultats se sont rapidement dégradés. Et il m'étais possible de garder face au monde extérieur une certaine facade de normalité.
Ma famille a pudiquement regardé ailleurs et m'a laissée délirer à mon aise.
A coté du délire, j'avais une anorexie, et un insomnie- j'arrivais à dormir deux heures par nuit, le délire continuait durant mon sommeil.
Il m'est resté durant des années un déséquilibre de l'humeur avec une tendance maniaco-dépressive, qui s'est lentement améliorée pour finir par disparaitre- sans médication.
J'ai laissé passer un peu de temps avant d'essayer de comprendre ce qui m'était arrivé, ayant peur de retomber dans un délire semblable. Je pensais alors étre passée prés de la folie, et non d'avoir été dans la folie.
Catherine, j'ai trois enfants maintenant jeunes adultes, sans tendances déirantes ozu psychotiques. Mais je m'étais promis que si l'un d'eux auraient fait une bouffée délirante, je l'aurait fait hospitalisé. De part mon expérience, je sais que c'est l'entrée dans l'horreur, dans une douleur psychique aigue et torturante, avec des risques élevés de suicide. Mème si les traitements peuvent induire chronicité d'une dépendance aux médicaments. J'essayerais de trouver un bon psychiatre pour lui.
J'ai eu beaucoup de chance. Je suis passée plusieurs fois près de la mort. C'est un grand risque.
Bon courage Catherine, et ne te tortures pas trop à cause de ta décision. J'ai pardonné à ma famille, mais c'est quand mème le signe d'une grande négligeance que de ne pas aider un des proches en souffrance et en danger., et qui est incapable de prendre lui-mème la décision de se soigner.
Marie-Christine
Bonjour Catherine
rassure-toi, tu as fais une démarche courageuse et nécessaire.
Moi-mème j'ai fait à 17 ans une bouffée délirante. Je m'étais déja avant isolée. Ma famille n'est pas intervenue et j'ai pu délirer en toute" tranquillité" durant 6 mois. La plupart du temps, ce fut l'enfer et j'ai beaucoup pensé au suicide. J'ai eu de la chance et j'ai guéri spontanément, mais je me suis promis que si l'un de mes enfants est lui aussi atteint de cette maladie, je ne le laisserai pas sans soins, et au besoin, le ferai hospitaliser de force. Heureusement, mes trois enfants vont bien. Et moi aussi, je n'ai plus connu d'épisodes psychotiques depuis.
rassure-toi, tu as fais une démarche courageuse et nécessaire.
Moi-mème j'ai fait à 17 ans une bouffée délirante. Je m'étais déja avant isolée. Ma famille n'est pas intervenue et j'ai pu délirer en toute" tranquillité" durant 6 mois. La plupart du temps, ce fut l'enfer et j'ai beaucoup pensé au suicide. J'ai eu de la chance et j'ai guéri spontanément, mais je me suis promis que si l'un de mes enfants est lui aussi atteint de cette maladie, je ne le laisserai pas sans soins, et au besoin, le ferai hospitaliser de force. Heureusement, mes trois enfants vont bien. Et moi aussi, je n'ai plus connu d'épisodes psychotiques depuis.
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les medecins vont surement dianostiquer quelque chose car cela n est pas normal mais crois moi que ton frer te remercira car meme au fond de lui il devez pas etre bien...je trouve sa bien de ta part car peu de gens le fond
lafouine.
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15 déc. 2009 à 09:59
15 déc. 2009 à 09:59
Bonjour
On peut dire qu'il a une sœur super.!!
Prendre soin de lui comme ça.
Prendre l'initiative de faire une hospitalisation comme ça.
C'est vraiment de l'amour fraternelle.
Et tu n'as pas eu de mal avec les protocoles ?
Ce n'est pourtant pas une chose facile a faire.
Tu sais les bouffées délirante peuvent être du a pas mal de sorte de maladie.
Justement la bas ,il vont chercher pourquoi.
Et le soigner pour sa maladie.
Après il sera bien.
Il t'en voudra peut être.
Mais il comprendra que c'est par amour pour lui.
courage ,et encadre le.
a+
On peut dire qu'il a une sœur super.!!
Prendre soin de lui comme ça.
Prendre l'initiative de faire une hospitalisation comme ça.
C'est vraiment de l'amour fraternelle.
Et tu n'as pas eu de mal avec les protocoles ?
