Je démoralise, et je me confie...

M20K8X - Modifié par M20K8X le 8/01/2012 à 02:00
lovehitsu Messages postés 9 Date d'inscription jeudi 12 janvier 2012 Statut Membre Dernière intervention 28 décembre 2013 - 20 janv. 2012 à 01:30
Bonjour,
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Ce 'pavé' se décompose en quatre grosses parties...
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LE CONTEXTE
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Je suis un homme de 20 ans, et je passe mes soirées à démoraliser, limite à déprimer, et pourtant une minute plus tard, je peux très bien être très joyeux si par exemple ma voisine demande à me voir...
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J'éclaircis un peu le contexte :
Du 21 juillet au 21 septembre, je suis sorti avec une fille, ma première petite amie. Tout se passait très bien, ou pas. A partir de la mi-août, elle me faisait sans arrêt des reproches, mais je les encaissais. Le 21 septembre donc, je suis rentré en école d'ingénieurs (bac +3) suite à une réorientation, et apprenant cette nouvelle, du fait de la distance, ma copine m'a quitté. "Cherche pas, c'est ça, mais ça reviendra t'en fais pas !" oui mais non.
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Déjà, j'ai dû m'intégrer avec mes nouveaux camarades de classe le jour même où je me suis fait larguer, et j'ai pas trouvé mieux que de m'isoler. Au bout d'une semaine, une fille est venue me 'sortir' de cet isolement, et le comble, c'est que c'est ma voisine (qui est aussi une fille de ma promo, très gentille et amicale) depuis que j'ai emménagé début octobre. Bref, je me perds dans les détails, comme d'habitude... En gros, je n'ai pas réussi à pleurer ma relation terminée, et j'ai eu pas mal de pression pour diverses raisons (menaces de mort à mon ancien appartement, 2 semaines de cours à rattraper, vivre sans ma copine, etc.), et je suis un geek au sens péjoratif du terme (qui joue sur des jeux vidéos sur internet).
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Je me sentais mal donc en cette fin de septembre. Mais jusque là ça allait. D'ailleurs ça m'étonnait de ne pas être plus affecté que ça par ma relation terminée. Finalement, j'ai décidé de faire le maximum pour m'intégrer à mes camarades, et j'ai prévu plusieurs soirées à mon appartement avec une bande de camarades. J'ai d'ailleurs tellement apprécié ces moments (ne pas être seul) que presque chaque soir je voyais ma voisine pour qu'on bosse ensemble.
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Au final, je me suis épris pour cette dernière, et j'ai commencé à me rapprocher vraiment d'elle, oubliant carrément mon ex. Puis je me suis mis à repenser à tous ces reproches, notamment que je ne "savais pas aimer"... Du coup depuis fin octobre, je suis perdu... Chaque soir, je vais à la douche, j'y reste une heure, et je pense... toujours la même chose : Dois-je tenter l'aventure avec ma voisine ? Non, je ne sais pas aimer, et le scénario se répètera. En me couchant, je passe pas moins d'une heure à repenser à ce genre de questionnements, à me demander pourquoi ça s'est passé comme ça avec mon ex, pourquoi les hommes gentils ne sont pas aimés, et surtout pourquoi, POURQUOI je ne sais jamais quoi dire !?
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J'adore la présence de ma voisine, mais je suis souvent à court de 'mots', je ne sais pas quoi dire. De mon côté, ça m'est égal, même si j'adore son sourire, du moment qu'elle est avec moi, je suis heureux. Mais je sais que pour les gens, c'est stressant de ne pas parler. Du coup ça me met mal à l'aise, c'est l'empathie. Je sens qu'elle est gênée du silence, du coup je me force à parler, et évidemment je sors des conneries. Voici une raison de plus pour laquelle j'ai le blues.
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Novembre. Je passais toujours mes soirées à démoraliser, mais je trouvais le moyen d'inviter ma voisine, notamment pour manger et bosser les partiels, ce qui me faisait le plus grand bien. Et là... gros problème : Impossible de manger. Oui, impossible. Dès que je levais la fourchette, je me mettais à trembler comme un fou, et ne voulant pas qu'elle voit ça, je n'ai pas mangé. Depuis cette soirée, tous les midis, je ne peux que manger ce qui se 'pique' (viande, frites etc.). Autrement dit, finis les yaourths, les petits pois, tout ce qui a besoin d'être levé pour être mangé. Ce n'est pas très explicite, mais bon... En gros, je paye un repas pour manger la moitié, quotidiennement. J'ai effectué des recherches sur Internet pour ce problème lié et celui lié au "bavardage" : La phobie sociale. Donc j'ai peur des gens... Ah, soit, mais j'arrive à leur parler, et à bien rigoler, pourtant.
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Encore un autre soucis : La jalousie. Ma voisine se rapproche d'un de mes collègues, au point que des rumeurs circulent comme quoi il y a 'XXX(le prétendant) qui va voler YYYY (ma voisine) à ZZZ (moi)'. C'est très frustrant, et ça me met mal à l'aise, car je sais que ma voisine doit entendre ça aussi... :(
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LES SAUTS D'HUMEUR
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D'abord, il faut savoir que dès que j'entends ma voisine rigoler avec ce fameux prétendant, je démoralise. "Jalousie !" Surement, et pourtant je ne sors pas avec elle, et je ne le veux pas non plus. Alors pourquoi serai-je jaloux !?
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Ensuite, il faut savoir que quand je parle de sauts d'humeur incessants, c'est réellement... incessants. En gros, je pars le matin de bonne humeur. Covoiturage avec ma voisine, elle raconte une anecdote, je suis au ciel. Il y a un gros blanc, je me sens très gêné vis-à-vis d'elle, du coup je sors une connerie, elle ne rigole pas, et paf je démoralise. On arrive à l'école, je la regarde dans les yeux, elle me fait un de ses beaux sourires, et je remonte aux anges. En cours, je l'entends plaisanter avec un autre gars, pouf j'ai le blues. Fin du cours, je décide de m'isoler un peu, et je reçois un SMS de ma voisine "T'es où ? :s" . Je me dis alors qu'elle pense à moi, du coup je suis super heureux... Je reviens parler à d'autres camarades, ils me parlent de cours, et d'un seul coup ils rigolent tous sans que je comprenne pourquoi... ça me démoralise. Une fille me voit avec une sale mine, me demande pourquoi je fais cette tête et si je vais bien, et je réponds que ça va bien, évidemment, et évidemment, ça me réchauffe le coeur de voir qu'on s'inquiète pour moi. Finalement, je démoralise parce que je vois quelqu'un qui a mauvaise mine. Et je démoralise encore plus en me disant que j'ai déprimé la fille précédente.
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C'est une boucle sans fin... Je passe de joie au blues en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Le seul soucis, c'est que je démoralise de plus en plus en continu, tandis que la joie est ponctuelle. J'en arrive à un point qui me fait peur. Pour donner un exemple, vendredi soir, en plein projet, je discute avec un de mes collègues sur ce qu'il reste à faire, et il me fait un reproche... Je me suis emporté, au bord de craquer, et je suis parti de l'école... J'ai été à 10 km de mon appartement pour me détendre en forêt... Puis je suis rentré à mon appartement, en veillant à m'excusant de ma réaction vis-à-vis de mes collègues, par mail. J'ai pris un couteau dans les mains, je me suis imaginé tout un scénario si je venais à me planter, puis au bout d'une heure à m'imaginer tous les scénarios, j'ai reposé le couteau... J'ai aussi reçu une réponse de mon collègue : Il s'excusait aussi de sa brutalité envers moi. J'ai retrouvé le sourire, et j'ai été content... alors que 5 minutes plus tôt je me demandais si ça valait le coup que je reste en vie... Dingue non ? Puis j'ai démoralisé l'instant d'après en me rappelant que ma voisine ne m'avait pas demandé pourquoi j'étais parti comme ça. Etc.
