Dépression chronique et autres doutes...

Kaelel Messages postés 11 Date d'inscription mardi 4 février 2014 Statut Membre Dernière intervention 6 février 2014 - 4 févr. 2014 à 15:44
decapod Messages postés 129 Date d'inscription dimanche 6 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 juillet 2014 - 7 févr. 2014 à 19:05
Bonjour,
J'ai 22 ans et, comme presque tout dépressif, je n'ai pas confiance en moi, je n'arrive pas à porter à bien un projet, je baisse les bras, je doute sur la nature des intentions des autres, je me bloque face à certaines personnes, je ne vois que le côté négatif des choses et encore plus les miens.
Cela dure depuis pas mal de temps. A vrai dire, à mes 6 ans je me souviens avoir dit à ma mère que je ne m'aimais pas.
Mais je pense que cet épisode dépressif a réellement commencé lorsque j'ai du me confronter au dur monde réel, au collège : Plus d'étudiants d'horizons différents = lynchage, je suis plus fort, bla bla.. Du coup, je n'ai aucun courage.
Je préfère aussi ne pas avoir trop d'implication dans quoi que ce soit. Je reste neutre, ne me positionne pas plus en faveur d'un autre. Prendre des décisions m'est quasi impossible.

L'an dernier, j'ai essayé de me lancer "seul" dans des études alors que mes parents me conseillaient vivement de ne pas me lancer. J'ai réussi à assister à 10h de cours sur toute l'année et je claquais l'argent de mes études dans de la drogue pour juste "ne pas penser, oublier, être libre.
J'ai aussi souvent pensé au suicide, en écrivant des ébauches de testament.

Je suis allé voir deux psychologues jusqu'à présent, mais j'ai arrêté au bout de 6 scéances environ à chaque fois.
Récemment, mon conseiller d'insertion m'a conseillé un job' en 35h dans un musée : Faire des visites, des démonstrations, des ateliers, etc... Mais aussi un peut de communication. ( Je ne vais pas vous demander conseil sur mon avenir, mais autant être précis et donner toutes les informations).
Le problème c'est que dans cet état dépressif, je suis renfermé sur moi même, je n'ai donc pas put m'intégrer à l'équipe d'animation déjà en place, et je le ressens très mal.
-> Je pleure très souvent, je commence à faire de plus en plus d'arrêts du travail pour rien, je stresse quand je mange avec mes collègues; je baisse le regard perpétuellement, la qualité de mon travail se détériore(je suis bien trop souvent perturbé dans ma tête).
-> J'avais déjà vécu une expérience quasi-similaire il y a deux ans, pour une mission de 9 mois en "volontaire civique", avec des gens qui ne fournissaient plus d'énergie à trouver comment ne rien faire plutôt que de développer des projets et être une véritable équipe...

Enfin, j'ai une vision assez "âpre" du monde du travail. J'ai l'impression qu'on a pas le choix. Super de passer la moitié de sa vie dans un boulot qu'on a pas choisit ou qu'on aime pas...

Bref. J'ai décidé de quitter le musée après 4 mois, je donne ma décision définitive le 10 février.
Le truc c'est que j'ai aussi fait la démarche de prendre rendez-vous avec un psychothérapeute et un psychologue. Qui ne seront donc plus remboursés sans sécu ^^'
Je pense donc bien abandonner l'un des deux, probablement le psychothérapeute..

Alors pourquoi un énième dépressif vient vous raconter sa vie et ses doutes?
Eh bien, aujourd'hui je ne suis pas allé bossé, je n'ai pas donné de nouvelles, j'ai cherché une lame de rasoir dans ma salle de bain, puis j'ai cherché "comment se suicider sans souffrance" pour tomber sur ce site. ( Qui change de Doctissimo et de ses Trolls ).

