La grande dépression qui continue

Je recherche un personne qui peut être a le même parcours que moi et a trouvé des alternatives, des solutions, des explications..

J'ai 22 ans et j'ai plus envie.

Je suis une personne infiniment triste qui ne trouve aucun but dans rien. J'ai des phases, très hautes ou je vais me consacrer à pleins de projets, je vais être dynamique, je vais me lever avec pleins d'idées et une envie de me faire jolie.

Et puis un jour, avec un élément déclencheur, (pas toujours perceptible pour les autres) ça peut être une remarque, un regard.. et je vais devenir triste, renfermée, et les jours d'après vont me paraître infinis.

Dans ces moments, j'ai tellement de choses en tête, ou alors parfois j'ai un vide intersidéral qui font que je deviens incapable d'apprendre mes cours ni même de comprendre quoi que ce soit, de raisonner logiquement. Je deviens vide et bête. 5 ans en étude sup en ayant essayé 3 disciplines différentes (et toujours pas de diplôme évidement) je suis pourtant loin d'être une fille bête, je suis au contraire dégourdie et très curieuse lorsque je suis dans mes phases hautes.

Enfin, je suis curieuse mais j'ai toujours cette sensation de faire semblant et me demander si je ne fais pas ça pour simplement impressionner les gens. J'ai un grand besoin qu'on me complimente sans cesse, toujours besoin d'être accompagnée qu'on me dise « oui c'est bien, ou non tu devrais faire comme ça ».

Je suis en réalité une personne contradictoire sur tous les bords (un peu comme un dédoublement de la personnalité). Plus le temps passe et plus je me renferme socialement (de façon générale), les discussions m'ennuient (même avec mes amis), je n'aime plus faire de rencontre (alors qu'avant je vivais pour ça), je n'accepte plus que mon copain me touche (et il en déjà du courage).

J'ai tout essayé : quand j'étais gamine à mes 12 ans, je me suis scarifiée je pense pour un appel à l'aide (qui n'a rien donné), puis le psy, puis les drogues, puis le sport, puis l'alcool, puis le psy, puis les cellules de crises à l’hôpital, puis les anti-dep (sous lesquels je suis depuis un an). ET RIEN P.....

Je vois pas le sens de ma vie, je comprend pas même si je sais qu'elle est importante, mais souvent je me dis : mais merde ça sert à quoi si c'est pour creuver mentalement jusqu'à la fin. Et jamais pourtant j'ai été assez forte pour faire quoi que ce soit, car j'ai un coté battante qui me dit de continuer mais j'ai tout donné. Je n'sais plus quoi faire. J'avais besoin de le dire.