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Enfin, il y a deux choses que je rajoute avant de clore cette partie :
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Fin décembre, après avoir bossé de 17h à 23h sur des maths avec ma voisine, je lui tend les bras pour avoir un câlin. Je ne demande rien de plus, juste un câlin, ça fait tellement du bien, ça change tellement de choses... et ça n'engage à rien. Elle a refusé, en plaisantant : "T'as été trop méchant ! :p" Parce que je la charriais pour rire un peu. Au final, je n'ai toujours pas eu mon câlin :/
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J'ai appris aujourd'hui que le fameux prétendant a invité ma voisine chez lui pour regarder un film, et un autre de ses amis. Le soucis, et je ne l'ai peut-être pas précisé, c'est qu'on est aussi censés être amis. Et il ne m'a pas invité. Je sais que ma voisine est éprise de lui, sauf qu'il l'éconduit. Je ne comprends vraiment rien à rien... Remarques normal, mon ex m'a toujours dis que je ne comprenais jamais rien \o/
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LES SOLUTIONS QUI AURAIENT PU MARCHER
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J'ai beau être presque dépressif aujourd'hui, il y a 5 mois, j'étais le roi des optimistes et le plus heureux des hommes. Évidemment, j'essaie de cacher mon mal à ma famille, à mes amis, à tout mon entourage. D'abord, je sais qu'être en compagnie de ce genre de personnes, ça influe sur le moral. Et je sais aussi que ce n'est pas de la pitié qui va m'aider, bien au contraire, je me sentirai encore pire que je ne le suis déjà. Lorsque j'ai commencé à avoir le blues le soir et à vivre dans le passé, c'est à dire à repenser à mon ex, à me demander pourquoi je suis comme ça, que dois-je faire avec ma voisine, etc. j'ai décidé de me prendre en main. J'ai coupé net avec internet et les jeux en ligne qui, selon les forums, sont source de renfermement. Je me retrouvais sans hobbie, et mon moral s'est empiré. J'ai donc fais en sorte de ne jamais être seul le soir. L'objectif fut presque atteint, je ne déprimais plus etc. Jusqu'au jour donc où j'ai eu mon soucis pour manger...
Je ne pouvais plus recevoir pour manger, et ça a déteint sur mon moral une fois de plus.
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Arrêter les jeux en ligne, avoir de la compagnie... et je démoralise encore. What else ? Les anti-dépresseurs. Selon les forums une fois de plus, c'est une source de dépendance. Donc je n'opte pas pour ça. Les cours de confiance en soi ? Le psychiatre ? Rien de tel pour me déprimer. Trouver une autre occupation ? Je me suis mis à la musculation, intensive d'ailleurs, histoire de m'épuiser, de me défouler et donc de ne plus avoir assez d'énergie pour déprimer. Bilan : Au bout de 10 jours, je n'arrivais plus à marcher, j'étais comme un gland dans mon appartement, à me demander pourquoi je suis aussi ***. Résultat inverse, youpi. Pleurer ? Mais oui !!! Pleurer, je VEUX pleurer !!! Quoi de mieux pour se vider de ce qui nous pèse, quoi de mieux pour oublier notre passé et vivre dans le présent ? J'ai tout essayé, requiem of a dream et un diaporama des photos de mon ex (seulement quelques larmes...), me persuader que j'étais vraiment le pire des losers (Effet inverse, je me suis pris un fou-rire nerveux en me demandant ce que diraient les gens en me voyant), rien à faire, je n'y arrive pas, et éplucher un oignon serait surement inutile...
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J'ai repris mes poésies du lycée et je me suis mis à en écrire d'autres. Résultat : J'ai des cernes jusqu'au menton, parce que je ne trouve pas d'inspiration et qu'au contraire ça m'empêche de dormir, me rappelant le passé.
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Il ne me reste qu'à passer mes soirées avec ma voisine, sauf qu'on a terminé tous nos partiels, je n'ai plus d'autres arguments pour l'inviter ou aller chez elle, et je ne peux pas dépendre que d'elle, je ne désire pas l'étouffer, même si c'est déjà fait...
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Ou alors recommencer les jeux, au moins je suis concentré et je ne pense à rien d'autre. Sauf que je baisse dans l'estime de ma voisine en jouant, et je ne le supporte pas.
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Ultime solution : Écrire. S'il y a bien une chose que je sache faire, c'est ça. Ca fait du bien, ça fait passer le temps, et c'est une alternative aux larmes : Même si personne ne nous lit, on a toujours espoir que quelqu'un verra notre pavé et nous répondra : "Tu sais, moi, je te ferais bien un câlin pour te consoler, et après on se ferait un jeu de société :)". Ouais, ça reste la meilleure des solutions !
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CONCLUSION
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Ce dont j'ai besoin : Savoir que j'existe, que je ne sers pas seulement de repose-pieds et de ressource pour ceux qui ont besoin d'aide; Avoir des câlins, de la compagnie, du réconfort, quelqu'un à qui parler...
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Ce dont je n'ai absolument pas besoin : Être suivi, subir encore des reproches, des gens qui compatissent pour moi, m'offrir un bloc-notes pour mon anniversaire pour que je puisse écrire ailleurs qu'ici...
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Ce que j'aimerai : Savoir que quelqu'un a réussi à lire tout ce message, et/ou qu'il me comprend, même si cette personne ne me donne pas de réponse, je veux juste savoir que je n'écris pour rien, comme si souvent de fois... Je souhaiterai aussi comprendre pourquoi ma voisine a refusé de me faire un câlin, selon vous...
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Au final, le simple fait d'avoir écrit ceci, m'a fait énormément de bien. Ca peut paraître stupide, et je le conçois. Et pourtant, c'est tellement vrai... J'ai commencé à écrire en attendant une réponse pour comprendre pourquoi j'ai des sauts d'humeur incessants. Et au final, je suis parti sur tout autre chose, laissant libre court à mes minettes sur le clavier, et m'occupant pendant presque 2 heures. Je terminerai par une citation qu'une camarade m'a sorti, sans comprendre pourquoi je l'ai regardée fixement dans les yeux pendant plus de 30 secondes (je me demandai effectivement si au fond d'elle, elle SAVAIT ce que je ressentais dans mon coeur, si elle mesurait l'impact de ses paroles, ou bien si elle sortait ça sans se douter de rien) :
"C'est si facile de rendre heureux certaines personnes, mais c'est si dur pour les autres de déterminer de quelle manière s'y prendre."
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Merci beaucoup, mais alors vraiment beaucoup, à ceux qui ont tout lu. C'est signe que je ne suis pas inexistant, symbole que certaines personnes sont encore empathiques, et vous aurez l'honneur d'avoir rendu un jeune homme heureux pour une certaine durée. Et je vous proposerai bien un câlin... :'(
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Bonne nuit à tous, bisous,
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M20K8X (Si si, il y a une signification derrière ce pseudo barbare)
A voir également:

