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1 réponse
Utilisateur anonyme
30 août 2009 à 00:39
30 août 2009 à 00:39
bonjour
Ma meilleure amie s'est retrouvée dans cette état de santé à 52 ans. Elle a subit des chimios pour réduire une tumeur au cerveau. Il y a eu des moments où elle se sentait mieux, et là nous avons essayé de profiter avec une grande intensité des instants qui lui restaient. Nous ne savions pas combien de temps elle vivrait, mais j'ai toujours été présente à ses côtés, (elle habite à quelques maisons de chez moi). Elle a vécu 2 ans avec cette p. de maladie. Nous n'avons jamais abordé le sujet de la mort mais nous redoutions l'issue, même si quelque fois elle retrouvait un espoir dans une phrase équivoque d'un médecin, espoir que je ne partageais pas. Je savais qu'elle était condamnée compte tenu du stade 4 et de l'opération impossible. Et puis quand elle a trop souffert elle est repartie à l'hôpital, j'allais la voir presque tous les jours, mais impuissante et ne sachant plus lui parler, je ne voulais pas lui raconter des bobards mais je ne pouvais pas non plus lui dire qu'elle allait mourir. Pourtant j'aurais aimé aborder le sujet avec elle, j'attendais qu'elle le fasse mais peut-être attendait t'elle la même chose de moi.
Il faut être très présent, entourer la personne, essayer de lui donner des instants de bonheur, des petites joies. Mais pour le reste on ne sais pas combien de temps. Ce n'est pas le temps qui compte, le principal est que la personne que vous aimez ne souffre pas trop longtemps. J'ai souhaité que mon amie soit libérée de ses souffrances, j'ai souhaité qu'elle parte...
Je vous souhaite beaucoup de courage et soyez présents, n'ayez pas peur, pas de retenue.
Ma meilleure amie s'est retrouvée dans cette état de santé à 52 ans. Elle a subit des chimios pour réduire une tumeur au cerveau. Il y a eu des moments où elle se sentait mieux, et là nous avons essayé de profiter avec une grande intensité des instants qui lui restaient. Nous ne savions pas combien de temps elle vivrait, mais j'ai toujours été présente à ses côtés, (elle habite à quelques maisons de chez moi). Elle a vécu 2 ans avec cette p. de maladie. Nous n'avons jamais abordé le sujet de la mort mais nous redoutions l'issue, même si quelque fois elle retrouvait un espoir dans une phrase équivoque d'un médecin, espoir que je ne partageais pas. Je savais qu'elle était condamnée compte tenu du stade 4 et de l'opération impossible. Et puis quand elle a trop souffert elle est repartie à l'hôpital, j'allais la voir presque tous les jours, mais impuissante et ne sachant plus lui parler, je ne voulais pas lui raconter des bobards mais je ne pouvais pas non plus lui dire qu'elle allait mourir. Pourtant j'aurais aimé aborder le sujet avec elle, j'attendais qu'elle le fasse mais peut-être attendait t'elle la même chose de moi.
Il faut être très présent, entourer la personne, essayer de lui donner des instants de bonheur, des petites joies. Mais pour le reste on ne sais pas combien de temps. Ce n'est pas le temps qui compte, le principal est que la personne que vous aimez ne souffre pas trop longtemps. J'ai souhaité que mon amie soit libérée de ses souffrances, j'ai souhaité qu'elle parte...
Je vous souhaite beaucoup de courage et soyez présents, n'ayez pas peur, pas de retenue.