En pleine détresse

Philorix - 17 sept. 2009 à 22:59
 Utilisateur anonyme - 20 sept. 2009 à 11:08
Bonjour,

Je souffre, je suis en pleine détresse.

Voici ma médiocre histoire :

Voilà quelques années une nouvelle et jeune collège de travail est arrivé dans la société dans laquelle je travail. Je l’ai tout de suite trouvée charmante et pétillante, et j’ai senti en moi venir des sentiments que je n’avais pas connus depuis longtemps. Mais à l’époque elle avait un ami et puis il faut le dire j’ai 15 ans de plus qu’elle, alors je me suis fait violence pour restreindre mes sentiments, mon poste de travail a changé d’enlacement pour un autre immeuble, cela a facilité les choses.

Nous nous côtoyons lors de réunions de travail et à chaque fois je ressens cette attirance pour elle. Un jour nos regards se sont croisés, nous nous somme regardé et souris longuement, cela m’a transporté.

L’année dernière en fin d’année l’ors d’un repas de midi entre collègue, elle était là et comme chaque année il y a une soirée d’entreprise elle m’a demandé si je comptais y aller, comme je ne voulais pas y aller j’ai répondu non, puis elle a insisté pour que j’y aille et moi comme un con j’ai fermement confirmé que je n’irais pas. A ce moment là je n’ai pas trop réalisé toujours persuadé que cet amour était impossible pour quantité de raisons. Enfin… C’est ce que je me racontais à moi-même.

Plus tard j’ai appris qu’a cette époque elle était séparée de son ami, mais que maintenant elle voyait à nouveau quelqu'un…

Puis voici quelque semaine mon lieu de travail à ne nouveau changé et je me retrouve sur le même plateau qu’elle, à quelques mètres.

Et maintenant je meurs.

Depuis quelque semaine je suis en permanence dans un sentiment amoureux qui me torture et qui est totalement incontrolable. Je me réveil en pleine nuit, je ne mange plus, j’ai perdu plusieurs kilo, quant je rentre chez moi je pleure de frustration.

Cela m’a amené à avoir une réflexion sur moi-même et je me suis rendu compte que cette violence que je me suis faite à moi-même sous des prétextes de morale ou de vertu n’est en faite rien d’autre que de la lâcheté.

Je suis un lâche.

Il faut dire que je suis quelqu’un de solitaire, sans ressentir de solitude. Mais en faite je ne suis qu’un lâche qui refuse la vie de peur de prendre des coups ou de dévoiler ses défauts ou je ne sais quoi d’autre.

Je me rends contre de ma médiocrité en matière de rapport humain.

Je me suis conduit envers elle comme un goujat en refusant son invitation, je revois son expression à ce moment et cette image me torture.
En ce moment elle est en congés, je pense quelle est avec son ami. Quant elle rentrera je vais peut être essaierez de lui parler en privé pour au moins m’excuser. Je sais que si les circonstances s’y prêtent et que je lui avoue mon amour l’émotion me submergera, enfin je crois.

Mais j’ai aussi peur du ridicule, j’ai conscience de l’emballement de mes sentiments du fait mon isolement et de l’enfermement en moi-même de mes émotions. J’ai éloigné tout le monde de moi je n’ai personne à qui parler, je n’avais pas ressenti la solitude depuis des années.

Je ne vois pas d’issu, je pense que je vais quitter mon travail, mes journées sont insupportables. Alors que cela n’est pas dans ma nature, j’ai même regardé le suicide d’une manière différente, j’y vois là une solution apaisante, mais je ne le ferais pas.

Ecrire ses quelques lignes, m’a fait du bien et la douleur c’est apaisé, mais voilà que maintenant je la regrette, j’espère quelle reviendra, je ne veux plus de l’isolement et de la froideur dans laquelle je vie, je voudrais vivre et aimer.
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5 réponses

Utilisateur anonyme
17 sept. 2009 à 23:18
Bonsoir Philorix,

On se calme... Déjà, lorsque tu la verras, ne va pas lui parler de tes sentiments. retour de congés, absente depuis un moment, elle ne va trop comprendre suite à précédent comportement.

Autant t'excuser poliment, de préférence en accrochant un sourire à ton visage, et pourquoi pas, lui préciser qu'effectivement tu t'es mal comporté et que pour réparer tu l'inviterais bien à déjeuner...

Tu as peut-être 15 ans de plus qu'elle, mais tu as réagis comme un ado. C'est-à-dire comme nous tous lorsque l'on a le cœur qui fait badaboum...

Alors reprends ton souffle, dédramatise, et profite de la vue de cette jolie femme...

