Occlusion, cancer du colon et taches sur le foie

Angebleutriste - 28 nov. 2013 à 00:34
 Angebleutriste - 28 nov. 2013 à 00:37
Bonjour,

Ma maman a été hospitalisé le 14 juin 2013 pour une occlusion intestinale et le 17 juin elle était opérée pour qu'on lui mettre une poche. Elle l'a gardé 10 jours avant d'être réopérée pour qu'on lui enlève 40 cm de colon et qu'on lui enlève sa poche. Tout s'est bien passé malgré la péridural qui a raté et qui l'a fait beaucoup souffrir car tout s'est réveillé très. A rapidement! Lors de cette intervention, le chirurgien a repéré quelques tache sur le foie et la rate. Après 4 semaines de convalescence à l'hôpital, ma maman est rentrée le 12 juillet à la maison pour se rétablir. en attendant le compte rendu de l'opération, qui est tombé 10 jours après le retour à la maison: le foie était bel et bien touché et il fallait débuter la chimio de suite. Le scanner nucléaire a montré qu'il n'y avait rien autre part et que c'était localisé sur le foie. Après maintes prises de sang, examens, contrôles, les douleurs persistaient suite à l'opération et l'échographie a montré que le foie avait pris 10 cm en une semaine. La chimio a été avancé de quelques jours et le 02 août le traitement a débuté (une journée a l'hôpital et 48h avec un produit dans une banane a garder sur soi). Malgré la fatigue et les nausées, ça ne s'est pas trop mal passé. La prise de cachet de morphine avait commencé dés la 2ème quinzaine de juillet. Il y a eu un complément de la 1ère chimio 10 jours après la première. Ce traitement n'a duré que deux heures et s'est plutôt bien passé. La 2ème chimio était prévu le 19 aout mais les jours qui ont précédé ma maman souffrait malgré la morphine en cachet et ne mangeait quasiment plus et donc perdait ses forces. nous l'avons emmené aux urgences de l'hôpital le 17/08 et l'équipe médicale a décidé de l'hospitaliser pour la journée pour lui injecter du sucre afin de booster ma maman pour qu'elle puisse prendre sa 2eme chimio prévu le 19/08. Le soir, ma maman est rentrée avec un très léger mieux et on s'est même demandé pourquoi elle n'était pas gardée sous surveillance a l'hôpital.

Après un week-end bien difficile et en souffrance, nous l'avons emmenée pour sa 2ème chimio prévu le 18/08, ma maman ne pouvait pas tenir sur ses jambes tellement elle était faible. L'hôpital a décidé de l'hospitalisé pour lui augmenter sa morphine et la remonter car l'équipe avait décider la chimio prévue. L'oncologue nous a dit qu'ils allaient lui redonner de l'énergie afin de continuer le traitement comme prévu. Malheureusement ma grand-mère, sa maman est décédée subitement ce même jour et il a fallu le lui dire dés le lendemain, une fois que son état était mieux pour accueillir une telle nouvelle. Les médecins s nous ont dit de ne pas lui cacher. La morphine ne lui a sans doute pas permis de prendre tout conscience de ce qui était arrivé même si elle a émis le souhait d'assister a l'enterrement. Les médecins lui ont accordé ce souhait mais d'elle même, le jour venu, elle a décidé de ne pas venir, elle ne s'en sentait pas capable au niveau des forces. Deux jours après l'enterrement de ma grand-mère, ma maman a fait un malaise le 23 aout au matin (un choc sceptique). Le foie a arrêté de fonctionner et a commencé à se dissoudre... Les médecins nous ont reçu en fin de matinée pour nous dire qu'elle ne s'en remettrait pas et que c'était une question d'heure ou au mieux de quelques jours.... Se fut le stupeur, une nouvelle effroyable car jusqu'à présent rien ni personne ne nous avait parlé de quelque chose d'irrémédiable et on nous a toujours dit d'y croire en nous précisant bien qu'elle n'était pas perdu, que l'espoir était là et que tout serait fait pour la guérir. Aucun médecin ou oncologue ne nous a dit en face à face que c'était la fin et qu'il n'y avait plus rien à faire. Alors d'apprendre ce matin du 23/08 qu'il fallait s'attendre et se préparer à perdre notre maman a été très compliqué à accepter, surtout si vite et si rapidement. Nous n'avons pu voir notre maman qu'en début d'après-midi. Elle était branchée de partout et sa température était descendu à 34 degrés et son pouls à 9. Elle n(était plus vraiment parmi nous et semblait dormir, même si elle essayait d'enlever son masque à oxygène pour nous parler mais nous ne comprenions pas car elle était dans un état second et ne réagissait plus. Nous l'avons accompagné,lui avons parlé, l'avons réconforté... On était tous autour d'elle: époux, enfants, ses frères et soeurs et nous avons pu lui dire tout ce que nous avions sur le coeur.
Ma maman s'est éteinte à 57 ans en fin d'après-midi, un peu plus de 2 mois après son occlusion intestinale... qui l'a conduit mi-juin à l'hôpital où le cauchemar a commencé.

Se fut donc d'une rapidité exceptionnelle, se fut fulgurant!! 12 séances de chimio étaient prévu au départ et ma maman n'en aura faut qu'une, suivie d'un complément

Ma maman croyait en sa guérison et avait accepté le verdict de la maladie et malgré le choix de la nouvelle, elle avait accepté sa maladie et était d'accord pour se battre pour ses enfants et petits-enfants. Elle avait accepté l'idée de mettre sa vie entre parenthèse pour se soigner au cours d'une année.
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1 réponse

Angebleutriste
28 nov. 2013 à 00:37
Elle avait été rassuré par le chirurgien, l'oncologue et n'avait donc pas de raison de douter en la guérison Pour elle c'était acquis qu'elle allait vaincre ce crabe!
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