Lendometriose
prisca_2
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27 août 2008 à 13:34
Thynis Messages postés 399 Date d'inscription lundi 18 août 2008 Statut Membre Dernière intervention 7 octobre 2009 - 27 août 2008 à 13:40
Thynis Messages postés 399 Date d'inscription lundi 18 août 2008 Statut Membre Dernière intervention 7 octobre 2009 - 27 août 2008 à 13:40
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Thynis
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Stérilité et endométriose
L'endométriose est une affection touchant à des degrés très différents de nombreuses femmes. Son rôle dans la stérilité est certain, mais ses mécanismes en sont complexes et ne sont pas encore clairement expliqués.
1. L’endométriose : généralités
Définition :
L’endométriose est définie par la présence de foyers d’endomètre (tissu tapissant la cavité utérine) à l’extérieur de cette cavité. Ces foyers peuvent s’implanter à n’importe quel endroit de la cavité abdominale et ses localisations peuvent être multiples. Les localisations les plus fréquentes sont le péritoine pelvien (tissu tapissant et entourant toute la cavité du petit bassin) et les ovaires.
Mécanismes :
Une des explications à la présence de ces foyers d’endométriose serait le reflux menstruel, c’est à dire le reflux de sang par les trompes dans la cavité abdominale lors des règles. Ce reflux entraînerait ainsi des fragments d’endomètre qui s’implanteraient alors à l’extérieur de l’utérus. D’autres mécanismes existent et les théories sont nombreuses (rôle des facteurs hormonaux et immunitaires).
Les manifestations de l’endométriose :
- La douleur est la manifestation la plus typique. Il s’agit d’une douleur cyclique, rythmée par les règles ,pouvant ressembler à une douleur de règles ou être provoquée par les rapports sexuels. Ces douleurs sont d’intensité variable et peuvent être invalidantes. Ce sont les caractéristiques de cette douleur et l’examen clinique qui permettent d’évoquer le diagnostic d’endométriose.
- Lorsque l’endométriose atteint le tube digestif ou les voies urinaires, des manifestations digestives ou urinaires, souvent cycliques, peuvent se produire.
- La stérilité est parfois une source de découverte d’endométriose sans qu’aucun autre symptôme ne soit associé.
Les différentes formes :
- Les atteintes sont très variées, tous les stades de la maladie peuvent se voir.
- Dans les atteintes mineures, on retrouve habituellement de minuscules foyers disséminés sur le péritoine ou sur l’ovaire.
- Dans les formes modérées, peuvent se retrouver des kystes ovariens d’endométriose (kyste rempli de liquide épais correspondant à du vieux sang) ou des foyers plus étendus et plus profonds sur le péritoine.
- Les formes sévères sont caractérisées par des lésions très étendues avec présence d’adhérences importantes entre le péritoine, l’utérus et les ovaires. Ces lésions peuvent aller jusqu’à combler complètement le petit bassin.
2. Le diagnostic d'endométriose
· L’examen clinique et l’interrogatoire suffisent pour évoquer le diagnostic.
· Les examens complémentaires ne sont pas souvent contributifs. L’échographie peut retrouver un kyste d’endométriose.
· Seule la cœlioscopie permet un diagnostic certain : elle visualise les foyers d’endométriose facilement reconnaissables par leur aspect coloré. Elle permet ainsi de classer et de stadifier la maladie. Son autre intérêt est de pouvoir traiter l’endométriose en détruisant les lésions visibles.
3. Les conséquences sur la stérilité
· Plus d’une femme sur trois atteinte d’endométriose présente des problèmes de fertilité.
· Les mécanismes entrant en jeu sont très complexes et mal connus :
- Dans les formes sévères et modérées d’endométriose, la cause est parfois évidente : adhérences autour de l’utérus et des ovaires gênant l’ovulation et la captation des ovocytes par la trompe, atteinte des trompes, atteinte étendue du tissu ovarien…
- Dans les formes modérées, la responsabilité de l’endométriose est moins évidente. Sans doute s’expliquerait-elle par des phénomènes inflammatoires, immunologiques et hormonaux.
· Il est assez fréquent que d’autres facteurs de stérilité se surajoutent au problème de l’endométriose et que ce soit l’association de tous ces facteurs qui conduisent au problème de stérilité.
4. Les solutions
Le traitement chirurgical
- Il apporte les solutions les plus efficaces au problème de stérilité. Il fait souvent appel à la cœlioscopie qui permet à la fois de faire un bilan complet des lésions et de les traiter :
* Dans les formes mineures et modérées, il est possible de détruire facilement les lésions superficielles d’endométriose en utilisant l’électro-coagulation ou le laser. De même, l’exérèse de kystes ovariens ou la libération de petites adhérences peuvent se faire facilement sous cœlioscopie.
* Dans les formes sévères, la destruction complète est souvent difficile. L’opérateur s’efforce de retirer le maximum de lésions en ayant pour premier objectif de libérer les trompes et les ovaires, parfois enfouis dans les lésions et sous les adhérences. Parfois, il est impossible de détruire complètement toutes les lésions, et une association à un traitement médical peut alors être utile.
- L’efficacité du traitement chirurgical est variable en fonction du degré des atteintes mais les résultats peuvent être très rapidement positifs.
Le traitement médical
- Les traitements médicaux de l’endométriose utilisent divers produits : les progestatifs et les agonistes de la GnRH.