8 réponses

Bonsoir.
Et savoir que tu m'as aidé te permet-il d'aller un peu mieux ?
J'étais venu pour faire exactement comme toi, me confier. j'ai lu ton histoire et j'ai trouvé en toi quelque chose de très similaire en moi. Ta façon de raconter, de penser, de percevoir, d'agir, etc...
Si tu as besoin de parler, de te confier une nouvelle fois, je serais plus qu'heureux de t'écouter !
Merci d'avoir posté, merci beaucoup !!
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begonie Messages postés 88102 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 22 décembre 2024 9 107
8 janv. 2012 à 04:30
Bonjour.

En lisant ton texte tu exprimes plus un besoin d'aide te permettant à mieux te situer vis-à-vis de toi-même et cette aide tu pourras la trouver auprès d'un professionnel de la santé spécialisé dans le domaine qui touche à la fois la confiance en soi et l'estime de soi.

Un tête-à-tête durant des entretiens centrés sur ton vécu est utile mais de préférence avec quelqu'un(e) qui est bienveillant et " neutre ".
Les amis restent biensûr une source importante mais le professionnel te permettra d'exprimer ton vécu différemment.

Les CMP (Centre Médico Psychologique) peuvent t'offrir ce moyen qui correspondra à tes besoins personnels.

Je t'encourage à prendre contact, soit directement, ou en passant par ton médecin habituel qui peut aussi t'orienter vers un professionnel qui convient au mieux.
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Bonjour,

Merci pour cette aussi rapide réponse. Je me suis renseigné, il y en a un dans ma ville, et apparemment il y a un entretien avec un spécialiste pour déterminer si oui ou non il y a une nécessité d'être suivi, dans quel cas je pourrai consulter gratuitement, même en étant majeur.

Le seul problème qui se pose, c'est que je n'ai aucune envie de me faire suivre, j'aurai trop honte de moi en faisant cela... J'en avais déjà parlé à mes parents pour voir leur réaction, et ma mère s'est emportée : "Ah non ! Je ne veux pas, n'y vas pas ! T'imagines les répercussions ? Ce serait vraiment trop honteux de savoir que tu te fais suivre. En général ce sont les attardés qui y vont, tu es attardé ? Bon, fais comme tu veux, mais c'est une très mauvaise idée.".

Au final, ma raison me pousse à y aller pour qu'enfin je puisse aller mieux, et vivre dans le présent sans être rongé par le passé et des questions existentielles. Mais mon inconscient me dicte de ne surtout pas y aller, m'avertissant que dans l'avenir, même si j'irai mieux, je garderai à jamais ce souvenir d'avoir vu des spécialistes, et la honte prendra le dessus...
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begonie Messages postés 88102 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 22 décembre 2024 9 107
Modifié par begonie le 8/01/2012 à 11:45
Tu as 20 ans. Tu es en partie responsable de ta santé sans devoir donner des comptes à qui que ce soit.

