Avouer être triste, en dépréssion
Skewham
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Bonjour,
J'ai très souvent été triste dans ma vie, et je l'ai pris pour une habitude : sourire souvent, rire, sembler être joyeux. Tout le monde m'a toujours trouvé heureux, souriant, qui a la joie de vivre.
Je vois actuellement une psychologue pour diverses raisons (TSA, TDAH, pour vaincre ses phobies et s'ouvrir plus aux autres), mais cette dernière ne s'est jamais rendu compte que je n'étais pas heureux, comme beaucoup d'autres avant elle.
Mais depuis 4 mois environ, je suis vraiment tombé très bas pour une raison personnelle, à tel point que je me renfermais à tout le monde, je passais mon temps à être déprimé, je pleurais souvent, je n'avais plus du tout envie de faire quoi que ce soit, je ne voyais plus aucun sens à la vie, et j'ai eu très régulièrement des idées noires, mais mes amis ont heureusement été là dans les cas les plus bas.
Aujourd'hui ça va un peu mieux, surtout que j'ai été contraint à poursuivre ma vie quotidienne, mais je suis encore beaucoup déprimé. De plus, j'ai plusieurs de ces symptômes qui font peur mes parents et mes médecins :
- Je suis fatigué constamment, mais pas le soir. Je fais souvent des siestes l'après-midi après les cours
- Je suis essoufflé pour un rien, trop fatigué pour faire du sport, ou même monter les escaliers.
- Je suis moins concentré qu'à la "normal", si on peut appeler ça comme ça
Une de mes amies m'a fait passer un test de dépression, et pour chaque question, je me reconnaissais, et je lui en avais déjà parlé. Au résultat, j'avais 87% de niveau de dépression, ce qui veut dire une dépression sévère. Je sais bien que ces tests ne valent pas un test psychologique fait par des professionnels, mais tout ce dont j'ai pu me peindre en faisait partie :
- Difficile de décompresser, l'impression d'être débordé
- Avoir l'impression de ne pas ressentir d'émotion positive
- J'ai eu des difficultés à respirer *
- J'ai trouvé difficile d'être motivé à commencer des activités.
- J'ai eu tendance à réagir de façon exagérée
- J'ai eu des tremblements (par exemple, des mains) *
- Je me suis inquiété en pensant à des situations où je pourrais paniquer et faire de moi un idiot
- J'ai eu le sentiment de ne rien envisager avec plaisir
- J'ai eu de la difficulté à me détendre
- Je me suis senti abattu et triste
- J'ai été intolérant à tout ce qui m'empêchait de faire ce que j'avais à faire
- J'ai été incapable de me sentir enthousiaste au sujet de quoi que ce soit
- J'ai eu le sentiment de ne pas valoir grand chose comme personne
- J'ai eu l'impression d'être assez susceptible
- J'ai été conscient des palpitations de mon coeur en l'absence d'effort physique *
- J'ai eu l'impression que la vie n'avait pas de sens
(ceux avec une * sont ceux dont mes médecins et mes parents sont au courant).
Le problème, c'est que beaucoup de ces symptômes peuvent être associés au TSA, et d'autres par la prise du concerta.
(Je tiens à préciser que ces symptômes sont apparus avant la reprise du concerta après les vacances, ce n'est pas donc [totalement] dû à cette prise médicamenteuse)
Je n'arrive pas à m'en sortir, et quelques personnes auxquelles j'ai réussi à leur dire et qui étaient au courant, s'inquiètent beaucoup pour moi.
Comme je n'ai jamais pu faire, car je n'ai jamais pus dévoilé mes sentiments, je n'arrive pas à me confier à ma psychologue, quand je veux le faire, je bloque, et je continue comme avant, à paraître heureux.
Mes parents ne comprennent pas, et ne pensent pas que cela est dû seulement à une mauvaise nutrition.
Auriez-vous quelques conseils à me donner pour réussir à l'avouer à ma psychologue, et ne pas rebrousser chemin quand je suis devant elle ?
Je sais que pour vous il peut peut-être juste prendre son courage à 2 mains et y aller; sauf que je fais un véritable blocage là-dessus. Les seules personnes auxquelles j'ai réussi sont celles avec qui j'ai une véritable confiance, qui m'ont aidé à ne plus être une personne renfermer sur elle-même et à haïr la vie.
