Je suis avec un pervers narcissique depuis 7 ans...de l'aide

Bonjour,
voilà mon histoire.
J'avais presque 21 ans quand je l'ai rencontré, il était conducteur de mon bus, marié, deux enfants.
A force de discutions, il ne se cachais pas d'être marié, m'a avoué avoir eu des aventures il y longtemps, avait l'air de s'en vouloir vis à vis de sa femme et mère de ses enfants.
Juste un homme un peu perdu réalisant l’échec avec sa femme, rien de plus je me suis pensé...
Au début, sortant moi d'histoires personnelles compliquées, j'étais un peu méfiante, pas vraiment amoureuse mais attirée, sachant très bien qu'il était marié avec 2 mômes, donc bon, pas vraiment envie de me retrouver là dedans même s'il me donnait réellement l'impression, plus ses dires, qu'il voulait se séparer depuis longtemps, que c'est pour les enfants qu'il reste (LA bonne excuse). Je souligne que je suis de 88 et lui de 70 donc rencontré en 2009, lui 39 ans, moi 21.
Il a seulement divorcé en mai 2016, et encore la procédure n'est pas terminée... Bref c'est pas vraiment le sujet.
Durant 7 ans, il me donnais cette impression sans en être vraiment persuadée au fond de moi qu'il m'aimais comme jamais il a aimé, j'étais la femme de sa vie, moi fort caractère, lui aussi, moi hyper sensible, lui peu d'affect, 0 avec moi en tout cas, surtout aucune empathie envers moi, les autres oui, ce qui attise votre jalousie et il en redemande.
Pendant des années, je me suis pliée en quatre pour lui, le satisfaire, lui faire plaisir, m'effacer quand il le fallait, ne pas l'appeler avant qu'il me le demande, histoire de ne pas perturbé sa vie quoi (double vie!!!), personne ne connaissait mon existence. Néanmois il venais me chercher tout les soirs au travail et me ramenais bien chez moi avant de partir. Petit à petit ses parents ont entendus parlé de moi, pas ses soins, mon oncle, avec qui il travaille, mon entourage l'on connu rapidement finalement, je n'ai rencontré le sien il y a un an. Il y a deux ans et demi, je suis tombé sur des mails sur la boite mail de sa femme, j'avais les mots de passe depuis longtemps, méfiante comme j'étais avec lui (sans lui montrer), a chaque fois que je suis allée fouillé, j'ai trouver quelque chose d'ailleurs.. les mails échangés étaient tout bonnement des mails de sexe ou on le voyait bien, il maintenait une situation sur plusieurs jours avec elle, puis arrête du jour au lendemain, lui laissant qu'un renouveau d'espoir pour se la garder sous le coude, alors qu'il me disait sans arrêt, car beaucoup de disputes a ce sujet, qu'il ne l'aimais plus depuis longtemps, que c'était bien sûr quelqu'un de droit. Chose que je n'ai cru qu'a moitié. Réponse : j'ai envoyé ces mails car on s'était encore une fois disputé, j'étais pas bien, je sais pas pourquoi j'ai fais ça, tu étais aller te faire tatouée alors que je t'avais dis non. (!!!, et j'en passe...), il s'est excusé et m'a dis je t'aime tout au long de la soirée de ma fameuse découverte. Le lendemain, je n'étais plus rien, il ne voulais plus de moi, je fouillais, je lui tapais des crises, j'étais destructrice, on avais 20 ans d'écart, il ne veut plus qu'on soit ensemble.
Je lui ai "couru" derrière pendant 1 an et demi, jusqu'en Août 2015.
S'est écoulée une année et demi (sans compter les précédentes où il me rendais plus malheureuse qu'autre chose) d'ENFER.
Un vide sidéral, première fois que je me retrouvais au chômage, il venais deux semaines après de me quitter, et apparemment ce n'était plus une de ses nombreuses menaces, mais vrai ce coup ci je le sentais sérieux, je me suis dit merde j'ai encore merder.
Une année de pleurs, de doutes, d'auto culpabilisation, de déchéance, dépression, jusqu'à la finale où la mort vous envahie, c'est mon beau père qui en m'appelant un soir parmis tant d'autres et à ma voix s'est précipité chez moi d'une crainte horrifiante. J'ai eu beaucoup d'envie de suicide en étant avec lui, de par ses agissements et son déni du mal qu'il faisait, je n'avais plus le droit de sortir, peur panique même qu'il me voit à un endroit qu'il fallait pas (au bar de mon frère par exemple), que je sois joignable, jaloux de tout de tout le monde mes collègues sont de la merde (pas les siens) mon entourage ne voit pas qui je suis vraiment d'après lui, et jaloux même de mon frère, qui veut lui casser la gueule depuis des années d'ailleurs mon pauvre frère, cette histoire l'a rendu fou lui aussi, il état impuissant face à tout ça. "A mais tu te souviens pas tes phrases "je vais me suicider là" à me rendre fou, c'est toi la folle, c'est toi la malade!, t'a la mémoire selective"il me disait encore hier. Qui de normalement censé oserai remuer le couteau face à des états de détresse profonde. Et je ne pouvais rien faire, consciente d'un problème, ne sachant plus qui en était porteur, lui ou moi ?, à le couvrir de ses actions hautaines et sans compassion ou il faisait tout pour que je me mette à hurler en pleurant, et là, j'étais "hystérique". Il menaçait d'appeler toute ma famille, presque à l’internement voyez vous. Coincée entre mes sentiments très fort et l'envie de réussir cette relation, j'y tenais énormément et il le savait bien. Je me suis arrêtée de vivre pour moi et pour les autres, hormis lui, et ce n'étais jamais assez. Si je regarde bien, il n'est ni attentionné, très timide, ni proche, ni très serviable ou alors c'était pour me le reprocher, jamais de vacances ni week end en 7 ans jusqu'au coup de grâce.
