Tout d'abord j'aimerais te dire un grand merci, pour l'intérêt que tu portes au souci que je rencontre et donc d'avoir répondu à ma question.
Lorsque l'on désire devenir maman, on à beau nous dire de laisser le temps au temps ou pire encore de ne pas y penser mais lorsque ce désire se ressent de plus en plus et lorsque l'on vit avec un homme qui, lui, en a déjà trois c'est assez pesant, même si à plusieurs reprises il m'a prouvé que lui aussi désirait un bébé avec moi et ce malgré trois enfants et dont deux échecs c'est réellement une très belle preuve d'amour qu'il me témoigne mais justement parfois je lui reproche de ne pas être assez à l’écoute de ma déception chaque fois que mes rouges se pointent alors je mets ça si facilement sur le compte que lui en a déjà trois et qu’il ne réalise pas toujours que pour moi c’est un espoir, une attente pénible que d’espérer avoir après des mois d’attente enfin un test positif.
C’est vrai que je crève d’envie d’être maman et d’avoir cet enfant avec l’homme que j’aime mais j’aimerais aussi pouvoir offrir ce cadeau à mon papa d’être un jour et pour la première fois « papi » car mon papa, lui, n’a plus le temps de patienter car il est atteint de trois Cancers et donc je vis en sursis d’espérer lui annoncer qu’il deviendra un jour papi, d’avoir une photo de mon papa avec son ou sa petite fille avant qu’il ne soit top tard…, de plus même si le grand bonheur pouvait se concrétiser, il me faudrait encore attendre trois bons mois pour être sûr de pouvoir lui annoncer, le voir se dégrader de jour en jour et ne pas pouvoir tomber enceinte c’est douloureux…
Concernant les parents de mon compagnon d’abord, ils nous posent jamais de questions sur cet éventuel bébé, que ce soit à moi ou à mon compagnon et deuxièmement, pour eux ce ne serait que leur sixième petit-enfant alors apparemment je constate que ça n’a pas d’importance pour eux qu’il y ait ou non un sixième, ça fait plaisir…
Lorsque je suis allée chez mon gynéco le 1er septembre dernier, je lui ai expliqué que mon compagnon et moi avions décidé de mettre un bébé en route et ce dernier m’a dit que comme cela faisait 13 ans que je prenais la pilule non stop, il fallait que mon corps se réhabitue à fonctionner seul et que pour l’instant il n’y avait pas lieu de s’inquiéter et que l’on attendait tout comme mon médecin qui a tenu le même discours mais pensant sans arrêt à mon papa, (je n’ai pas fait part du cas de mon papa à mon gynéco), je lui ai dit que je voulais accélérer le processus d’où le fait qu’il m’est prescrit Dusphaston.
Les autres personnes m’ont dit que je devrais discuter du problème de mon papa à mon gynéco pour qu’il comprenne que moi, il y a une deuxième raison pour laquelle je suis pressée, déjà qu’avec mon compagnon nous avons avancé la mise en route de ce bébé pour mon papa et le fait qu’en plus je ne sache pas tombé enceinte, c’est très déprimant.
Lorsque je suis retourné chez mon médecin, je lui ai à nouveau fait part de mon soucis d’absence de grossesse depuis ma visite chez le gynéco et ce lui-ci m’a dit plusieurs choses : d’abord c’est vrai que pour l’instant il n’y a pas de raison de s’inquiéter, que c’est un peu tôt après quatre mois d’essais de se poser des questions, ensuite comme les autres personnes il m’a dit que je devrais faire part du souci que je rencontre pour mon papa à mon gynéco et donc de mon empressement de désire de bébé et pour terminer, que même s’il est vrai que mon compagnon a fait ses preuve en ayant trois enfants cela ne veut rien dire car il y a plein de facteurs qui viennent en ligne de compte : l’âge, le tabac, un mode de vie et donc elle m’a conseillé que mon compagnon effectue un spermogramme.
C’est vrai que nous avons souvent tendance à rejeter la faute sur nous-mêmes enfin en tout cas moi : je me dis que c’est moi qui ne sais pas avoir d’enfant mais en fait il faut pour écarter tout problème interne (de la part des deux personnes concernées), il faudrait effectuer des tests des deux côtés.
En tout cas même si j’aime profondément mon compagnon, celui-ci sait très bien que s’il s’avérait que nous ne sachions pas avoir d’enfant ensemble, de ma part notre relation ne
tiendrait pas le coup et ça, ça lui fait peur.
C’est une vie que je ne pourrais pas vivre.
L’adoption, il en n’est pas question est pourtant Dieu sait combien j’admire ce geste d’amour pour un enfant car moi-même j’ai été adoptée mais justement c’est tout le contraire que je ne veut pas faire subir à cet enfant, même si c’est une merveilleuse chance d’offrir à un enfant : l’amour, l’instruction, l’éducation, ne pas connaître ses parents je sais ce que c’est, grandir en se posant des tas de questions et n’avoir aucune réponse, ne pas pouvoir s’identifier à quelqu’un pour moi c’est impensable.
Alors oui, le fait de devenir peut-être un jour maman, que cet enfant sorte de mon propre ventre et surtout de pouvoir offrir ce cadeau à mon papa c’est mon désire, mon espoir le plus profond…
Et toi raconte-moi ton où en es-tu dans tes essais, as-tu déjà des enfants ?
Ou cela fait-il longtemps que tu essaies ?
As-tu déjà effectué des traitements, qu’en est-il, quels sont les résultats ?
J'ai lu avec beaucoup d'attention votre récit et je dois avouer mon émotion en le lisant.Cependant, en regardant la réalité,je m'aperçois que vous voulez à tout prix avoir un enfant pour que votre père soit grand'père, mais n'y a t'il pas mieux à faire pour l'instant ? Vous occuper de votre père en premier lieu et de sa santé.Dans un deuxième temps vous devriez règler votre problème d'adoption, car il semble que cela ne soit pas encore sorti de votre inconscient.Je sais que l'on aime connaitre ses racines, mais quand cela demeure impossible, il faut passer à autre chose, sinon on est malheureux toute sa vie et l'on rend les autres malhereux.Et si vous ne pouviez pas ètre maman, est ce que pour autant l'adoption ne serait pas le meilleur moyen de donner de l'amour à un enfant qui deviendrait votre et sur lequel vous focaliseriez tout cet amour de Mère.Ce qui me choque, c'est votre réaction vis à vis de votre compagnon! Est il responsable de cette non procréation et faut il qu'il en subisse les conséquences ? Je ne le pense pas, car si vous avez autant d'amour en vous que le dèsire d'enfanter, vous ne devez pas mettre en péril ce que vous avez construit avec lui.Vous serez alors à un point de rupture qui vous sera préjudiciable et vous vous retrouver seule face à vous même et au vicissitudes de la vie.Alors, regardez vous dans un miroir et demandez à celle que vous aurez en face de vous ce qu'elle en pense.Et pour conclure, je reprendrai une phrase de certains anciens,qui disaient "Nous ne pouvons pas tout maitriser, la nature reste maitresse en toute situation.Je vous souhaite beaucoup de patience, d'amour véritable,un mignon petit bambin et une guérison à votre père.N'hésitez pas à nous donner des nouvelles.