Voila donc ma question :

Comment être sur de ses choix en étant dépressif ? Sachant que j'hésite déjà pas mal à en faire et que je me laisse plus porter par le courant. (Exemple : je n'ai pas choisi d'être volontaire, ni de bosser au musée. On m'a proposé, j'ai accepté puisqu'il n'y avait rien d'autre).
J'ai quelques "périodes" assez courtes où j'ai à nouveau confiance en la vie, l'avenir et surtout moi même. Comment les utiliser à bon escient ?
J'ai fait un "planning des bonnes résolutions" pour 2014 : chaque mois, plusieurs objectifs (Projet artistique, Rendez-vous avez une connaissance perdue de vue...). Cependant, je l'ai lui aussi vite abandonné.

Je suis bien conscient que le monde ne m'apportera pas le bohneur sur un plateau d'argent. Cependant je suis moi même perdu ne sachant pas qui je suis, ce qui me plaît, puisque j'ai tellement eu d'échecs, je me suis tellement résigné puis laissé porter par le courant en attendant une main en secours.
Au travers de nombreuses introspections j'ai essayé de changer, mais au final rien n'a changé, je n'ai plus cette motivation d'avancer...

Cette année, ma seule ambition aurait été de trouver un job "intérim", de gagner un peut d'argent pour me payer un appartement(quitter le domicile parental) et le permis.
Mais qu'est-ce que je fait de ma vie? Je stagne. Dans 20 ans? Sûrement encore.

Qu'est-ce que je veux ? Voir les bons côtés de la vie, me dire que je vais pas passer les 40 prochaines années de ma vie à faire un boulot choisit par dépit, me dire que je ne suis pas si nul que ça, que j'ai aussi des qualités et que je peux réussir dans un projet...
Je veux avoir une belle vie, mais ce voile de négativité est présent depuis si longtemps que le doute me pousse à commettre l'acte du silence infini..
Quoi que, je pense être encore trop lâche pour y parvenir... Enfin, c'est ce que je me dis depuis bientôt 5ans.

Auriez-vous sinon des exercices pour se vider le crâne, des conseils pour mieux appréhender la vie, des objectifs pas trop "durs" à réaliser qui puissent apporter de réels changements ou simplement démontrer une fraction de seconde que de "bonnes" choses peuvent aussi arriver dans la vie, des idées de job pas trop "sociaux" où je puisse suivre ma thérapie sans être "victime" du monde extérieur(lynchage, ragots, disputes, stress, TRAVAIL D'EQUIPE "dépendant de l'entente"), des avis, des questions?
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8 réponses

begonie Messages postés 85775 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 5 mai 2024 9 471
Modifié par begonie le 4/02/2014 à 16:07
Bonjour.

Déprime .. perte de confiance en soi .. difficulté d'identifier tes propres besoins ... de préparer un projet, de commencer le projet et de continuer jusqu'à réaliser le projet, difficulté de t'intégrer dans un groupe (équipe), etc...

Ces quelques exemples donnent bien l'impression que tout tourne autour de cette confiance en toi-même, le manque d'estime de soi et d'affirmation.

Pourquoi pas prendre un rendez-vous dans un CMP (Centre Médico Psychologique ) où tu pourras rencontrer un ou une professionnel(le) de la Santé, gratuitement ?

Un travail thérapeutique centré sur l'affirmation de soi me paraît intéressant car tout tourne un peu autour de cette compétence là en plus d'une déprime.

Est-ce qu'il y a eu un diagnostic posé suite à tes rencontres avec les psy ?

Le psychothérapeute était-ce un psy reconnu ?

Bonne journée, bonne soirée ou bonne nuit !
begonie
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Kaelel Messages postés 11 Date d'inscription mardi 4 février 2014 Statut Membre Dernière intervention 6 février 2014
5 févr. 2014 à 01:32
Bonjour,

Je pense en effet que la confiance en soi est l'un des maître mots de cette "dépression chronique".
J'ai prit rendez vous avez un psychologue gratuit dans un CMP, rendez vous qui aura lieu le 21 février.
Et j'attends une réponse du psychothérapeute... Par contre je ne sais pas si il est reconnu. Il a cependant été conseillé par mon médecin généraliste.

