Cancer de la prostate et occlusion intestinal

Siulan - 6 oct. 2008 à 15:31
 patricia - 15 mars 2015 à 23:58
Bonjour (au secour!!!),

Mon père a un cancer de la prostate et métastases aux os (poumons, et colon aussi mais c'est moins "flagrant" et l'oncologue m'a dit de ne pas m'en faire avec ça. Que c'était... un détail).

Mon père a eu une ablation de la prostate il y a 10 ans maintenant, et la récidive à repris sérieusement il y a 1 an, avec une fracture spontanée de la hanche. Le chirurgien nous adit que ses os étaient comme du sucre.
Ce qui nous a permit de voir que le cancer revenait renforcé alors que les taux de PSA n'indiquaient rien d'alarmant.

Il n'a pas supporté le traitement Zométa, donc l'a arrêté il y a quelques mois. Il a commencé des soins palliatifs à la maison avec de la morphine à diffusion prolongée et à diffusion immédiate pour les pics de douleurs.

Depuis un an, donc, c'est la chute libre pour lui. Il maigrit... Ce weekend, j'ai même dû le porter jusqu'à son lit car il était tombé. Il marchait encore un peu, à l'aide d'une canne. Mais là, on a sorti le fauteuil roulant. Il a tellement peur de se briser.

Le pire c'est son regard. Il a tellement conscience de tout cela. On ne sait pas tout se qui se passe dans sa tête. Mais ce que j'imagine me fend le coeur.

Tous les traitements le rendent affreusement constipé. Il a peur de faire une occlusion intestinale. Est-ce que cela est possible?

Il y a 8 mois, on lui a posé une "chambre" en silicone en prévision d'une chimiothérapie. Il n'est plus question de cela actuellement. Est-ce parce qu'il est trop faible?

Ce sont de maigres questions, mais j'ai beaucoup de mal à extérioriser tout ça. Je l'aime tant. Il est tellement extraordinaire. Il a été le meilleur des père pour moi, et cela je le lui avait déjà dit avant "tout ça". Ce que nous vivons actuellement me fait uniquement me dire que tout cela arrive trop tôt.

J'aurai aimé qu'il connaisse l'enfant que j'aimerais avoir. Mais ça tant pis.
Il est jeune, il a 69 ans, il a à peine pris sa retraite. Il a fait de grandes choses pour les Autres. Un grand humaniste. Il ne lutte pas. Ou alors je ne le vois pas.

Je me trouve larmoyante. Ca fait du bien d'écrire. Je ne veux pas de phrases toutes faites.

J'envoie mes pensées les plus tendres à toutes les personnes qui, comme moi, traversent ces dures émotions.

