Tention oculaire
choupettemala
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Choupettemala - 15 avril 2016 à 22:24
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Modifié par DCI le 14/04/2016 à 16:07
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Bonjour,
Refuser un examen important comme celui ci (tonométrie oculaire) est "légalement" tout à fait possible mais peut éventuellement amener l'ophtalmologue à interrompre la consultation et délivrer un document écrit précisant que:
".... malgré des explications détaillées de ma part, le refus par la patiente d'un examen explorant la tension oculaire ne permettant pas d'explorer sérieusement son état oculaire, je ne peux engager ma responsabilité professionnelle et me décharge donc de toute responsabilité en cas d'aggravation de l'état oculaire de la patiente".
A l'extrème, le médecin pourrait aussi conclure par :
"...je demande à la patiente de bien vouloir s'adresser à l'avenir à un autre médecin ophtalmologue. "
Je ne suis pas ophtalmo, mais en tant que médecin, c'est le comportement que je pourrai adopter face à un/e patient/e refusant obstinément tout ou partie de l'examen clinique nécessité par son état de santé du moment.
Concernant le refus d'un traitement, la situation est différente : le médecin doit préciser clairement la nécessité du traitement, en fait la prescripotion écrite qu'il remet au patient et note tout ceci dans le dossier médical.
Si le patient refuse de prendre ce traitement, il prend la responsabilité des conséquences de ce refus et rien ne peut être reproché au médecin prescripteur.
" On retrouve beaucoup plus de vieux ivrognes que de vieux médecins"
Refuser un examen important comme celui ci (tonométrie oculaire) est "légalement" tout à fait possible mais peut éventuellement amener l'ophtalmologue à interrompre la consultation et délivrer un document écrit précisant que:
".... malgré des explications détaillées de ma part, le refus par la patiente d'un examen explorant la tension oculaire ne permettant pas d'explorer sérieusement son état oculaire, je ne peux engager ma responsabilité professionnelle et me décharge donc de toute responsabilité en cas d'aggravation de l'état oculaire de la patiente".
A l'extrème, le médecin pourrait aussi conclure par :
"...je demande à la patiente de bien vouloir s'adresser à l'avenir à un autre médecin ophtalmologue. "
Je ne suis pas ophtalmo, mais en tant que médecin, c'est le comportement que je pourrai adopter face à un/e patient/e refusant obstinément tout ou partie de l'examen clinique nécessité par son état de santé du moment.
Concernant le refus d'un traitement, la situation est différente : le médecin doit préciser clairement la nécessité du traitement, en fait la prescripotion écrite qu'il remet au patient et note tout ceci dans le dossier médical.
Si le patient refuse de prendre ce traitement, il prend la responsabilité des conséquences de ce refus et rien ne peut être reproché au médecin prescripteur.
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14 avril 2016 à 12:56
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Vous avez posé une question.
Je vous ai répondu en tant que professionnel de santé.
Le reste des décisions vous appartiens.
"en arriver a dire aller ailleurs me parait énorme! " : pas du tout lorsque la relation de confiance est rompue et que c'est le patient qui se substitue au médecin pour décider de l'intérêt des examens à pratiquer.
"aucun acte médicale ne pouvait être pratiquer sans le consentement de la personne " Lorsque la relation de confiance existe réellement, le médecin exerce son métier sans restrictions autres que les limites de ses connaissances et compétences. Le "contrat" tacite entre lui et son patient sous-entend que ce dernier lui laisse le champ libre aux gestes nécessaires à l'établissement d'un diagnostic, d'un pronostic et/ou du choix d'un traitement.
Si, pour chaque geste médical, il faut solliciter l'accord du patient, la relation médecin-patient ne peut aller bien loin et s'achèvera dans de brefs délais !
Je vous ai répondu en tant que professionnel de santé.
Le reste des décisions vous appartiens.
"en arriver a dire aller ailleurs me parait énorme! " : pas du tout lorsque la relation de confiance est rompue et que c'est le patient qui se substitue au médecin pour décider de l'intérêt des examens à pratiquer.
"aucun acte médicale ne pouvait être pratiquer sans le consentement de la personne " Lorsque la relation de confiance existe réellement, le médecin exerce son métier sans restrictions autres que les limites de ses connaissances et compétences. Le "contrat" tacite entre lui et son patient sous-entend que ce dernier lui laisse le champ libre aux gestes nécessaires à l'établissement d'un diagnostic, d'un pronostic et/ou du choix d'un traitement.
Si, pour chaque geste médical, il faut solliciter l'accord du patient, la relation médecin-patient ne peut aller bien loin et s'achèvera dans de brefs délais !
choupettemala
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14 avril 2016 à 22:47
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Je comprends tout a fait.cependant on n est quand meme libre daccepter ou refuser un traitement et un examen tel qu il soit ca serait logique. Apres c'est sur qu il y a des risques a prendre et que la personne conserner doit assumer . Ca serait plus simple ainsi .en arriver a ne plus vouloir suivre un patient de part se refus d examen c'est pas normal. On devrait avoir le choix..le professionnel devrait pouvoir faire uniquement ce que le patient l autorise ..et au pire l avertir par lettre et l inscrire dans le dossier medicale ..je sais pas si comme cela c'est possible ..
choupettemala
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14 avril 2016 à 22:59
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Consernant le refus de traitement . Doit on la faire part ecrit.. au pire je peux lui faire un courrier lui expliquer monrefus de traitement ainsi que refuser certain examen comme cela il n engagera pas ca responsabiliter mais la mienne .est ce possible ?
DCI
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choupettemala
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15 avril 2016 à 11:17
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C'est possible. Mais je doute que le médecin concerné veuille s'investir dans une relation aussi compliquée et à la limite de ce qu'autorise le code de déontologie de notre profession.
Personnellement, je n'ai jamais connu un tel cas de figure en 35 ans de métier. Et pourtant, des gens très "compliqués" (mais pas à ce point), j'en ai suivi quelques uns. Et si cela se présentait, je refuserai un tel "deal" et conseillerai à la patiente de s'adresser à un autre médecin.
Personnellement, je n'ai jamais connu un tel cas de figure en 35 ans de métier. Et pourtant, des gens très "compliqués" (mais pas à ce point), j'en ai suivi quelques uns. Et si cela se présentait, je refuserai un tel "deal" et conseillerai à la patiente de s'adresser à un autre médecin.
begonie
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14 avril 2016 à 23:03
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" le professionnel devrait pouvoir faire uniquement ce que le patient l autorise "..
Et bien ....... on n'a pas fini de rêver ..........
Et bien ....... on n'a pas fini de rêver ..........
14 avril 2016 à 11:09
14 avril 2016 à 11:13