Cela m’a amené à avoir une réflexion sur moi-même et je me suis rendu compte que cette violence que je me suis faite à moi-même sous des prétextes de morale ou de vertu n’est en faite rien d’autre que de la lâcheté.

Pas faux ce que tu dis. Sous couvert de morale et de vertu, certains hommes cachent une peur. Je n'irai pas jusqu'à la lâcheté, mais plutôt la peur de l'inconnu et de se planter.

Mais tant que tu ne le fais pas, tu ne peux jurer de rien... ;-)
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Bonjour Philorix,

J'étais à peu près dans le même cas que toi, moi je n'avais que 22 ans quand m'a pris l'envie de dire à l'homme que j'aimai mes sentiments! Je m'explique après plusieurs relations qui n'ont jamais duré longtemps, je voulais absolument me caser et fonder ma famille et il y avait cet homme que j'ai connue et avec qui je suis resté en contact de temps en temps ont s'écrivaient pour les fêtent mais à l'époque, je ne voyais rien d'autre qu'un bon copain et puis du jour au lendemain, je pensé de plus en plus à lui, ce qu'il faisait, s'il était avec quelqu'un.....
Et un jour je lui est écrit, je lui est avoué ce que je rensentais pour lui par contre ce que je ne savais pas c'est qu'il était avec quelqu'un et je ne voulais pas jouer la briseuse de ménage, il a accepter de venir me voir et d'en parler, la chance pour moi c'est qu'il avait les mêmes sentiments que moi, ce n'étais pas du sérieux avec son ex et on s'est mis ensemble, cela fait 10 ans et on a deux enfants. Ce que je veux te dire c'est au diable les politesses et parle lui de tes sentiments, je pense qu'il ne faut pas passer par 4 chemins, avoue lui, parlez-en, je pense qu'elle ne verra pas d'inconvénient à te parler et comme ça tu seras fixé une bonne fois.
Je te souhaite bon courage.
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Merci pour ces réponses sarahmoon, et chris.

Encore une semaine a attendre son retour.

Je me fais les pires scénarios, je la vois revenir et annoncer qu'elle va se marier, ou qu'elle est enceinte... Si je survis à cela je sais que je vais me ratatiner et redevenir aussi sec qu’avant et cela je ne le veux plus.

Je n'arrête pas de rabâcher mes erreurs et d’imaginer des conversations avec elle que je n’ai jamais eu ou pas encore eu. C'est malsain car se monologue avec moi même me coupe de la réalité.
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Utilisateur anonyme
19 sept. 2009 à 16:50
Re,

C'est bizarre, parce que tu t'attends au pire avec cette femme, tu as un œil très pessimiste... Tu sais que ton interlocutrice peut le sentir ça...
En dehors de t'excuser poliment, ce qui la touchera, laisse faire le hasard. Peut-être qu'elle prendra à nouveau les devants. Déjà sûr, elle demandera pourquoi tu t'excuses, et la conversation sera lancée. À toi d'être "captivant"...

Et arrête le monologue. C'est une prise de chou.
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re sarahmoon,

« C'est bizarre, parce que tu t'attends au pire avec cette femme, »

Je ne m'attends à rien de mal de sa part, elle n'a strictement rien a se reprocher, si l’histoire avec son ami est sérieuse ou si dans tous les cas elle me repousse, jamais je ne lui reprocherais quoi que ce soit.

Mais c'est vrai que je suis très pessimiste, objectivement je ne vois pas d'issu heureuse pour moi à cette histoire. Et je suis pris dans une dualité avec d’un coté cette attitude raisonnée qui a toujours été la mienne et qui m’a conduit là où j’en suis. Et de l’autre coté mon désir de bonheur et mes sentiments très forts pour elle que je ne veux plus faire taire.

Je m’en veux terriblement d’avoir laissé passer la chance qui m’a été donné. J’ai terriblement honte de ma lâcheté. Quelle qu’aurait pu être l’issu de notre histoire, au moins elle aurait été et vivre c’est cela.
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Utilisateur anonyme
20 sept. 2009 à 11:08
Re Philorix,

objectivement je ne vois pas d'issu heureuse pour moi à cette histoire.
Il ne nous arrive que ce que l'on redoute.

Quelle qu’aurait pu être l’issu de notre histoire, au moins elle aurait été et vivre c’est cela.
Ah, enfin.. on y arrive... ben voilà, tu as trouvé la solution à ta réponse. Vis ! L'attitude raisonnée ne convient pas aux sentiments. L'amour n'est pas une chose qui se raisonne mais qui se vit instinctivement.

Alors vas-y. Et mets tes regrets de côté. Peut-être que rien n'est perdu... Arrête d'angoisser avant l'heure. Tu as tout le temps pour cela.
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