Fatiguée

Bonjour ou bonsoir à tous,
j'ai parcouru un peu le site pour voir ce que je pouvais y trouver parce qu'effectivement, j'ai des idées très sombres qui me traversent l'esprit ! Je suis une femme, j'ai eu 60 ans en février. je vais raconter le plus brièvement possible pkoi j'en suis là ! Enfant, j'ai été abusée par mon grand frère (9ans de plus que moi décédé à 50 ans et par mon grand père alcoolique. Je ne sais pas pkoi ma mère tenait absolument à m'emmener chez lui et ma grand mère passer quelques jours alors que je pleurais toutes les larmes de mon corps pour ne pas y aller !
je faisais semblant de tomber malade pour qu on revienne me chercher. En ce qui concerne mon frère, j'ai passé ma jeunesse à me cacher dans la maison. Il me savait phobique des araignées mais c est là que j'allais me planquer et il me trouvait dans l'atelier de mon père, derrière un tas de charbon dans la cave de la maison et j'étais tétanisée.
Pour faire cours, j'ai vu une psy en février l'an dernier parce que tout est remonté à la surface, si bien que je n'ai pu descendre dans la cave de ma propre maison. l'odeur, les murs, tout me ramenait a ma jeunesse ! j'ai sorti le lave vaisselle de ma cuisine pour y mettre une machine à laver neuve, je ne voulais surtout pas celle de la cave qui abritait pour moi des nids de ces bestioles et depuis plus d 'un an je n"y suis plus descendue. je vous passe le détail des angoisses. Par contre une chose me reste en tête, la psy m'a demandé si j'avais pensé que ma mère pouvait être au courant de tout cela, qu'elle mme aurait peut être subit de son père ou sa petite soeur qu elle a quasiment élevée. Pourquoi ? etait elle en danger chez son père ? moi je n'ai jamais parlé parce que mon grand père me disait que si je disais quoi que ce soit, mon père irait en prison, et mon papa, fallait pas y toucher. et cette phrase de la psy me trotte dans la tete et je n'arrive pas comprendre pkoi cela aurait pu etre le cas ! on emmene pas son propre enfant dans un traquenard normalement :(
Après une adolescence un peu complquée, je suis partie de la maison à 16 ans et j'ai trouvé du travail, les relations avec ma mère étaient difficiles jusqu au décès de ma grand mère.
je me suis installée avec un garçon et j'ai eu deux enfants.
ces enfants m'ont sauvée, je les ai aimés tellement en faisant tjrs attention de ne pas les étouffer. Pendant que je travaillais (dur) dans un grand hotel, le papa de mes enfants entamait des études qui allait assurer son avenir dans un confort pas trop dégueulasse et il est devenu psy. nous avons vécu 25 ans ensemble. Pas méchant mais super égoiste et centré sur lui même !
Moi en ayant commencé à travailler à 16 ans, j'ai toujours tout appris sur le tas, Cela ne m'a pas empeché de partir de notre foyer en laissant tout et surtout le choix aux enfants qui étaient dans l adolescence<; ils sont restés avec leur père (il etait resté dans une grande maison avec des finances plutot conséquentes et moi je me retrouvais en hlm, le choix a été vite fait pour les enfants, même si avec mes 1200 euros à l'époque, j'ai absolument souhaité verser une pension pour les enfants).
J 'ai déménagé pour me rapprocher de mon lieu de travail à cause de mes finances, j étais à 30km de mes enfants mais ils m'en voulaient d etre partie. j'ai bossé dans le social, pendant quelques années tout s est bien passé et en 2013 une nouvelle directrice qui a tout fait pour me virer et donner ma place à son protégé. gros burn out ! et là tout à commencé, pas bien, je vais chez le médecin j avais près de 20 de tension. Arret de travail et médicament pour calmer la tension.
je suis revenue à mon poste et c etait l enfer. j ai commencé a avoir des problèmes de thyroide, deux ans de traitement et on me l'a retirée. l'année suivante, on a enlevé la vésicule biliaire. c 'est à cette période que mon frère est décédée, ma mère l'année suivante et mon père deux ans plus tard. pour le travail cela s est réglé aux prud'hommes, elle est partie !