Nous sommes le 7 septembre, la dernière fois que je ressentais encore de "l'amour" pour lui s'était il y un mois tout juste.
Tout son entourage que je connaissais depuis un ans pour ses parents (son père est décedé en mars), sa soeur, son beau frère ses neveux, ses collegues, son fils aîné depuis 4 mois, et sa copine, tout se passais bien, j'étais là où j'avais envie d'être, bien avec ces gens que je voulais rencontré depuis si longtemps, à offrir des petites choses, des petites attention pour lui, pour tout le monde, parce que je suis gentille et que c'est un plaisir. il était en vacances du 6 aout à fin aout, on devait partir pour nos premières vacances il y a deux semaines.
Le soir du début de ses vacances, dispute sur un coup de [fatigue rien de plus, d'autant plus que je l'avais pris dans mes bras en lui disant qu'il m'avait manqué cette semaine, puisqu'avec ses enfants en garde exclusive, nous n'avions plus de moments.
S'en est suivi un mois où l'enfer recommencais pour moi, il est parti dans sa famille, m'a dégagé de chez lui, a dit à ses enfants et à tout le monde de ne plus m'adresser la parole, qu'il ne voulais plus être avec moi, que je gueulais tout le temps, que je le dégoutais, qu'il n'y avait que de la merde qui sortais de ma bouche, et des insultes par centaines alterné avec des semaines complètes sans nouvelles et sans réponses à mes messages d'inquiétude. "je ne peux plus te parler j'ai peur de tes réactions" sa grande phrase typique de grande victime. Il m'a dit "t'a qu'a partir avec Alain (mon beau pere) en vacances on partira pas ensemble ou si tu viens tu reste dans ton coin" (!!!)... Le lendemain, toute triste écoeurée le sourire de vie dans mespompes, je pars faire mes vacances (changées en 48h) chez mon beau père et plus celles que j'attendais depuis 7 ans. Il appelle jour du départ, je me mets sur messagerie, message écouté 3 jours plus tard, il me disais qu'on était dans une impasse qu'il venais me chercher pour nos vacances, alors qu'il m'a insulté pendant 3 semaines auparavant, sur le peu de fois ou j'ai pu le joindre, néanmoins aucunes excuses dans son message, juste une certaine domination de la situation. j'ai fais le NO CONTACT, et il est venu à mon boulot hier pour refoutre sa merde et se barrer sans discussion mais en ordonnant qu'il donnerai mes affaires à mon oncle et que sa mère lui a dit que je n'allais pas bien. Je suis allée voir sa mère dimanche lui dire que je ne comprenais pas, il m'a degagée de sa vie du jour au lendemain et lui signifier qu'il aurait besoin de voir quelqu'un que je ne peux pas l'aider et que depuis le décès de son père s'était pire. Bien sur quand il l'a su ça lui a pas plus, donc il a retourné une fois de plus tout son mépris et ses penchants destructeur sur moi en me reculpabilisant de ne pas lui avoir répondu le jour du départ en vacances. Je souligne également qu'il est revenu l'année passée de la même manière et que je suis tombé sur un autre mail qu'il a nié être de lui, ou il essayait de récupérer sa femme qui lui avait dit qu'elle avait rencontré quelqu'un et il est rentré dans une rage folle contre elle, ses enfants l'on su, elle a demandé un divorce definitif.
Bref, c'est une histoire de 7 ans qui dure finalement toute une vie tellement il se passe de chose. Je ne sais pas ce qu'il est, ce qu'il a, si c'est vraiment un pervers narcissique, même s'il en a tous les symptomes, ou bipolaire, ou bordeline, ou un bon mélange de tout, je suis perdue je ne sais plus quoi penser de tout, même si, pour le coup, il m'a fait, dans sa connerie, le cadeau de me laisser prendre un recul suffisant pour ne plus retomber comme une merde à genoux devant lui, mais regarder le manège de son cerveau abimé en restant debout et consciente de SON problème, écoutant tout et son contraire, une suite de phrase sans logique ni cohérence et sans même d'espace temporel, c'était hier soir, hier soir, j'ai vu que malgré même mes erreurs avec lui, mon comportement aussi je ne suis pas parfaite, et mes humeurs, le problème fondamental ne vient pas de moi. Merci de m'avoir écouter, c'est la première fois que je raconte tout ça, un avis serait je vous l'avoue d'un extrème réconfort, car aimer de tout son coeur et se sentir meurtri par la même personne est un calvaire et une lutte de tous les jours, veuillez me croire, il a failli me tuer.