Angoisse, stress et déprime
Bonjour à tous et à toutes,
Je suis actuellement en 1ère année de BTS. Les années précédentes, j'ai fait différentes choses : service civique, L1 qui a été validée...
Depuis quelques années, je sens qu'une "chose intérieure" monte en moi dont je n'ai pas le contrôle.
Il y a quelques mois, ma grand-mère est décédée. Ça a été et est encore un grand vide dans ma vie. J'allais la voir tous les week-ends quand je rentrais, et essayais au maximum d'être présente pour ma mère qui allait la voir tous les jours quitte à ne pas manger le midi pour être avec elle.
Depuis, j'angoisse, je stresse à l'idée de retourner en cours, parfois même l'envie de vomir persiste. Certaines fois, je me trouve devant les transports communs et dois faire demi-tour car la pression ne fait qu'augmenter rien que pour ça.
De plus, ma sœur étant enceinte, une angoisse ultérieure a refait surface : celle de mon adoption. Par peur, je me suis éloignée d'elle car mon esprit était noyé de questions et que je remettais mon existence en cause.
Ayant été adoptée à 8 mois, j'ai été accueillie dans une famille aimante, avec qui, ma vie a vraiment commencé. Je leur dois tout car sans eux je ne serai rien.
Petite, nous allions à des réunions entre familles ayant adopté, et à chaque fois, je faisais des cauchemars.
J'ai vu plusieurs psychologues. Sur le moment, je trouvais que ça m'aidait, mais au final, le problème persistait : je me trouvais différente, trop différente.
Depuis toujours, un vide m'habite et la peur de perdre ou d'être abandonné est également présente. Je tente sans cesse de trouver ma place dans la vie mais n'y parvient pas.
J'ai récemment vu mon docteur qui m'a prescrit du stresam pour lutter contre ces différentes angoisses. Il suspecte une dépression. Et aujourd'hui, je n'arrive plus à aller en cours. Rien que le fait de devoir prendre le bus, le tram m'angoisse. Je tremble littéralement à l'idée d'y retourner.
Je dois revoir le médecin d'ici 3 semaines pour prendre rendez-vous avec un psychiatre.
Je suis complètement perdue, j'aimerais aller en cours mais mon corps ne suit pas... J'aimerais que ces faiblesses soient des forces mais elles ne le sont pas.
Je me sens comme handicapée face à des "simples" choses de la vie... Je n'arrive plus à créer de relations "amicales".
Le seul remède que j'ai trouvé c'est fumer ou prendre des choses en soirée, qui me donnent l'impression d'être "normale" (alors que pas du tout, c'est un cercle vicieux je le sais bien).
J'ai peur d'être au fond du gouffre et de ne jamais réussir à remonter la pente...
Je suis actuellement en 1ère année de BTS. Les années précédentes, j'ai fait différentes choses : service civique, L1 qui a été validée...
Depuis quelques années, je sens qu'une "chose intérieure" monte en moi dont je n'ai pas le contrôle.
Il y a quelques mois, ma grand-mère est décédée. Ça a été et est encore un grand vide dans ma vie. J'allais la voir tous les week-ends quand je rentrais, et essayais au maximum d'être présente pour ma mère qui allait la voir tous les jours quitte à ne pas manger le midi pour être avec elle.
Depuis, j'angoisse, je stresse à l'idée de retourner en cours, parfois même l'envie de vomir persiste. Certaines fois, je me trouve devant les transports communs et dois faire demi-tour car la pression ne fait qu'augmenter rien que pour ça.
De plus, ma sœur étant enceinte, une angoisse ultérieure a refait surface : celle de mon adoption. Par peur, je me suis éloignée d'elle car mon esprit était noyé de questions et que je remettais mon existence en cause.
Ayant été adoptée à 8 mois, j'ai été accueillie dans une famille aimante, avec qui, ma vie a vraiment commencé. Je leur dois tout car sans eux je ne serai rien.
Petite, nous allions à des réunions entre familles ayant adopté, et à chaque fois, je faisais des cauchemars.
J'ai vu plusieurs psychologues. Sur le moment, je trouvais que ça m'aidait, mais au final, le problème persistait : je me trouvais différente, trop différente.
Depuis toujours, un vide m'habite et la peur de perdre ou d'être abandonné est également présente. Je tente sans cesse de trouver ma place dans la vie mais n'y parvient pas.