On m'a sinon conseillé de partir en Australie. Je pense que ça me permettrait de me retrouver face à l'inconnu et ainsi de me pousser à me débrouiller par moi même, m'affirmant par la même occasion.
Ou de faire un sport...

Auriez-vous des conseils? Sur mes choix dans l'avenir : quitter mon job actuel, me lancer dans l'inconnu, ou plutôt rester sur des bases "solides" (mais qui pourraient tout aussi perpétuer le problème psychologique) en me confrontant à ces obstacles?
Des exercices pour mieux appréhender les moments difficiles?
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begonie Messages postés 85775 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 5 mai 2024 9 471
5 févr. 2014 à 05:56
" J'ai prit rendez vous avez un psychologue gratuit dans un CMP, rendez vous qui aura lieu le 21 février. "

" Et j'attends une réponse du psychothérapeute... Par contre je ne sais pas si il est reconnu. Il a cependant été conseillé par mon médecin généraliste. "

" Par contre je ne sais pas si il est reconnu. Il a cependant été conseillé par mon médecin généraliste. "


Le psychologue et le psychothérapeute sont une et la même personne ?

Les psys conseillés par les CMP ou par ton médecin sont donc en principe des psys reconnus.

C'est qui, qui a donné ce conseil de partir en Australie ? Tu es originaire de ce pays ?
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Kaelel Messages postés 11 Date d'inscription mardi 4 février 2014 Statut Membre Dernière intervention 6 février 2014
5 févr. 2014 à 11:23
Non, ce n'est pas la même personne.

Pour ce qui est de l'Australie, c'est une ancienne amie que j'ai revu récemment, qui elle est partie en Ecosse.
Je parle et comprend très bien l'Anglais et je crois que le fait de partir loin de mon "seul foyer" me permettrait soit de me retrouver seul face à l'inconnu, n'ayant que moi pour me débrouiller.
Aucun espoir à attendre que qui que ce soit ne vienne me tendre une main.
Mais je pourrais tout aussi bien rester ici et me confronter au réel problème.

Ce que je veux? Comme tout dépressif, que ça s'arrête. Alors oui, la fuite est souvent la solution primordiale.
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begonie Messages postés 85775 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 5 mai 2024 9 471
5 févr. 2014 à 11:31
Discute de cette idée ( Australie ) directement avec les psys avec qui tu as du contact.
Je crains que partir t'imposera une telle adaptation ....
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decapod Messages postés 129 Date d'inscription dimanche 6 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 juillet 2014 60
5 févr. 2014 à 12:34
Bonjour,
Si je peux me permettre.
Un changement radical peut etre tres bénéfique, permet de se reconstruire.
On sent en vous des capacités, une capacité d'analyse que tout le monde n'a pas en tout cas.
A vous de juger si vous en êtes capable et de tourner ce chapitre de votre vie.
Si j'en parle c'est que j'ai aussi change de pays pour me reconstruire, un peu pour les memes problemes, mais chaque histoire est différente.
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Kaelel Messages postés 11 Date d'inscription mardi 4 février 2014 Statut Membre Dernière intervention 6 février 2014
5 févr. 2014 à 13:20
Bonjour, pour quelles raisons avez-vous décidé de changer de pays ? (Si ce n'est pas trop personnel).
Comment c'est passé votre arrivée, vos premiers mois, le temps de prendre vos repères, de vous installer, etc... ?
Quelqu'un vous a conseillé, ou était-ce un choix purement personnel?
Et après quelques années, qu'en retenez vous?