Siulan
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3 réponses

Bonjour,
je suis de tout coeur avec toi.
Mon père a eu le cancer de la prostate et a subit l'opération "complète". Il a beaucoup maigri aussi. Concernant la constipation fait attention car cela peu être du à la morphine, il faut un médicament en plus. Pour mon père ils avait oublié et il a meme été hospitalisé à cause de cela. Parle-en à ton médecin.
Pour la chimio s'il est trop faible cela peut expliquer pourquoi il ne le font pas où alors ... pourquoi est-il en soin paliatif.
Courage et essaye de toujours lui montrer ton sourire et parle le maximum avec lui.
n'hésite pas en parler si cela peut t'aider !
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je viens de lire vos commentaire, mon père a eu un cancer à la prostate puis au os et fait un infarctus enfin tout cela pour vous dire qu'aujourd'hui cela fais 1 mois et 3 jours qu'il nous a quitté dans de drole de circonstence lui aussi ne se plaigner jamais et même avec sa maladie il travaillait encore dans nos maisons et chez tous le monde il était d'une excèption formidable là a ce moment mes larmes me tombent parce qu'il me manque horriblement il est parti le 1er mars allait avoir 75 ans le 31 mars 2011 et le 1er avril était l'anniversaire de mariage avec notre chère maman cela aurait fait 50 années de bonheur, ma mère a tout fait pour s'occupé de lui et nous lui en sommes très reconnaissant mon frère et mes autres soeur nous étions 5 enfants et nous réunissons beaucoup de fois dans l'année papa adorait nous voir tous ensemble faire le pitre, nous dansons "il était une fermière qui allait au marché ext, Régis mon frère s'a l'embettais mais il le faisait avec nous et mon père riait. Il a fait plusieur chimio il a eu aussi du zométa et aussi du firmagon il était suivi depuis quelque mois en had après une première hospitalisation dons là la cancerologue nous a dit que cela n'allait pas duré on a tous pleuré delà elle nous a dit que cela puvait être bientôt ou dans un mois ou voir plus après cette hospitalisation l'hopital à domicile passait tous les jours et puis 2 mois après il a fait son infactus emmené aux urgence à l'hopital il est resté en réanimation plus de 8 jours dans une chambre sans jour que la lumière artificielle et disant qu'il aurait aimait mourir à ce moment là maman lui disait mais tu ne penses pas à nous tu n'es pas handicapé tu vas marchais et tu ne perd pas la tête ça va aller. Il est revenu à la maison mais depuis cela je voyais le changement il disait qu'il avait "mal au pattes" le cancer était aussi dans les os il disait si seulement je n'avais pas les pattes coupées. Les prise des sang n'était pas bonne plus de plaquettes les globules n'allaient pas non plus il était fatigué mais se lever et faisait sa toilette avec déjà du mal une foie les infirmiere reparti il déjeuner et repartait se coucher avant de diner l'après midi il ne faisait pas la siète dans son lit il disait c'est embétant je dors tous le temps il restait avec maman en lui disant si tu ne serais pas là je ne sais pas comment je ferais sans toi tu n'a pas une belle vie et maman lui répondais et alors si c'était moi qui serait malade tu ne ferais pas ça pour moi elle fût très généreuse et pleine de courage nous appréçions ceux qu'elle faisait pour papa. Un Vendredi le téléphone sonne et maman paniquait, viens vite il vont venir chercher ton père il faut qu'il rentre à l'hopital, elle pleurait, moi aussi je suis arrivais chez eux aussitôt et l'une de mes soeurs était là aussi on attendait l'ambulance entre temps un médecin de l'had est venu à la maison pour dire qu'il fallait aller à l'hopital pour le transfuser, maman lui disait mais il ne peut pas rentré que lundi pensant qu'il ne lui ferons rien pusque c'était le week end le docteur lui dit non il ne faut pas attendre il va être transfusé dès aujourd'hui les hémoglobine étaient tros base 8 je crois de la nous le suivons pour l'hopital papa disait mais c'est rien je vais revenir lundi ou mardi, c'est vrai le médecin avait dit ça aussi. Mais non même transfusé ça aller et puis quelquefois non. Dela il est restais à l'hopital 32 jours le 26 février sa première petite fille se marier elle est venu avec son futur époux et on demander aux infirmière si ils pouvaient s'habillaient en marié pour lui faire la surprise il savait qu'ils allaient se marier les infirmière on dit oui biensur au contraire se sera bien, le soir avant le repas toutes mes soeur et moi sont aller voir papa il était avec maman, maman ne voulait pas aller à la noce quand nous sommes arrivaient il était bien même très bien nous avions l'apareil photo pour lui montre quelque photos déjà faites delà ma soeur a dis oh et bien nous allons prendre des photo aussi de nous avec toi tant que nous avons l'appareil il s'est laissé photographier avec nous ces filles et ses petit fils et papa dis à ma soeur tu sais tu viendra me montre les photo du mariage et dela elle lui dit et bien oui demain ou mercredi car je viendrais te voir mercredi, véronique habite plus loin que nous autres et papa répondit oh non il faut que tu viennes mardi avec insistance. Lundi quand je suis arrivé avec maman à l'hopital je l'emmenais tous les jours sauf le mardi car c'était une de mes soeurs qui l'emmenais et moi j'arrivais dans l'après midi jusqu'au soir. A chaque fois que l'on poussait laporte on avait peur de le voir trop mal et puis une fois la porte ouverte ça aller car avec tous les médicament morphine hypnovel et les gouttes papa faisait des allusination il nous a dis qu'il s'était battu avec un chien qui voulait le mordre lui qui n'avait plus de force, il avait mit autour de son lit la table les chaises et sa table de nuit pour se protéger. Il était les bras et les jambes gonfflé ne pouvait plus se laver, ni manger il mangeait très peu pour nous faire plaisisr son bras gauche était vraiment bleu il saignait même, puis le lundi je sentais que ça