" je garderai à jamais ce souvenir d'avoir vu des spécialistes, et la honte prendra le dessus... "

ou

le contraire : la fierté d'avoir décidé au bon moment de mieux vivre ...
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Je vais me rendre au CMP cette semaine si mes horaires le permettent. Je mettrai à jour ce sujet pour informer de l'évolution, en espérant que ce soit le bon choix...

Merci encore.
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begonie Messages postés 88102 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 22 décembre 2024 9 107
8 janv. 2012 à 13:11
Aucun doute. Ta décision est constructive.:)
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Bonsoir,

La semaine passe, et je n'ai pas encore eu le courage d'appeler le CMP...
A vrai dire, je me demandais si lire ne serait pas une alternative ? Depuis lundi, je ne mange plus avec mes camarades, je me prends une gamelle pour éviter les soucis de tremblement, ça m'a paru être la meilleure solution... J'ai longuement hésité à prendre quelques jours de "repos", sans aller en cours, afin de voir si ça irait mieux.

Finalement, j'ai lu et ça m'a fait du bien, j'ai oublié mes pensées. Et je me suis dis que ce serait vraiment gênant pour mon avenir si je ratais ces 2 journées de cours.

Je pense que le CMP me fait peur, j'aurai sûrement du mal à me confier, à lui parler... Je passerai plus pour un gland qu'autre chose... Du coup, je me demande si me perdre dans la lecture ne serait pas une meilleure idée, vu qu'apparemment ça me change les idées ?

Begonie, je vous remercie de votre soutien, c'est vraiment... agréable de voir que quelqu'un se soucie de nous.

Bonne soirée, cordialement,
M20K8X.
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begonie Messages postés 88102 Date d'inscription mardi 13 avril 2010 Statut Modérateur Dernière intervention 22 décembre 2024 9 107
11 janv. 2012 à 22:50
Bonne continuation.
Tu prendras ta décision quand tu te sentiras prêt.
A+
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j'ai lu attentivement ta lettre, et j'ai pu constaté que tu avais un manque totale d'assurance, et surtout que tu te posais beaucoup trop de question, les gens ne sont pas si compliqué. quand au fait de te dire que tu es attardé parceque tu vas voir un psy, c'est totalement obsolète , j'ai moi mème du suivre une thérapie après le décès d'un membre de ma famille, j'ai constaté que certaines choses de mon passé pérturbait mon develloppement intellectuelle, c'est personne t'aide à toucher le problème qui te perturbe et qui pourtant te semblait totalement entérré, j'estime ne pas ètre pour autant une bargeot. j'ai peut ètre gardé un petit grain de folie mais celui ci m'aide a prendre la vie avec moins de sérieux, et je peux dire que cela amuse beaucoup les gens autour de moi, ils sont tellement tristes dans leur vie, qu'un peu de folie leur fait le plus grand bien. EN attendant, je pense que tu devrais tout de mème allé voir un spécialiste, car tes sauts d'humeurs me font penser à une pathologie qui s'appel bi- polaire. je ne me prononcerais pas n'étant pas moi mème une experte, mais penche toi quand mème sur le sujet, ca t'aidera peut ètre!!
maintenant je te souhaite que le meilleur et gooo...
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luizebulon Messages postés 20 Date d'inscription mercredi 11 janvier 2012 Statut Membre Dernière intervention 16 février 2012
13 janv. 2012 à 00:43
Mais je suis entièrement d'accord avec toi c'est pour ça que je vis à fond les ballons je m'amuse comme un petit fou !
j'essaye comme toi d'offrir un sourire au gens ;-)
Je suis d'ailleurs persuader comme j'ai pu le lire que l'homme est remplie de contradictions d'ambiguïtés d'ambivalences.
Il a à vivre avec la zone grise de son psyché.
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trés bien dit, nous sommes parfois si compliqué alors que les réponses sont si simple!!!
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lovehitsu Messages postés 9 Date d'inscription jeudi 12 janvier 2012 Statut Membre Dernière intervention 28 décembre 2013 1
13 janv. 2012 à 00:55
Bonjour, Angélique, 21ans bientôt.

Wah, ton écrit m'a vraiment touchée, j'avais les larmes aux yeux vers la fin.

Je me suis un peu retrouvée dans ton écrit. Je n'ai pas de problème pour manger, mais plutôt pour m'endormir, je fais des crises de panique depuis 2 mois, ce n'est pas super mais bon, je fais mon possible pour que mon entourage ne me prenne pas pour une folle.

Le pire, c'est ce sentiment, d'être incompris(e), par les personnes de notre entourage, du coup, on n'ose pas se confier à eux, pareil pour notre médecin, on a peur qu'il nous dise que « CE N'EST RIEN », alors que si c'est beaucoup pour nous.
Les problèmes psychologique sa peut arriver à n'importe qui et sa nous tombe dessus sans que l'on ne l'ai demandé.
Peut-être que les gens pensent que sa m'a fait plaisir de croire que j'allais mourir. J'ai cru que j'allais mourir 2 fois en 2 semaines, je suis allé 5 fois à l'hôpital au mois de novembre (2011), j'ai dû appeler l'ambulance en pleine nuit, parce que je ne me sentais pas bien, avec cette impression de mourir, j'étais seule dans ma chambre, personne pour me rassurer, pourtant, c'est de sa que j'avais besoin, de quelqu'un, pour discuter, de tout et de rien, mais à 2h du matin tout le monde dort et je n'allais pas les déranger. Les médecins à l'hôpital me disait, « ce n'est rien, ne vous inquiétez pas, juste une crise d'angoisse, je vous prescris un médicament à prendre en cas de crise » ah bah si je m'inquiète, je dois gérer sa toute seule.
Je déteste la solitude, je suis seule, en me couchant et je mets longtemps à m'endormir parce que je pense trop.