Je pense au final arrêter le 10, trouver des petits jobs intérim ou continuer le même type de contrat pour me former dans la communication et avoir tout de même une base solide au cas ou.
Une fois un peut d'argent mis de côté, les séances de psy, l'inscription à un sport(tir à l'arc, wingtsun, salle de sport..) et surtout si mon choix se confirme durant ce laps de temps, je pense faire le pas et partir à l'étranger. Même si il faut l'avouer, j'ai peur de me retrouver seul, et même si je pense que je serais bien obligé de me "bouger", il y a toujours ce doute de ne pas réussir, de ne pas m'accomplir, de retrouver mes problèmes et de ne pas pouvoir m'appuyer sur quelqu'un pour me confier, m'aider...

Il faudrait d'ailleurs que rajoute à mon "histoire" que j'ai pendant très longtemps cherché de la reconnaissance chez les autres, allant dans la plupart des cas vers une personne ayant un caractère "fort" de "meneur", pouvant alors m'épauler, me présentant un peut comme son fidèle bras droit, apprenant par la même occasion en observant et en avançant avec elle...
Je cherche donc à obtenir un sentiment de sécurité que je n'ai pas individuellement.
Dépendre de quelqu'un pour "être heureux"...
-> Je pense que cet épisode est lié à deux choses :
1- Mon père qui ne m'a jamais félicité, mais au contraire plutôt enfoncé. Ni écouté, épaulé, guidé.
2- Ma mère, qui elle était sûrement tout l'inverse, à tout dédramatiser. Elle doit constituer une sorte de "dernier recours avant le gouffre". C'est probablement la personne à laquelle je pense le plus lorsque l'idée du suicide traverse mon esprit, du coup je me résigne encore.
C'est probablement mieux comme ça, au moins je continue d'avancer, même en voyant une majorité de points négatifs, je perçoit tout de même quelques rares moments de "joie".

Alors, avancer seul, ne plus compter sur un "dernier recours", ou encore "l'espoir que quelqu'un remarque mon état, et m'épaule de A à Z, sachant que seul, je risque d'abandonner.." Comment ?

En m'affirmant? En développant un projet, en faisant du sport, en sortant plus régulièrement?
Mais lorsque la motivation, le cadre, l'état d'esprit n'est pas là. Que faire? Subir une journée "négative" de plus?
J'ai envie de tout arrêter.. La vie est un combat, mais j'ai déjà l'impression de le perdre. Ne sachant pas réellement ce qui me plaît, ce que j'ai envie de faire dans ma vie (avec toutes les contraintes qu'impose notre société), je n'ai juste pas l'impression d'avoir mes armes face au monde "extérieur"(monde intérieur : ma tête, de mon enfance, de mes fausses idées négatives, mes doutes, ce que je voit...).
Alors, la solution c'est juste "de changer d'état d'esprit"? De "se dire que tout va bien aller"? Mais quand le monde s'entête à nous prouver le contraire. Que des efforts sont faits, mais que rien n'avance dans le bon sens.

Alors la véritable solution serait la bouffée d'air frais d'un pays étranger? Un nouveau départ, bien que je reste le même, donc mes relations ne devraient pas trop différer d'ici.. Mais c'est ce qui me paraît le plus pertinent pour le moment, ce qui pourrait m'apporter le plus de richesses.

Merci aussi de croire à ma capacité d'analyse :) (Même si cette remarque ne me restera que le temps qu'un nouveau fait négatif ne vienne la recouvrir..)
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decapod Messages postés 129 Date d'inscription dimanche 6 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 juillet 2014 60
5 févr. 2014 à 21:58
Bonsoir,
J'ai eu beaucoup de chance, celle de rencontrer une femme qui m'a proposer un poste à l'etranger et avec laquelle je me suis marié.