n'aller plus il dormait et se reveiller disant laisse passait le tombrau et la natha a attrapais un lapin et qu'il avait tuer des couloeuvres. Le passé se mélangeait avec le présent un jour il me dit asssis au bord de son lit eh bien on iva qu'est que je fais là prêt a se levait et je lui dis ben non papa c'est pas aujourd'hui que tu sors de l'hôpital et il dit ah oui c'est vrai que je sius à l'hopital. Le soir du lundi je me suis approché de lui pour lui dire papa je t'aime je lui ai dit car par pudeur on n'ose pas toujours le dire às son père ou même à sa mère, il le savait mais j'avais envie de lui dire je ne sais pas si il se rendais conte de tous, Régis était là et il pleurait de m'entendre dire que je l'aimais car lui aussi il l'aimait bien sur et cela nous faisaient mal car en plus en sentaient qu'il n'était pas bien, nous sommes parti tard de l'hopital nous avons r'accompagnait maman chez elle et avons discuté comme ça pour ne pas la laisser toute seule et lui dire qu'il allait mieux dormir et que ça irait mieux demain. Le mardi 1 er mars comme chaque mardi c'est Valérie ma soeur qui emmêne maman à l'hopital en début d'après midi et là quand elles sont arrivées elle ne l'on pas trouvé bien elles ont vu un infirmière qui leur a dit si vous pouvez appeller vos enfants ça serais bien qu'ils viennent delà maman appelle chez moi et j'était là elle me dit tu sais ton père ne va pas bien si tu peux venir cela serais bien, j'ai pris ma voiture sans me poser de question si il fallait que je fasse quelque chose avant j'ai pris la decision de venir aussitôt et je suis contente d'avoir prise cette décision puis elle appelle tous le monde, mon frère et mes 2 autres soeurs dont Véronique qui habite a 1 h 30 de nous et là ça ne va pas papa s'agite hénormément et i l a mal son bras est immence tous gros et très violet comme brulé il a du mal a respirer encorplus que le lundi et se débat pour respirer ses yeux retourner et toujours ouvert mais il n'arrive pas a parler tous le monde est arrivé une infirmière repasse nous voir, je lui dis mais vous n'avez rien d'autre encore a lui donnez il a mal elle va voir un médecin est revient aussitôt de là une autre perfusion seringue lui est posé encore 10 voir 15 minutes il a mal et hurle quand elle lui a soulever son bras, puis après il respire mais plus lentement et nous regarde et on tous là ma soeur chantal lui dit papa on est là et on lui parle malgrès que c'est dur car on pense pas que c'est là maintenant on pleure et on essaye de se retenir et la pour moi il me regarde il ne bouge plus ses yeux ouvert et je dis tout haut il me regarde nous ne pouvons rien faire Chantal dit il nous regarde tous et là les yeux ouverts c'est fini il ne respire plus et tous le monde s'effondre et on n'y crois pas on n'ose pas dire il est mort mais il ne bouge plus nous sommes tous entreint de pleurer et mon frère qui papa oh mon papa. PAPA est réellement mort. IL est parti le 1er mars vers 16h45, nous avons pas sonné tout de suit nous le gardons pour nous, nous restons là près de lui à l'embrasser et a le toucher notre papa venait de nous quitté. Dans notre malheur nous nous disons nous étions là avec lui, pour nous il n'y a que les dix dernières minutes qu'il avait moins mal et nous nous disons même si nous pouvons rien faire pour lui nous étions avec lui lors de son départ et si c'était la nuit qu'il aurait était tout seul dans le noir a se débattre. Papa repose toi tu le mérite tellement et ne t'inquiète pas pour maman nous sommes souvent avec elle.
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Bonsoir, il a la chance d'avoir une famille telle que la vôtre. c'est un cadeau de départ magnifique qui lui est fait.
Chez nous c'est pareil, nous avons la chance de l'avoir encore mais on est loin sauf la dernière de mes soeurs. Nous sommes 5 filles pour qui leur père compte énormément même si son caractère est d'enfer et que notre mère est usée. Il vient d'être opéré d'une hernie ombilicale et d'une double éventration et depuis lundi, il a fait de la fièvre et ne mange pas. tout est préparé car le médecin pense qu'il est en train de faire ou préparer ou je ne sais quoi une occlusion. Ses intestins sont très fragiles. Le cancer du pancréas, il l'a depuis 7 ans mais est "contenu" grâce à un implant qui lui est injecté tous les 3mois. Depuis , il fait un genre d'AVC au niveau du cerveau et les cellules meurent. Un côté est quasiment "gris". Il risque un Avc complet et bien entendu sans issue. On ajoute 3 tumeurs malignes aux intestins,une hernie hiatale (?) et des pb intestinaux (selles liquides et noires dues à un excès d'alcool ). Il est affaibli par tout cela et cettte dernière opération semble l'avoir achevé
Il y a 2 nuits, il a vu une grande femme en noir au bout de son lit qui venait le chercher. Je sais qu'il a toujours eu peur de la mort, cela l'a peut-être influencé. Peut-être n'était-ce qu'une hallucination due à sa fatigue et la douleur. Peut-être que non. cela peut sembler ridicule mais je crois à ce genre "d'apparition", aussi agréable qu'horrible puisse-t-elle être.
J'ai peur. Je sais qu'il nous quittera un jour, comme tout le monde, j'en ai conscience et l'ai toujours dit haut et fort, mais je ne suis pas prête. Peut-on seulement l'être ? Je suis remontée le voir mardi et en lui faisant un gros bisou avant de partir, je me suis dit que peut-être ce serait la dernière fois que je l'embrasserai sur sa joue toute chaude. ça fait tellement mal.
Merci si vous avez pris le temps de lire ces qq lignes. cela fait du bien car je ne veux pas en parler à mes enfants, ni à mon mari qui a perdu sa mère en début d'année.
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patricia > bridoune
15 mars 2015 à 23:58
Oui je vous ai lu.
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Siulan Messages postés 1 Date d'inscription lundi 6 octobre 2008 Statut Membre Dernière intervention 7 octobre 2008
7 oct. 2008 à 16:04
Hello Bidule,