Tout ce que je veux, c'est être aimer, exister pour quelqu'un, avoir de la tendresse, de l'affection, de l'attention, ne plus être dans ma solitude. Pourtant j'ai ma famille et mes amis mais ce n'est pas suffisant.
Bref, je ne vais pas raconter toute ma vie.

Pas facile la vie, ms bon, je me lève tous les matins en espérant que cette journée sera meilleure que la précédente...
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M20K8X Messages postés 13 Date d'inscription mercredi 18 janvier 2012 Statut Membre Dernière intervention 25 juin 2017
Modifié par begonie le 18/01/2012 à 03:56
Bonsoir à tous,

Je réponds avec beaucoup de retard et je m'en excuse. Je vais donc répondre à chacun d'entre vous, et tenter de ne pas faire de roman. Mais avant toute chose, je tiens à en rassurer certains : Non, je n'ai pas attenté à mes jours, et ce n'est pas la cause de mon "absence". Un peu d'humour noir ne fait pas de mal...

Luizebulon, avant de te (Force est de constater que le tutoiement est plus approprié ici, alors je vais m'employer à utiliser cette forme de discussion bien plus chaleureuse) répondre, je tiens à te préciser que je n'ai pas trouvé ton Facebook. Je te donne mon adresse mail que j'ai créée pour l'occasion, afin d'éviter l'affichage d'informations personnelles sur ce sujet : (info supprimée pour raison de sécurité)
Tu m'as offert une approche avec ma voisine qui tient plus que bien la route et je t'en remercie ! Cependant, ma voisine est aussi une camarade dans ma promotion, et nous faisons du co-voiturage. C'est pour dire que nous nous connaissons maintenant très bien, et nous avons nos aises lorsque nous allons chez l'un ou chez l'autre. Suffisemment pour être des amis, trop pour finir ensemble. Je me dois d'ajouter quelques détails à mon récit, afin de mieux comprendre certains éléments ! Quelques temps après avoir fait connaissance et nous être rapprochés, nous nous sommes mis à travailler ensemble, comme je le disais. Et un jour, la "folie" a eu raison de moi, et a surpassé le courage que je n'ai pas : Je l'ai invitée à manger chez moi devant un film (Shreck 3 !). Au repas : Un gratin de pâtes. J'avais replié mon B2Z (comme les clic-clac) pour faire guise de canapé, et disposé la table juste à côté. J'ai vraiment adoré cette soirée... ou presque : C'est cette soirée là que j'ai eu mon premier problème pour manger. Sûrement dû au stress, et pourtant je me sentais très bien avec elle, totalement à l'aise... Elle a "adoré" le gratin, et je n'ai pas pu y toucher, prétextant que je n'avais pas d'appétit. Alors que je venais de dire quelques minutes avant que "ce serait bien qu'on passe à table, non ? L'estomac commence à pousser des grognements !"... Je suis persuadé d'ailleurs que ça l'a mis mal à l'aise. Mais bon, le film s'est finis, puis à ma grande surprise, elle est restée... Comme un gland, j'ai changé de chaine et on a regardé la fin d'un autre film. en y repensant, je me dis qu'elle n'était pas restée pour voir la fin d'un film d'action alors qu'elle n'aime même pas ce genre. Mais je n'ai rien fait, je n'ai pas eu de courage, et la rupture était très récente. Finalement, elle m'a remercié de cette soirée. En cours, plus précisément en TP, elle se mettait toujours à côté de moi. Et je l'attendais toujours pour manger au self, même après un partiel que j'avais fini 1/2h à l'avance, j'attendais quand même. Et au final, j'ai surement dû l'étouffer, ou alors je n'ai encore rien compris. En effet, l'attendant parfois jusqu'à 20h le soir après les cours car elle avait une réunion à l'école, je me suis retrouvé tout ahuri le jour où je suis sorti en retard des cours et qu'elle ne m'a pas attendu pour manger. Ça m'a relativement vexé, mais bon, ce n'est rien de grave, après tout !? Les jours défilaient, on se voyait régulièrement les soirées, on se mangeait des repas vite fait (Pour éviter d'embrouiller certaines personnes, je fais une petite précision : Mes tremblements lors des repas sont apparus ponctuellement vers octobre, en gros une fois toutes les deux semaines; et aujourd'hui ils sont quotidiens), on faisait même des jeux de société et là... Elle me propose un cinéma... ! Bon, Twilight 4, alors que je ne connaissais même pas les trois premiers. Mais avec elle, comment refuser ? J'ai donc accepté, tout fanfaron. Puis elle a reporté à la semaine suivante : "Comme ça y aura des gens de la classe qui viendront aussi !". Ah... Je pensais qu'elle voulait qu'on y aille juste nous deux. Ce fut la deuxième fois où je fus vexé, et cette fois-ci ça s'est vu, malheureusement... :/ Je ne sais pas ce qui m'a pris, d'ailleurs je ne sais jamais, je ne me comprends même pas... mais je suis resté distant d'elle la semaine qui a suivi. Me voyant dans cet état, forcément, elle m'a demandé ce qui se passait, et j'ai sorti une excuse bidon, qu'elle a finalement cru, heureusement pour moi. Pas grand chose a changé depuis ce jour jusqu'en fin décembre. A part que j'ai commencé à démoraliser... Ensuite, ce fut l'histoire du câlin, que j'ai déjà racontée, qui fut la troisième fois où j'ai été réellement attristé.
Bref, tout ça pour te dire qu'au final, j'ai bien tenté certaines choses, et en écrivant ceci, je me suis rendu compte qu'au final, elle était peut-être attirée par moi, ça aurait pu se finir bien, mais évidemment j'ai trouvé le moyen de tout gâcher à cause de ma susceptibilité. Magnifique, n'est-ce pas ? Pour faire la transition, en ce début de semaine, je recommence à ne pas me comprendre, mais alors pas du tout. Je suis très distant d'elle. Le matin, on ne parle presque pas dans la voiture. La journée en cours, on ne se parle presque plus non plus (alors qu'avant elle venait me taquiner "physiquement", je me comprends..), et seulement le soir on dialogue un peu. Plus de messages non plus en soirée. Et je ne l'attends plus du tout à la sortie des cours, je la laisse avec ses amis. Mais bon sang ! Je ne sais pas pourquoi je fais ça... C'est plus fort que moi, j'ai l'impression de la libérer, de ne plus l'étouffer, et elle est heureuse ainsi. Du coup je vais déjà un peu mieux... Alors que je me retrouve seul. C'est à n'y rien comprendre. Au final, peut-être que mon entourage doit être heureux pour que je le sois aussi, tout simplement. Peut-être faut-il que je sois un fantôme pour arrêter de me demander ce que les gens pensent de moi ? Qui sait.


