Enfant/ado malheureux : Où est la limite ?

Bonjour,

Ce sujet n'a pas grand chose à voir avec la médecine mais ça me tient à coeur, à défaut veuillez me transférer dans une autre section. Cette histoire est vraie et si jamais vous pensiez que c'est un fake, quel intérêt ? J'aimerais juste l'avis d'autres personnes. Il y a pas mal d'éléments dans l'histoire, désolé si des fois je suis un peu flou parce que je ne sais pas par où commencer.

Il y a 7 mois j'ai fait la connaissance d'une fille de 16 ans, qui était fort malheureuse. On s'est lié d'amitié, puis d'amour.. On se parle par internet, elle habite loin de chez moi donc on ne se voit que rarement. Les premiers mois, il y a quelque chose dont elle ne souhaitais jamais me parler: sa famille, et encore moins ses parents. Mais après quelues temps, elle a accepté de m'en parler..

Ils ne l'aiment pas. Leurs 7 enfants ont été faits je cite "pour les congés de maternité et les allocations de chômage". Elle était un accident, ses parents ne s'en sont jamais vraiment occupé. Ils se disputent souvent, c'est une ambiance familiale assez électrique qui règne chez eux. Quand je lui sonne, il y a toujours plusieurs moments où j'entends gueuler, en Marocain (elle est d'origine marocaine). Elle a été attristée, j'ai comme l'impression que l'affection de ses parents est comme un manque chez elle. Un manque profond, une blessure ouverte. L'autre jour elle m'a demandé ce que ça faisait d'avoir des parents qui aiment !

Elle fait une dépression depuis pas mal de temps. Elle est tombée dans les drogues les plus dures, dont l'héroïne. Maintenant elle en est sortie, se limitant aux médicaments et à la cigarette (intensivement). Elle a fait une tentative de suicide par médicament (que son estomac a rejeté en vomissant). Ses parents vous croyez qu'ils l'ont vu ? "Oh tu es pale, va dormir". Elle a une fois perdu 10 kg, elle est devenue atrocement maigre, ses parents n'ont rien vu. Des suites de leur origine, éducation et religion, la psychologie c'est pour les fous, pas de sexe avant le mariage, pas de sorties. Or un psychologue elle en aurait bien besoin malheureusement.. Ah oui, anti-garçons aussi. Son père l'a déshéritée soi-disant "Je ne leur donnerai pas mon fric pour qu'elles se fassent pigeonner par leur futur mari". Etant anti-garçons, je ne vous dit pas la galère pour voir la fille que j'aime.. A chaque fois qu'elle me parle de sa famille ou de son état moral (elle ne va .. pas souvent très bien), ça me rend triste. Et je me sens d'autant plus impuissant, sinon la consoler et lui dire qu'à 18 ans elle pourra, c'est le cas de le dire, se barrer de chez elle sans regarder derrière.

Aujourd'hui elle m'a annoncé que ses parents vont l'obliger à faire la prière, ce qui l'énerve encore plus, mais elle ne peut rien faire. Elle s'énerve, elle déprime, elle prend des médicaments, et quand ça ne va vraiment pas.. elle fait des crises.

Cette fille comme j'espère que vous l'avez compris est profondément malheureuse, et surout à cause de sa famille. Le manque d'affection de ses parents lui restera toujours. Mais je parle au présent. Où est la limite ? Les enfants et adolescents sont-ils obligés de subir dans de tels cas, au dépit de leur état moral ? Si les parents sont la cause du problème, ou rejettent les solutions, les enfants doivent continuer ainsi jusqu'à leur 18 ans, si dumoins il ne se suicident pas avant ???

Merci de me donner votre avis, d'éventuelles ouvertures, et s'il vous plaît ne me dites pas "Est-tu sûr de ce qu'elle dit", après 7 mois trop d'histoires s'entrecroisent que pour mentir autant.

S'il vous plaît.. Je finis cette histoire les larmes aux yeux.
Merci beaucoup.