Mon frère me frappe et m'insulte

Bonjour, je viens ici dans le but de me soulager, de libérer un poids, et d'avoir vos avis et conseils.

Alors voilà... J'ai 13 ans, mon frère 22 et depuis que je suis toute petite, il me frappe et m'insulte, sans aucune raison apparente.
Quand il me frappe ou m'insulte près de mes parents, ils lui disent juste d'arrêter, mais le plus souvent, il vient me voir dans ma chambre le soir pendant que mes parents regardent un film et il en profite pour me frapper ect.
Les rares fois ou j'ai tenté de me défendre par la parole ou par les coups, il m'a hurlé dessus en redoublant de violence. Il me laisse souvent des marques, me tord les poignets ou les jambes, m'étrangle et me met des coups de poings sur les bras, et mes parents se disent qu'on chamaille juste et que ce n'est rien de grave.
Si je pleure il me traite de faible et me frappe plus fort encore, en disant que c'est pour m'apprendre à me défendre.
Un soir, alors qu'il m'embêtait, j'ai rebellé en lui mettant un coup à la gorge et aux parties mais il m'a hurlé que ça ne se faisait pas et il m'a frappé plus fort qu'il ne l'avait jamais fait.
Une fois parti, j'ai pleuré des heures durant et ma soeur est venue me réconforter en me demandant ce qu'il s'est passé. Elle n'a pourtant pas insisté, personne ne remarque ma détresse.
Quand je tente d'en parler à mes parents, ils jouent les aveugles et rationalisent, alors qu'ils ne savent rien de la violence que mon frère emploie.
Quand bien même j'essaye de raisonner mon frère il ne me laisse pas parler et me frappe de plus belle.
Je commence à craquer, je ne sais plus quoi faire, j'ai tout essayé et si même mes parents ne me prennent pas au sérieux ce ne sera sans doute le cas de personne, car les adultes s'aveuglent de mensonges.

Je ne veux pas non plus en parler à la police ou aux services sociaux car je suis une timide née, et quand je ne suis pas sûre que ça règle grand chose.
Je ne veux pas non plus porter plainte, je suppose que ce n'est pas assez grave pour cela, et même si ça l'était, j'aime quand même mon frère, même si ce dernier me hait, et ça ne me ferait me sentir que plus coupable.