Pour votre cas un mentor, ou une compagne vous serais aussi d'un grand secours. L'energie , pour ma part, c'est de l'amour qu'on le tire, la confiance en soit vient de là aussi. Par défaut ,le respect de la vie dans son sens le plus profond, le plus spirituel m'as permit de sortir de cette léthargie dans laquelle j'etais coincé.
La vie est effectivement un combas, à force de deprimer et de voir la vie en gris , tu devient gris ,...puis noir, j'ai du me battre pour sortir de cet abîme. C'est la vision de ce néant qui m'a boosté vers la lumière. Si tu regardes vers la mort, la mort te regarde.
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decapod Messages postés 129 Date d'inscription dimanche 6 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 juillet 2014 60
5 févr. 2014 à 22:48
Les ressources, je les ai cherché aussi du côté de la nature, le pays , la region me l'a permis.
J'ai aussi été pendant un temps voir un psy, une personne qui ecoute qui parle tres peu et qui attends son chèque. C'est surtout à vous de vous prendre en main, de vous poser les bonnes questions, qu'est ce qui me manque pour mon équilibre ? Puis tout faire , par votre volonté, pour y parvenir. Allez vers les autres, multipliez les occasions de rencontres, .....les choses malheureusement ne tombent pas souvent toutes seules.
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Kaelel Messages postés 11 Date d'inscription mardi 4 février 2014 Statut Membre Dernière intervention 6 février 2014
5 févr. 2014 à 22:28
Oui, je pensais aussi devoir tirer ma force de quelqu'un, jusqu'à ce qu'une de celles-ci me dise "On ne peut pas rendre heureux quelqu'un sans être heureux sois même". Ma dépression découlait donc plus que le bonheur procuré par le couple. Peut être n'était-ce simplement pas la bonne personne, ou le bon moment...

L'an dernier, après avoir abandonné mes études, je me suis retrouvé dans une situation assez délicate, où je ne mangeais quasiment jamais, ne parlais à personne, fumait du cannabis toute la journée chez un amis dans le même état..
Cette vision de la déchéance m'a poussé à trouver un boulot cette année, un appart, passer le permis, me construire...

Cependant, là où je bloque vraiment, c'est que je n'ai aucune envie, aucun but, plus de goût pour la vie. Je la regarde, mais je ne vois plus son utilité. Je ne sais plus ce que j'aimerais faire, ni ce qui pourrait me rendre vraiment heureux.

Je pensais choisir un job' suivant mes compétences. Raté. L'animation procure trop de stress pour évoluer sainement, l'équipe qui ne m'intègre pas et ne fait pas d'effort confirme mon point de vue négatif sur la nature humaine.
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decapod Messages postés 129 Date d'inscription dimanche 6 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 juillet 2014 60
5 févr. 2014 à 23:08
L'entourage est primordial, il faut s'entourer de personnes positives qui vous tirent par le haut.
La vie etant ce qu'elle est, cela ne vas pas de soit je le sais bien.
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Kaelel Messages postés 11 Date d'inscription mardi 4 février 2014 Statut Membre Dernière intervention 6 février 2014
6 févr. 2014 à 14:05
Haha, alors ça doit être ça mon problème!
Je m'entoure généralement de personnes qui vont plus mal que moi ( et ce sont celles avec qui je m'entend le mieux d'ailleurs ).
Sauf pour le cas du collège-lycée, où j'allais vers des "figures paternelles de remplacement", sensées me tirer vers le haut.
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Kaelel Messages postés 11 Date d'inscription mardi 4 février 2014 Statut Membre Dernière intervention 6 février 2014
5 févr. 2014 à 23:15
Les choses ne tombent pas toutes seules.
La volonté d'y parvenir doit être personnelle.