J'ai un petit frère et une grande soeur tous deux alcooliques. Les ponts sont coupés. début février 2019 je suis malade, plein de choses différentes.. chaque semaine je voyais le généraliste qui prolongeait mon arret de travai et me prescrivait du spasfon. je lui ai dit plusieurs fois que je connaissais mon corps et que je sentais que quelque chose de grave se passait et il riait ... mais non ca ira mieux dans quelques jours. le 22 février 2019 j y retourne, pareil, arret de travail et un médicament pour des douleurs. j avais du mal a respirer, je vomissais toutes les dix minutes, essouflée etc... en rentrant, je prends un cachet (anti inflammatoire) et voilà, la machine était lancée ! une violente douleur dans les cotes, je téléphone au samu qui me dit de trouver quelqu un pour m emmener aux urgences. Ce jour là, je n'avais que ma fille a contacter. a 13h10 1er hopital qui me dit qu ils saturent mais que je peux attendre sur une chaise mais jusqu à 22h au moins ! nous avons sillonné tous les hopitaux de la région, je me sentais partir et je voyais ma fille en panique. prise en charge a 21h15 dans le troisième hopital. perfusion pour soulager les douleurs mais ne sachant pas ce que j avais, on ne m a pas soulagé grand chose et lendemain matin scanner apres une douche. je précise la douche parce que je n'aurais normalement du faire aucun mouvement ! les résultats arrivent ! un caillot de sang s était formé sur la pointe de mon coeur et s est éparpillé dans mon corps (infarctus splénique de la rate) ! le foie, les reins, la rate, le coeur ont été touchés, une petite partie de celui ci est nécrosée. Direction en urgence dans un autre hopital qui n'a fait que confirmer ! direction de nouveau en urgence aux soins intensifs de celui qui allait me garder plusieurs jours
là on découvre une maladie génétique, un problème de protéines concernant la coagulation ou la fluidité du sang ! on m'annonce également une tumeur dans la vessie .....bref ils ont réglé le problème de sang, une prise de sang toute ma vie chaque mois et parfois, souvent mme, toutes les 72h parce que l équilibre est instable. J'ai été opérée d'une tumeur cancéreuse de la vessie juillet 2019 et une deuxième fois en novembre 2020. j avais insisté pour reprendre un mi temps thérapeutique pour ne pas rester prostrée chez moi et là est arrivé la covid. j ai perdu toutes mes forces, mon traitement pour la thyroide s est emballé aussi, j étais tjrs épuisée et je tombais souvent et ayant un anticoagulant, j'étais bleue, si bleue de partout que je devais aller vérifier réguièrement à l'hopital. voilà en gros, je vis avec une épée de damoclès sur la tete. je dois me faire opérer des mains en juillet, une et l autre ensuite.
donc voilà bcp de choses me sont remontées, j'ai fait un point sur ma vie qui n'a pas été super positif. j'ai eu dernièrement des différents avec ma fille 35 ans maintenant avec qui j avais une complicité incroyable ! nous ne nous parlons plus! je culpabilise de l avoir entrainée dans tout cela et de me voir en train de partir . tout est devenu pretexte a discussions sans fin et tjrs dans l agressivité ! elle n est pas venue pour mes 60 ans ! je reconnais que pendant deux ans j ai été un peu difficile tout en essayant de rester correcte, mais quand les examens de la vessie approchaient, je devenais irritable parce que j avais peur une peur bleue du cancer ! mais je me suis tjrs excusée de mon comportement et j en ai tjrs donné la raison ! la aussi il y aura un suivi tous les six mois un temps et ensuite tous les ans ! j ai l impression de ne plus vivre, d'être une maladie sur pattes ! j'ai du mal a marcher, fractures reconsolidées des pieds et problème a une jambe qui me porte difficilement depuis tout ces evenements. je suis en invalidité, mon rêve était de partir pour ma retraite au sénégal que je connais bien mais tous ces problèmes de santé risquent de m en empecher. Plus rien ne me retient ici, je suis mal dans ma maison, ma vie, ma famille. Parfois je regarde dans mon placard tous ces médicaments à prendre et je me dis des choses qu il ne faudrait pas, si j étais sure qu'en prenant le tout il n y ait pas un ratage, ce serait fait depuis un moment : désolée d'avoir été si longue mais c est la première fois a part a psy que j'en parle et si je le fais, c'est parce que je ne vois pas d'issue ! merci à vous si vous avez tenu jusqu'au bout je suis en général d'un naturel assez détendue mais sans ma fille, franchement, je ne suis plus rien du tout !
bye à vous tous !

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