Encore une fois, dévoiler mes sentiments pour moi est un véritable défi.
Excusez-moi pour ce long pavé.
Merci d'avance,
Skewham
Pour information :
J'ai 15 ans
Je suis un homme
J'ai un spectre autistique (TSA)
J'ai un trouble de l'attention avec hyperactivité (TDAH), et je prend du concerta.
J'ai très souvent été triste dans ma vie, et je l'ai pris pour une habitude : sourire souvent, rire, sembler être joyeux. Tout le monde m'a toujours trouvé heureux, souriant, qui a la joie de vivre.
Je vois actuellement une psychologue pour diverses raisons (TSA, TDAH, pour vaincre ses phobies et s'ouvrir plus aux autres), mais cette dernière ne s'est jamais rendu compte que je n'étais pas heureux, comme beaucoup d'autres avant elle.
Mais depuis 4 mois environ, je suis vraiment tombé très bas pour une raison personnelle, à tel point que je me renfermais à tout le monde, je passais mon temps à être déprimé, je pleurais souvent, je n'avais plus du tout envie de faire quoi que ce soit, je ne voyais plus aucun sens à la vie, et j'ai eu très régulièrement des idées noires, mais mes amis ont heureusement été là dans les cas les plus bas.
Aujourd'hui ça va un peu mieux, surtout que j'ai été contraint à poursuivre ma vie quotidienne, mais je suis encore beaucoup déprimé. De plus, j'ai plusieurs de ces symptômes qui font peur mes parents et mes médecins :
- Je suis fatigué constamment, mais pas le soir. Je fais souvent des siestes l'après-midi après les cours
- Je suis essoufflé pour un rien, trop fatigué pour faire du sport, ou même monter les escaliers.
- Je suis moins concentré qu'à la "normal", si on peut appeler ça comme ça
Une de mes amies m'a fait passer un test de dépression, et pour chaque question, je me reconnaissais, et je lui en avais déjà parlé. Au résultat, j'avais 87% de niveau de dépression, ce qui veut dire une dépression sévère. Je sais bien que ces tests ne valent pas un test psychologique fait par des professionnels, mais tout ce dont j'ai pu me peindre en faisait partie :
- Difficile de décompresser, l'impression d'être débordé
- Avoir l'impression de ne pas ressentir d'émotion positive
- J'ai eu des difficultés à respirer *
- J'ai trouvé difficile d'être motivé à commencer des activités.
- J'ai eu tendance à réagir de façon exagérée
- J'ai eu des tremblements (par exemple, des mains) *
- Je me suis inquiété en pensant à des situations où je pourrais paniquer et faire de moi un idiot
- J'ai eu le sentiment de ne rien envisager avec plaisir
- J'ai eu de la difficulté à me détendre
- Je me suis senti abattu et triste
- J'ai été intolérant à tout ce qui m'empêchait de faire ce que j'avais à faire
- J'ai été incapable de me sentir enthousiaste au sujet de quoi que ce soit
- J'ai eu le sentiment de ne pas valoir grand chose comme personne
- J'ai eu l'impression d'être assez susceptible
- J'ai été conscient des palpitations de mon coeur en l'absence d'effort physique *
- J'ai eu l'impression que la vie n'avait pas de sens
(ceux avec une * sont ceux dont mes médecins et mes parents sont au courant).
Le problème, c'est que beaucoup de ces symptômes peuvent être associés au TSA, et d'autres par la prise du concerta.
(Je tiens à préciser que ces symptômes sont apparus avant la reprise du concerta après les vacances, ce n'est pas donc [totalement] dû à cette prise médicamenteuse)
Je n'arrive pas à m'en sortir, et quelques personnes auxquelles j'ai réussi à leur dire et qui étaient au courant, s'inquiètent beaucoup pour moi.
Comme je n'ai jamais pu faire, car je n'ai jamais pus dévoilé mes sentiments, je n'arrive pas à me confier à ma psychologue, quand je veux le faire, je bloque, et je continue comme avant, à paraître heureux.
Mes parents ne comprennent pas, et ne pensent pas que cela est dû seulement à une mauvaise nutrition.
Auriez-vous quelques conseils à me donner pour réussir à l'avouer à ma psychologue, et ne pas rebrousser chemin quand je suis devant elle ?