J'aimerais voir les bons côtés. Peut être que ma situation actuelle ne me le permet pas.
Faire le pas.
Vers quoi? Quelque chose de moins pénible déjà, me permettant de suivre des séances sans stresse extérieur.
Et puis? Voir des spécialistes ou des "services", pour m'orienter, voir ce que j'aime vraiment, faire plein de stages différents.
Voir le bon côté.. Le bon côté à quoi? A la vie? Aux gens? A ma vie?
Sortir. Faire un sport.
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decapod Messages postés 129 Date d'inscription dimanche 6 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 juillet 2014 60
6 févr. 2014 à 21:45
Bonsoir,
Il faut parfois aussi savoir se contenter de peu, tirer le plaisir de vivre à partir de trois fois rien, lire un bon livre, respirer l'air d'une forêt, ...
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Kaelel Messages postés 11 Date d'inscription mardi 4 février 2014 Statut Membre Dernière intervention 6 février 2014
Modifié par Kaelel le 6/02/2014 à 22:31
Plus facile à dire qu'à faire.
Il faut identifier le problème qui bloque l'appréciation des choses simples.
La confiance en moi. Le blocage envers certaines personnes, certaines tâches, mon avenir, la prise de décisions...
Pour le moment, rien ne semble donc avancer. Je ne suis toujours pas allé travailler, je n'ai pas put me réveiller suite à la prise de médicaments anti-stress prescris par mon médecin "remplaçant".. L'angoisse de la journée a été terrible..
Lundi j'annonce mon départ. Je prend un nouveau départ.. J'ai prit rendez vous dans un centre d'information et d'orientation aussi, le 13 fev. Je peut aussi espérer avoir un rendez-vous plus tôt que le 21 février chez le psychologue si j'ai plus de disponibilités...

Je me suis aussi beaucoup renseigné sur l'Australie aujourd'hui. Les prix, les histoires, les différents types de "missions", les logements..

Il faut que je trouve un job non stressant, le temps de suivre ma thérapie, de passer mon permis, faire du sport, rencontrer des gens. Le plus important, c'est d'avoir quelqu'un sur qui m'appuyer... Auprès de mon entourage proche, ce n'est pas vraiment le cas, de mes amis non plus. Ma mère est à Paris, je ne parle quasiment pas à mon père et à ma belle mère, sauf quand ils m'entendent pleurer..
Peut être renouer avec mes grand parents que je ne vois plus, ou une amie à ma mère et sa fille qui était ma meilleure amie d'enfance... Mais je ne me suis jamais ouvert à eux...
Puis partir en Australie. Pendant 4 mois, mais il faut encore que je me renseigne...


Auriez-vous des conseils ou plutôt des exercices, pour se vider la tête, apprécier un moment, se relaxer, ne pas stresser... J'ai des médicaments, mais la boule est omniprésente...
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decapod Messages postés 129 Date d'inscription dimanche 6 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 juillet 2014 60
7 févr. 2014 à 07:07
Bonjour,
A chacun sa recette, c'est beaucoup trop personnel, ce que je peux dire :
Nous sommes tous capables du pire comme du meilleur, envers les autres ou envers soit même. Le tout est de pourvoir ce raccorder avec la partie la plus noble, la plus divine qui nous animes tous, à cette energie de vie et d'amour. Pour y parvenir, l'introspection, l'etude de son moi, de sa conscience la plus profonde,d'autre peuvent y voir la priere, mais sur ce forum je ne m'etalerai pas plus.
A chacun sa technique de relaxation,
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decapod Messages postés 129 Date d'inscription dimanche 6 octobre 2013 Statut Membre Dernière intervention 20 juillet 2014 60
7 févr. 2014 à 19:05
Ne pas stresser, c'est aussi retrouver la confiance en soi, savoir de quoi on est capable,puis de se donner les moyens dans la mesure de nos possibilités d'y parvenir.
Attention je n'ai jamais dit que c'était facile, nous galerons tous pour garder la tête haute. Je comprends vos etats d'âme par rapport à votre vécu, nos démons du passé nous les avons tous.
Aérez vous l'esprit, déménager, changez de region ou de pays , reflechissez bien, montrez aux autres de quoi vous etes capables, nous sommes tous capable, il suffit d'y croire et de s'accrocher. Quand on touche le fond on ne peut que remonter, si on le veut bien sûr, la volonté , il n' y a que cela de vrai. C'est vous qui diriger votre petite entreprise et personne d'autre.
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