J'ai récemment vu mon docteur qui m'a prescrit du stresam pour lutter contre ces différentes angoisses. Il suspecte une dépression. Et aujourd'hui, je n'arrive plus à aller en cours. Rien que le fait de devoir prendre le bus, le tram m'angoisse. Je tremble littéralement à l'idée d'y retourner.
Je dois revoir le médecin d'ici 3 semaines pour prendre rendez-vous avec un psychiatre.
Je suis complètement perdue, j'aimerais aller en cours mais mon corps ne suit pas... J'aimerais que ces faiblesses soient des forces mais elles ne le sont pas.
Je me sens comme handicapée face à des "simples" choses de la vie... Je n'arrive plus à créer de relations "amicales".
Le seul remède que j'ai trouvé c'est fumer ou prendre des choses en soirée, qui me donnent l'impression d'être "normale" (alors que pas du tout, c'est un cercle vicieux je le sais bien).
J'ai peur d'être au fond du gouffre et de ne jamais réussir à remonter la pente...
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2 réponses
Bonjour et bienvenue sur le forum,
Plusieurs choses :
"J'ai vu plusieurs psychologues Sur le moment, je trouvais que ça m'aidait,. etc."
Oui mais quand ? tu as sans doute changé depuis...
A te lire tu semble avoir une personnalité abandonnique, ( logique vu ton parcours ) des phobies sociales et ton médecin à bien raison de suspecter une dépression et prendre rendez vous avec un médecin psychiatre est la meilleure chose à faire.
"Le seul remède que j'ai trouvé c'est fumer ou prendre des choses en soirée etc..."
Ce n'est certainement pas un remède, sur le moment peut être, mais le cannabis par exemple, s'il détends et est euphorisant dans l'immédiat, il est dépressiogène à long terme et ne t'aide donc pas.
"J'ai peur d'être au fond du gouffre et de ne jamais réussir à remonter la pente... "
C'est le classique sentiment d'incurabilité et ta souffrance te fait penser que rien ni personne ne peut t' aider, ce n'est pas de ta faute mais tu te trompes, tu peux passer ce cap, mais il est impératif de te faire aider.
Courage et ne perd pas espoir
Plusieurs choses :
"J'ai vu plusieurs psychologues Sur le moment, je trouvais que ça m'aidait,. etc."
Oui mais quand ? tu as sans doute changé depuis...
A te lire tu semble avoir une personnalité abandonnique, ( logique vu ton parcours ) des phobies sociales et ton médecin à bien raison de suspecter une dépression et prendre rendez vous avec un médecin psychiatre est la meilleure chose à faire.
"Le seul remède que j'ai trouvé c'est fumer ou prendre des choses en soirée etc..."
Ce n'est certainement pas un remède, sur le moment peut être, mais le cannabis par exemple, s'il détends et est euphorisant dans l'immédiat, il est dépressiogène à long terme et ne t'aide donc pas.
"J'ai peur d'être au fond du gouffre et de ne jamais réussir à remonter la pente... "
C'est le classique sentiment d'incurabilité et ta souffrance te fait penser que rien ni personne ne peut t' aider, ce n'est pas de ta faute mais tu te trompes, tu peux passer ce cap, mais il est impératif de te faire aider.
Courage et ne perd pas espoir
Oui, ce deuil à du faire " remonter " des choses...
Si tu es demandeuse de soin, partie prenante dans celui ci, dans l'alliance thérapeutique et en confiance, et aussi, si tu as vraiment envie d'avancer et d'aller mieux, cela sera efficace mais il faut savoir que les soins type psychothérapie peuvent mettre du temps avant d'améliorer les symptômes, patience donc et ne surtout pas arrêter au bout de quelques séances car on ressent un mieux, il faut qu'il y ait " consolidation " et il faut donc persévérer...;)
Si tu es demandeuse de soin, partie prenante dans celui ci, dans l'alliance thérapeutique et en confiance, et aussi, si tu as vraiment envie d'avancer et d'aller mieux, cela sera efficace mais il faut savoir que les soins type psychothérapie peuvent mettre du temps avant d'améliorer les symptômes, patience donc et ne surtout pas arrêter au bout de quelques séances car on ressent un mieux, il faut qu'il y ait " consolidation " et il faut donc persévérer...;)
Je pense que c'est le décès de ma grand-mère qui a fait resurgir mon mal-être. A chaque fois que je voyais des psy, je ne remettais pas du tout mon adoption en question. On parlait de mes moments de déprime et de ma colère intérieure.
C'est lorsque ma sœur nous a annoncé qu'elle attendait un enfant qu'une angoisse est remontée...