Je sais que pour vous il peut peut-être juste prendre son courage à 2 mains et y aller; sauf que je fais un véritable blocage là-dessus. Les seules personnes auxquelles j'ai réussi sont celles avec qui j'ai une véritable confiance, qui m'ont aidé à ne plus être une personne renfermer sur elle-même et à haïr la vie.
Encore une fois, dévoiler mes sentiments pour moi est un véritable défi.
Excusez-moi pour ce long pavé.
Merci d'avance,
Skewham
Pour information :
J'ai 15 ans
Je suis un homme
J'ai un spectre autistique (TSA)
J'ai un trouble de l'attention avec hyperactivité (TDAH), et je prend du concerta.
A voir également:
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- Tercian dépression - Accueil - Effets et risques
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- 1er rdv psychiatre dépression - Accueil - Professionnels de santé
- Hypersomnie dépression - Accueil - Sommeil
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1 réponse
Bonsoir.
Pour beaucoup de personnes cela est difficile de parler de soi et d'exprimer son vécu, ses émotions à une tierce personne, même à un professionnel de la santé.
Ce qui peut faciliter ta situation personnelle c'est peut-être d'écrire à l'avance ce que tu crains ne pas pouvoir dire en tête-à-tête avec la psychologue.
Et pourquoi pas montrer ta question ici où ton texte est bien écrit et très compréhensible.
Ton prochain rendez-vous est planifié pour quand ?
Bonne journée, bonne soirée ou bonne nuit !
begonie
Pour beaucoup de personnes cela est difficile de parler de soi et d'exprimer son vécu, ses émotions à une tierce personne, même à un professionnel de la santé.
Ce qui peut faciliter ta situation personnelle c'est peut-être d'écrire à l'avance ce que tu crains ne pas pouvoir dire en tête-à-tête avec la psychologue.
Et pourquoi pas montrer ta question ici où ton texte est bien écrit et très compréhensible.
Ton prochain rendez-vous est planifié pour quand ?
Bonne journée, bonne soirée ou bonne nuit !
begonie
J'ai déjà essayé d'écrire ce que j'allais lui dire, mais le lendemain matin, j'ai tout supprimé, croyant que ce n'était pas la chose à faire. Comme si j'en avais honte.
C'est plutôt une bonne idée, mais j'ai bien peur de ne pas avoir le courage de lui dire en face.
J'ai même son adresse e-mail, et j'ai déjà pensé lui écrire, mais ça m'a toujours fais peur.
J'ai beaucoup du mal à me comprendre moi-même, ce qui fait que je ne connais pas vraiment la raison de mon blocage. Mais je pense que c'est par ce que, inconsciemment, je redoute un jugement, ou encore qu'on me force à faire quelque chose. Je pense aussi en avoir honte, que je n'ai pas envie qu'on connaisse ma vie privée, et qu'on me demande de changé radicalement. Je n'aime pas être poussé, et c'est ce qui m'est arrivé bien des fois, ce qui a fait que j'ai passé des moments très sombres dans ma vie, mais aussi qui m'ont permis de me surpasser. Je pense également qu'il m'est difficile d'être aidé pour des choses très compliquées, qu'on m'ai demandé de faire de gros efforts d'un coup, mais que eux ne sachant pas ce que je traversais, c'était déjà très dur. Pour finir, je pense aussi qu'ayant toujours essayé de sortir de certains aspects très négatif chez moi seul, je ne veux pas qu'on sache, qu'on me demande de faire d'autres efforts, alors que je préfère prendre le temps qu'il me faut. Mais c'est vrai que c'était en étant forcé à certaines choses que j'ai pu surpasser de nombreux blocages causés par le TSA. (en relisant, c'est un peu répétitif, mais à chaque fois, pour moi, c'est une information supplémentaire)
Normalement, dans quelques jours.
La psy n'est pas là pour te pousser vers où tu ne te sens pas prêt à aller ... chaque chose à son temps.
Permet-toi donc de demander qu'elle t'aide pour mettre des mots sur ce qui a de la peine à sortir et à dire.
Réfléchit à tout ça et prépare toi pour dans quelques jours.
En plus une psychologue ne prescrit pas de médicaments.
Shekham a bien conscience de ses difficultés de communication.
Oui, c'est vrai.
J'essaierai la prochaine fois. Je ne dis pas que je réussirais, mais du moins, je ferais un effort.