Fausse couche quel soutien psychologique attendre ?

Bonjour,
Depuis 2010 j'en suis à 4 fausses couches, la première à 12 semaines de grossesse sans explications, deux autres ont suivies à 7 semaines, contre toute attente je suis retombée enceinte au mois de mai 2014, même mon gynéco l'année dernière m'avait incitée à me faire une raison, faible réserve ovarienne impossible d'espérer une nouvelle grossesse à nos âges. Pessimiste à la première écho, les suivantes ont révélé une grossesse évolutive, nous étions mon ami et moi heureux bien que très inquiets au vu de notre passif. Or, ce jeudi 14 aôut en allant aux WC j'ai constaté des pertes marrons, et là le cauchemar, descente aux urgences et confirmation de ce que je craignais grossesse arrêtée à 11 semaines et 6 j, cachets le soir même à l'hôpital, rdv le dimanche pour la suite des cachets, mais tout s'est précipité dès le lendemain matin à mon domicile, pliée en deux de douleurs j'ai tout évacué à la maison, j'ai récupéré mon bébé dans mes mains mais une erreur de ma part ne permettra certainement pas de l'analyser et d'avoir des réponses. Je m'en veux terriblement, pour que ma grossesse tienne j'ai tout fait, progestérone matin et soir pendant deux mois, pas d'alcool pas de tabac, le moins de médicaments possible et malgré cela le néant.
Je suis à bout de nerfs, je ne fais que pleurer, personne ne peut comprendre ce que je ressens c'était une grossesse inespérée, un don du ciel et on m'a tout pris. Je n'ai plus gôut à rien, les six poches d'antalgiques que l'on m'a passé en perfusion à l'hôpital ont soigné mon corps mais la tête que fait on pour elle en France ? Je n'ai plus goût à rien, mes filles rentrent ce soir de chez leur père je ne sais pas si je vais tenir le coup, elles ne savaient pas je voulais attendre la première écho du 19 aôut pour leur annoncer la nouvelle.
Si vous souhaitez me répondre je lirais tous vos messages.
Merci.