Ce n'est pourtant pas une chose facile a faire.
Tu sais les bouffées délirante peuvent être du a pas mal de sorte de maladie.
Justement la bas ,il vont chercher pourquoi.
Et le soigner pour sa maladie.
Après il sera bien.
Il t'en voudra peut être.
Mais il comprendra que c'est par amour pour lui.
courage ,et encadre le.
a+
Bonjour,
c'est vrai que tu as eté admirable avec ton frère. Il y a beaucoup de personnes qui s'éloignent des personnes atteintes de troubles psychologiques. C'est clair aussi que les relations sont difficiles dans ce contexte, mais tu as fait pour le mieux, et il ne peu pas t'en vouloir pour celà.
bonne chance pour la suite des evenements
c'est vrai que tu as eté admirable avec ton frère. Il y a beaucoup de personnes qui s'éloignent des personnes atteintes de troubles psychologiques. C'est clair aussi que les relations sont difficiles dans ce contexte, mais tu as fait pour le mieux, et il ne peu pas t'en vouloir pour celà.
bonne chance pour la suite des evenements
bonjour,
Je voudrais ajouter un commentaire en plus de tous ceux mentionnés plus haut, je crois que tu as un courage extrème d'hospitaliser ton frère, il s'est passé la même chose avec ma fille mais malheureusement nous n'avons pas pu la faire hospitaliser car il fallait que ce soit à tout prix son frère qu'il le fasse, il est rentré de l'étranger spécialement pour cela, au début il s'est culpabilisé mais quand il a vu les résultats 8 mois aprés cela la conforter dans la décision qu'il a du prendre. Sans hospitalisation le patient ne peut pas s'en sortir car il existe un véritable entourage médical qui peut meusurer l'ampleur de sa bouffée et le traitement le mieux adapté car guérir cela est possible, la preuve ma fille s'en est sortie mais il faut éviter les rechutes, cette maladie est sans conséquence mais pas sans lendemain, c'est pourquoi un bon entourage et une bonne médication que seul les médecins spécialisés, a priori les psychiatres peuvent apporter au malade est essentiel et nécessaire. Mais surtout si tu peux le faire hospitaliser dans une clinique ceci est un bon remêde car l'entourage est plus doux et plus disponible car en milieu hospitalier (hopital psychiatrique publique) malheureusement les patients sont traités comme des numéros et de la marchandise car pour cette maladie il faut beaucoup de présence du personnel ou une véritable confiance s'établit peu à peu car il ne faut pas oublier que le malade n'a plus ses repères. Et surtout va le voir souvent car il aura besoin de s'attaccher à son milieu familial car dans ce cas les patients atteints de cette maladie sont pris de panique un visage familier est toujours réconfortant. Bon courage à toi. E.S.
Je voudrais ajouter un commentaire en plus de tous ceux mentionnés plus haut, je crois que tu as un courage extrème d'hospitaliser ton frère, il s'est passé la même chose avec ma fille mais malheureusement nous n'avons pas pu la faire hospitaliser car il fallait que ce soit à tout prix son frère qu'il le fasse, il est rentré de l'étranger spécialement pour cela, au début il s'est culpabilisé mais quand il a vu les résultats 8 mois aprés cela la conforter dans la décision qu'il a du prendre. Sans hospitalisation le patient ne peut pas s'en sortir car il existe un véritable entourage médical qui peut meusurer l'ampleur de sa bouffée et le traitement le mieux adapté car guérir cela est possible, la preuve ma fille s'en est sortie mais il faut éviter les rechutes, cette maladie est sans conséquence mais pas sans lendemain, c'est pourquoi un bon entourage et une bonne médication que seul les médecins spécialisés, a priori les psychiatres peuvent apporter au malade est essentiel et nécessaire. Mais surtout si tu peux le faire hospitaliser dans une clinique ceci est un bon remêde car l'entourage est plus doux et plus disponible car en milieu hospitalier (hopital psychiatrique publique) malheureusement les patients sont traités comme des numéros et de la marchandise car pour cette maladie il faut beaucoup de présence du personnel ou une véritable confiance s'établit peu à peu car il ne faut pas oublier que le malade n'a plus ses repères. Et surtout va le voir souvent car il aura besoin de s'attaccher à son milieu familial car dans ce cas les patients atteints de cette maladie sont pris de panique un visage familier est toujours réconfortant. Bon courage à toi. E.S.