Marie-jo, tu as vu juste, je n'ai aucune confiance en moi, je réfléchis toujours à tous les scénarios possibles avant de parler, d'agir. A une exception près : Quand je suis joyeux, je déballe tout ce que je pense, puis je me mets à sortir des énormités, à faire n'importe quoi, je deviens "naturel".. Les gens ne se posent pas autant de questions. Alors pourquoi je m'en pose autant ? Pourquoi certains peuvent vivre sans se soucier des autres, et qu'au contraire, d'autres se soucient toujours des personnes ? C'est absurde, pourtant je n'ai subi aucune tragédie durant mon enfance, et je n'ai pas été battu ou autre... Et je n'ai pas envie non plus de perdre "ça", je ne pourrai pas vivre égoïstement. J'ai besoin de savoir que je peux aider des gens, de ressentir leur mal et de les comprendre. Après en avoir discuté avec mes parents ce week-end, j'ai en effet été rassuré. Se faire suivre n'est pas forcément lié à des problèmes mentaux. D'après ce que j'en ai retenu, ils écoutent leur "patient", puis posent seulement quelques questions qui permettent de donner des voies vers la solution que le patient doit trouver lui-même. Je ne vois pas, dans ce cas, l'intérêt. On peut très bien trouver la réponse seul :/ Je pense qu'il sera bien plus embrouillé en écoutant mon récit qu'autre chose... J'admire ta façon d'envisager le monde, avec tant de gaité, tout pour donner la bonne humeur aux autres personnes. Luizebulon a aussi cette vision, si je ne m'abuse. Je trouve ça vraiment génial, j'aimerai tellement vous connaître. Vers la fin de ton message, tu mentionnes la bi-polarité. J'ai donc effectué quelques recherches. Il est bien vrai que mon état peut passer de pur bonheur à dépressif en quelques secondes, et je me suis un peu retrouvé dans les symptômes de cette pathologie : "l'individu peut se discréditer gravement sur le plan social et professionnel. Une fois la phase de manie passée, lorsqu'il se rend compte de la manière dont il agit, l'individu est souvent accablé" c'est totalement ça... De là à me dire que c'est vraiment le cas, je ne sais pas. Le CMP s'avère de plus en plus impératif, finalement. Merci de m'avoir axé sur ce problème et pour cette réponse !

Lovehitsu (Angélique), je connais aussi une amie qui présente les mêmes troubles que toi : Troubles du sommeil, crises d'angoisse, etc. Depuis peu, elle s'est trouvée un copain, et elle va beaucoup mieux. Il la réconforte, fait tout pour la comprendre et la mettre à l'aise. D'ailleurs tu le manifestes toi-même, tu souhaiterais avoir quelqu'un proche de toi, qui puisse te comprendre et te réconforter, t'écouter. Une personne à qui tu puisses te confier. J'aimerai pouvoir t'aider, mais nos troubles paraissent similaires.. ! Le seul conseil que je puisse te donner, ce sont les choses qui ont marché avec moi : La lecture et l'écriture. Quitte à n'avoir personne à qui tu puisses parler ouvertement, écris. ECRIS !!! Personne ne t'écoute, tout le monde ne pense qu'à soi et à son bien-être ? Alors écris tout simplement. Ca va te paraître stupide ce que je vais dire, mais je n'en suis plus à ce stade-là : En écrivant, tu pourras te confier à toi-même. Tu te comprendras mieux, tu te libèreras de certains poids qui pèsent dans tes pensées. Tu pourras ensuite relire ton "mémoire" que tu auras écris, ça te fera du bien, soit parce que tu iras mieux, soit parce que tu verras que tu es capable d'extérioriser ton mal. Enfin, si tu es similaire à ma manière de penser, tu seras excitée par le "danger" potentiel que quelqu'un parvienne à trouver tes écrits et à les lire. C'est ridicule je te l'accorde, mais ça constitue une adrénaline qui entretien tes désirs, ta joie... Je n'osais pas sortir cet exemple, mais bon autant le faire, ça permet de mieux visualiser : Quand un couple s'ennuie, il peut décider de mettre du piment dans leurs relations sexuelles, en le faisant dans des endroits à risques (secteur fréquenté, chronométré, etc.). Ça entretient le couple et leurs désirs respectifs. Je ne peux t'aider plus pour l'instant et tu m'en vois navré. J'espère seulement que tu essaieras d'écrire et que ça te soulagera. Comme de nombreuses personnes altruistes sur ce sujet le disent : La vie est faite pour être croquée, pas pour être observée en tant qu'acteur passif. Et merci de ton témoignage et de ta lecture !