Ces traitements n’ont pas fait la preuve de leur efficacité sur la stérilité.
- Toutes les techniques de la procréation médicalement assistée peuvent être proposées (FIV…).
- Il ne faut pas oublier de traiter les autres causes de stérilité qui peuvent être associées.
L'endométriose est une affection touchant à des degrés très différents de nombreuses femmes. Son rôle dans la stérilité est certain, mais ses mécanismes en sont complexes et ne sont pas encore clairement expliqués.
1. L’endométriose : généralités
Définition :
L’endométriose est définie par la présence de foyers d’endomètre (tissu tapissant la cavité utérine) à l’extérieur de cette cavité. Ces foyers peuvent s’implanter à n’importe quel endroit de la cavité abdominale et ses localisations peuvent être multiples. Les localisations les plus fréquentes sont le péritoine pelvien (tissu tapissant et entourant toute la cavité du petit bassin) et les ovaires.
Mécanismes :
Une des explications à la présence de ces foyers d’endométriose serait le reflux menstruel, c’est à dire le reflux de sang par les trompes dans la cavité abdominale lors des règles. Ce reflux entraînerait ainsi des fragments d’endomètre qui s’implanteraient alors à l’extérieur de l’utérus. D’autres mécanismes existent et les théories sont nombreuses (rôle des facteurs hormonaux et immunitaires).
Les manifestations de l’endométriose :
- La douleur est la manifestation la plus typique. Il s’agit d’une douleur cyclique, rythmée par les règles ,pouvant ressembler à une douleur de règles ou être provoquée par les rapports sexuels. Ces douleurs sont d’intensité variable et peuvent être invalidantes. Ce sont les caractéristiques de cette douleur et l’examen clinique qui permettent d’évoquer le diagnostic d’endométriose.
- Lorsque l’endométriose atteint le tube digestif ou les voies urinaires, des manifestations digestives ou urinaires, souvent cycliques, peuvent se produire.
- La stérilité est parfois une source de découverte d’endométriose sans qu’aucun autre symptôme ne soit associé.
Les différentes formes :
- Les atteintes sont très variées, tous les stades de la maladie peuvent se voir.
- Dans les atteintes mineures, on retrouve habituellement de minuscules foyers disséminés sur le péritoine ou sur l’ovaire.
- Dans les formes modérées, peuvent se retrouver des kystes ovariens d’endométriose (kyste rempli de liquide épais correspondant à du vieux sang) ou des foyers plus étendus et plus profonds sur le péritoine.
- Les formes sévères sont caractérisées par des lésions très étendues avec présence d’adhérences importantes entre le péritoine, l’utérus et les ovaires. Ces lésions peuvent aller jusqu’à combler complètement le petit bassin.
2. Le diagnostic d'endométriose
· L’examen clinique et l’interrogatoire suffisent pour évoquer le diagnostic.
· Les examens complémentaires ne sont pas souvent contributifs. L’échographie peut retrouver un kyste d’endométriose.
· Seule la cœlioscopie permet un diagnostic certain : elle visualise les foyers d’endométriose facilement reconnaissables par leur aspect coloré. Elle permet ainsi de classer et de stadifier la maladie. Son autre intérêt est de pouvoir traiter l’endométriose en détruisant les lésions visibles.
3. Les conséquences sur la stérilité
· Plus d’une femme sur trois atteinte d’endométriose présente des problèmes de fertilité.
· Les mécanismes entrant en jeu sont très complexes et mal connus :
- Dans les formes sévères et modérées d’endométriose, la cause est parfois évidente : adhérences autour de l’utérus et des ovaires gênant l’ovulation et la captation des ovocytes par la trompe, atteinte des trompes, atteinte étendue du tissu ovarien…
- Dans les formes modérées, la responsabilité de l’endométriose est moins évidente. Sans doute s’expliquerait-elle par des phénomènes inflammatoires, immunologiques et hormonaux.
· Il est assez fréquent que d’autres facteurs de stérilité se surajoutent au problème de l’endométriose et que ce soit l’association de tous ces facteurs qui conduisent au problème de stérilité.
4. Les solutions
Le traitement chirurgical
- Il apporte les solutions les plus efficaces au problème de stérilité. Il fait souvent appel à la cœlioscopie qui permet à la fois de faire un bilan complet des lésions et de les traiter :
* Dans les formes mineures et modérées, il est possible de détruire facilement les lésions superficielles d’endométriose en utilisant l’électro-coagulation ou le laser. De même, l’exérèse de kystes ovariens ou la libération de petites adhérences peuvent se faire facilement sous cœlioscopie.
* Dans les formes sévères, la destruction complète est souvent difficile. L’opérateur s’efforce de retirer le maximum de lésions en ayant pour premier objectif de libérer les trompes et les ovaires, parfois enfouis dans les lésions et sous les adhérences. Parfois, il est impossible de détruire complètement toutes les lésions, et une association à un traitement médical peut alors être utile.
- L’efficacité du traitement chirurgical est variable en fonction du degré des atteintes mais les résultats peuvent être très rapidement positifs.
Le traitement médical
- Les traitements médicaux de l’endométriose utilisent divers produits : les progestatifs et les agonistes de la GnRH.
Ces traitements n’ont pas fait la preuve de leur efficacité sur la stérilité.
- Toutes les techniques de la procréation médicalement assistée peuvent être proposées (FIV…).
- Il ne faut pas oublier de traiter les autres causes de stérilité qui peuvent être associées.