Impressionnant comme une réponse peut faire plaisir. Je ne l'aurais pas imaginé.
Merci donc. En fait, c'est de ne pas se sentir seule.

J'ai eu une réponse hier pour la chimiothérapie.
Apparemment il est trop faible. Il est également inopérable, donc quand il est tombé avant-hier, et qu'avec mes petits bras j'ai réussit à le porter jusqu'à son lit, c'est un miracle qu'il ne se soit pas "cassé". Car cela aurait signifié ses derniers jours. Je comprends mieux pourquoi il a paniqué et qu'il en est ressortit traumatisé. Depuis 2 jours il ne veut plus se déplacer qu'en fauteuil roulant. Il est extrêmement amer.

Merci pour les conseils concernant la constipation. Par chance les médecins lui ont donné des produits pour lutter contre ça: une espèce de paraffine à manger, et ma mère, diététicienne de vocation, lui donne une alimentation riche en fibres. Mais rien n'y fait. Il y a quelques jours, ils ont du lui mettre un suppositoire qui a permis l'évacuation.

Et ton père à toi? Ont-ils pu s'y prendre à temps ou le cancer avait-il déjà commencé à métastaser?

J'affiche un sourire "tranche papaye" comme on dit chez nous. Je ne peux pas m'en empêcher, même si dès fois je me dis que ce n'est pas du tout approprié. Mais il me connait et sais que je ne minimise pas sa maladie. Enfin, je l'espère. On est proche, mais je ne trouve pas facile de parler avec lui de tout ça, parce que... il a toujours été d'une pudeur exceptionnelle, et d'une grande retenue. J'aimerais qu'il crie sa colère, qu'il jure contre le sort. Mais il est... si digne... autant qu'il peut. Ce doit être tellement humiliant d'en être réduit à dépendre des autres, de se faire pipi dessus et de demander à sa fille de l'aider à se nettoyer. Et je le fais avec un amour inconditionnel, et surement pas de répulsion.

Je n'arrive pas à communiquer avec lui. Il répond par monosyllabes. J'ai essayé par l'écriture. Mais là aussi, c'est le néant. Il est complètement renfermé et en ce moment, il a tout abandonné pour la TV. Je pense que c'est la morphine qui l'abrutit.
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