Nightmarell, savoir que je t'ai aidé me fait le plus grand bien, évidemment ! Même si je ne vois pas réellement en quoi j'ai pu le faire. Saches que je suis également présent pour parler avec toi de ce qui te ronge, puisque tu es dans le même cas que moi. Les témoignages sont aussi les bienvenus ici ! Je te remercie à mon tour, savoir que d'autres personnes sont identiques est plaisant à savoir. Avoir des remerciements l'est encore plus. Et le "must-have", c'est que vous me donnez encore plus l'envie de sortir de ce mauvais pas, afin de vous aider à mon tour, de vous expliquer comment je m'en suis "sorti", et d'entraîner avec moi d'autres personnes vers la sortie de ce tunnel ! Que tout le monde voit la lumière, et que la lumière vienne à nous.


Au fur et à mesure que le temps passe, je vois déjà que je me porte un peu mieux. Entre la confession, les témoignages, l'aide, les conseils, et votre envie de me voir heureux, je ne peux qu'aller de mieux en mieux. De mon côté, je m'emploie à faire abstraction de tout ce qui pourrait me faire replonger. J'ai suivi le conseil de mon père ("Débarrasses-toi de tout ce qui peut te faire rappeler ton ex, arrêtes de regardes ses photos et l'historique de vos conversations. Au pire, range tout dans des archives que tu ne consulteras que très rarement, ou ne gardes qu'une seule photo"), et j'ai pris mes distances avec ma voisine. Bilan : J'ai réussi ce midi à remanger au self avec les autres (bien que je n'ai pas pu manger le légume à cause des tremblements), j'ai diminué de moitié la longévité de mes douches (1/2 seulement maintenant) ce qui m'évite de trop penser. Enfin, je me suis trouvé un petit extra qui me tient occupé les soirées et qui finance mes études par la même occasion.


Mon ex m'a dis un jour un mot, répété plusieurs fois, qui m'a rendu si heureux... Je vous laisse deviner lequel. A mon tour de détourner ce souvenir pour vous dire ce que je pense au plus profond de mon coeur :
"Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci, et encore merci."

Cordialement,
M20K8X.
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M20K8X Messages postés 13 Date d'inscription mercredi 18 janvier 2012 Statut Membre Dernière intervention 25 juin 2017
18 janv. 2012 à 20:03
Bonsoir,

Je me permets de rajouter un commentaire sur cette journée : Ma voisine a appris une mauvaise nouvelle à 16h et n'était vraiment pas bien jusqu'à 18h... Tout le monde rigolait pendant le cours de 16-18h, alors qu'elle n'allait clairement pas bien. De mon côté, je n'avais pas le moins du monde envie de prendre part au fou-rire général, la voyant dans cet état. Je ne comprends pas... je ne comprends pas comment les gens peuvent ignorer une personne dans cet état ? Comment peut-on être jovial quand notre amie ou camarade ne va pas bien ? Peu importe la notion d'empathie, personne ne peut ni ne doit se permettre d'exprimer sa joie devant une personne aussi mal, à l'exception près de tenter de la faire rire, ce qui n'était pas le cas en l'occurrence... Ou alors je n'ai rien compris à la vie. La question qui va suivre va certainement vous faire penser que je suis stupide, mais je ne suis plus à ça près.
Pensez-vous que les "ondes" négatives (j'entends par là celles du psyché) existent vraiment et que certaines personnes les perçoivent beaucoup mieux que d'autres, au point d'agir sur l'humeur de la personne qui les ressent ? Je sais, c'est vraiment ahuri comme question, mais bon, peut-être que certains le pensent aussi ? Éventuellement, ça expliquerait de nombreuses choses. Et ma voisine va mieux depuis, je tiens à le préciser !

En vous remerciant,
M20K8X
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M20K8X Messages postés 13 Date d'inscription mercredi 18 janvier 2012 Statut Membre Dernière intervention 25 juin 2017
19 janv. 2012 à 18:00
Bonsoir,

Aujourd'hui, j'ai participé aux "cordées de la réussite". Je tiens à dire d'emblée que c'était vraiment une super journée.. ! Le principe : un étudiant futur ingénieur encadre un élève de seconde jusqu'à sa terminale. Nous sommes donc des parrains, et ce sont nos fillots. Ce sont des élèves qui n'ont pas de difficulté particulière dans leurs cours, mais plutôt au niveau de leur milieu (financier, culture, social...). Je me suis donc engagé dans ce programme pour les 3 années à venir, afin de venir en aide à un fillot. Cette après-midi, nous (les parrains qui participent à ce programme) avons rencontré ces élèves. Un tirage au sort s'est déroulé afin d'attribuer un fillot(e) par parrain. Vous devinez la suite ? Je suis tombé sur une fille très joviale, bavarde, un peu comme ma voisine. Je me suis régalé, j'ai pu me rendre utile ! Nous avons dialogué durant 2 heures avant de nous quitter. C'était vraiment un très bon moment. Elle a 5 ans de moins que moi, et pourtant elle paraît si cultivée et a tant d'assurance et de modestie ! Elle m'a complètement remonté le moral, alors que j'ai pu l'aider --> C'est génial !! En prime, j'ai pu observer que dans très peu de temps, elle sortira avec un des élèves de son lycée, qui a l'air très gentil ! Son bonheur m'a comblé. J'étais anxieux quant à cette journée, me demandant ce que j'allais bien pouvoir dire, limite me disant que j'allais plus le/la démoraliser qu'autre chose. Et finalement non ! Malgré la différence d'âge, on a bien rigolé :) Sur le trajet du retour, ma voisine (qui participe aussi aux cordées; D'ailleurs c'est elle qui m'a motivé à le faire pour m'ouvrir d'esprit...) s'est adressée à ma fillote en plaisantant : "Il est timide hein ? :p" et elle a répondu "Oui un peu !". Ca doit être la première fois que je n'ai pas réagi face à cette remarque, que ça ne m'a pas démoralisé. D'un autre côté, je lui ai posé beaucoup de questions, et nous avons ainsi pu apprendre à nous connaître, alors pourquoi me qualifie-t-on de timide si je parle ? Tout ceci est étrange... Dans tous les cas, je sais que je reverrai ma fillote surement la semaine prochaine pour voir une scène de théâtre, ça sera probablement une bonne soirée aussi.

Mais ce n'est pas tout !! Cette journée est vraiment géniale je vous dis !!! Ce soir, une soirée jeux (LAN, jeux de société etc.) est prévue à notre école entre les élèves des 3 promotions (1ère, 2e et 3e années). Je sens que ça va être génial ! En plus, plusieurs de ma promotion ont insisté pour que je vienne ! Je me sens exister aujourd'hui !!!

Comble du bonheur, j'ai eu un câlin... Un câlin !!!! Bon sang, ma voisine m'a fait un câlin ! Elle me demandait d'apporter le monopoly, vu que j'en ai eu un pour noël. J'ai répondu : "Pourquoi pas ! Quoique non, il est emballé, je l'amène pas et nah ! Il est bien plus beau emballé..." et de là elle me répond : "Siii allez s'il te plaît ! Comme ça on y jouera tous les deux ce sera bien !" avec des yeux émerveillés et remplis de joie... Je ne 'lavais vue aussi magnifique. En me disant ça, elle m'a enlacé dans ses bras pendant une durée qui me parut une éternité, vraiment. Bon... comme un gland, j'avais les mains dans les poches à cause du froid.. mais bon, je ne comprends pas pourquoi, mais j'ai eu un câlin.

Voilà, je tenais juste à vous le dire, parce que je ne vois pas pourquoi je me permettrait de vous faire don de mes mélancolies alors qu'aujourd'hui je suis tout simplement "foufou". Je veux que vous sachiez que je vais bien, au moins pour aujourd'hui. Peut-être que vous serez aussi contents de l'apprendre ? Peut-être que c'est grâce à vous ? Peut-être que sans vous, j'aurai mis un terme à mon mal ? Personne ne peut le savoir. Seule une chose est sûre : Aujourd'hui, je vais bien. Comme quoi, même en étant démoralisé, au bord de la dépression, la balance peut changer de côté, radicalement ! Il se peut aussi que demain je sois de nouveau mal, je n'en sais rien, et je ne veux pas y penser. Je suis simplement heureux, grâce à vous tous, grâce à ma voisine avec qui pourtant je prenais mes distances, grâce à un programme qui est censé aider des lycées, et qui m'aide aussi au final. Bon sang que je suis bien ce soir, bon sang que ça fait du bien :') Ca faisait trop longtemps... J'en ai les larmes aux yeux en écrivant.. Des larmes de joie, parce que c'est tout simplement magnifique ! Parce que je vous aime tous, parce que je vois la vie en couleurs, parce que je ne me dis plus que nous vivons dans un monde pourri. La joie, que je pensais ponctuelle, dure cette journée. Jusqu'à quand ? Peu importe. Le simple fait de savoir que je peux retrouver la joie de vivre, fait tellement du bien... Merci à tous ! Et je crois que je vais m'arrêter parce que je vais vraiment pleurer là !! Vous n'imaginez même pas à quel point je suis heureux là, c'est génial !! J'ai envie de tous vous prendre en sandwich, et de faire un câlin collectif !!! Ahhh mais quelle parfaite journée !! Que c'est bon =') Pourvu que ça dure... S'il vous plaît, faites que ça dure !!! C'est mon utopie, j'ai l'impression d'être dans un rêve, d'être au paradis ! Je vous aime !!!!!! Gros gros bisous à tous ! Que le bonheur vous comble aussi ! Que le destin vous gratifie tous pour votre aide si précieuse, qu'il aide mes similaires à découvrir le bonheur aussi !! Qu'il vous gâte tous, tous autant que vous êtes ! Qu'il fasse qu'on se rencontre un jour, dans un café, et que l'on se reconnaisse, qu'on discute tous ensemble, qu'on soit bien !! Merci merci merci ! S'il te plaît, "joie", dissocies-toi en plein de fragments, et va rendre heureux tous ces êtres si malheureux !! Fais-le pour moi, c'est mon ultime souhait !

J'espère sincèrement que vous vous portez tous bien, et que vous pourrez lire ce message ! En espérant que je ne repartirai pas dans le sens inverse et que je ne vous démoraliserai plus, je vous souhaite à tous, même à ceux qui ne me liront pas, une très bonne et agréable soirée, avec plein de bisous, de câlins, de bonne humeur, de voeux de bonheur, et en espérant que ce message pourra rendre heureux ceux qui ne le sont pas !! Je m'arrête là, je suis en train de pleurer... Je souhaiter pleurer depuis très longtemps pour extérioriser mon mal, et finalement je pleure de bonheur... Mais que ça fait du bien !!!!!! Hug !

M20K8X
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je suis très contente pour toi, profite bien de ce momment la, et puis si il dure pas on sera toujours là si tu as besoin de parler, mais prend ce qu'il y a à prendre, car un momment de bonheur on ne le laisse pas passer, on le chop au vol et on le met dans la boite à souvenir pour y jeter un oeil et se dire que c'est pour ce petit momment qu'on supporte les pire, gros gros bisou, et good luky !!

marie-jo
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lovehitsu Messages postés 9 Date d'inscription jeudi 12 janvier 2012 Statut Membre Dernière intervention 28 décembre 2013 1
20 janv. 2012 à 01:30
Coucou ^^,
Merci pr le msg que tu m'as laissé, c'est vrai que j'aimerai tellement avoir quelqu'un après de moi. J'écris souvent quand je ne me sens pas bien, c'est vrai que sa libère. La musique m'apporte beaucoup aussi, sans musique je suis perdue...
Je ss contente pr toi que sa avance avec ta voisine et que tu te sois fait une nouvelle amie.
Je te remercie aussi de ns souhaiter du bonheur et des bonnes choses, j'espère pour toi que tu iras bien ds les semaines, les mois et années à venir. Si tt le monde pouvait être heureux sa serait tellement bien... Je souhaite du bonheur à toutes les bonnes personnes de ce monde.
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