A voir également:
- Peut-on travailler après une embolie pulmonaire
- Embolie pulmonaire et fatigue - Meilleures réponses
- Fatigue après embolie pulmonaire - Meilleures réponses
- Combien de temps dure une embolie pulmonaire - Accueil - Pneumologie
- Infection pulmonaire - Accueil - Pneumologie
- Embolie pulmonaire foudroyante symptômes - Accueil - Pneumologie
- Combien de temps pour se sentir mieux avec une embolie pulmonaire ? - Forum Santé
- Congestion pulmonaire - Accueil - Pneumologie
10 réponses
onjour,
Merci pour ta réponse. Pour ma part, j'ai repris une vie normale après mes 2 EP en 2001 et 2002, mais cela fut extrêmement dur et très progressif. J'ai été suivi par un psychiatre (psychanalyste) et c'est pour cela que je te suggère d'essayer. Le principal bénéfice qu'on peut en tirer est de pouvoir mieux gérer le poids de la maladie, ne pas tout garder pour soi, ne pas non plus envahir la vie familiale avec ça, faire le ménage dans sa souffrance...
Dans les semaines qui ont suivi mon hospitalisation, j'ai fait des petites promenades, puis un peu de vélo. J'ai remonté la pente comme ça. Je n'ai pas l'impression d'avoir été beaucoup compris ou aidé, y compris par mon épouse. (La maladie fait peur, il doit y avoir une sorte d'instinct du troupeau qui fait abandonner les vieilles brebis malades).
Mes enfants, eux, avaient à l'époque 7 et 9 ans. Dans le boulot aussi, cela a été dur. Je me dis que j'aurais pu craquer 1000 fois, mais je pensais à mes enfants, à ma femme qui ne travaillait pas (à l'époque) et plus globalement je me disais que j'avais encore des choses à vivre. J'ai pris du Deroxat, un anti-dépresseur, pendant 9 mois. J'ai eu pas mal de soucis de sommeil, j'ai développé une accoutumance au Stilnox, mais j'ai réussi à me débarrasser de tout ça et à vivre à peu près normalement. Quelques amis proches m'ont aussi beaucoup aidé. Aujourd'hui, je ne suis plus accro à rien, sauf à la charcuterie et aux bons vins!
Il m'arrive d'être extrêmement fatigué, en particulier quand je m'arrête de travailler (je voyage beaucoup). Là, le contre-coup est parfois terrible. Il faut aussi un hygiène de vie draconienne, ce qui n'est pas du tout évident pour un hédoniste comme moi. Mais bon, je m'égare...
Je sais que la vie est dure et je comprends ton pessimisme mais à mon sens, nous malades, convalescents et diminués en tous genres, ne devons pas abdiquer. Nous devons vivre, même si c'est dur. Nous avons des choses à dire. Il y a une vraie richesse née de nos douleurs. Notre vie est peut-être triste parfois, mais elle est aussi un exploit permanent. Nous avons un message à transmettre. Tes enfants peuvent le recevoir, le transmettre à leur tour. Il faut garder espoir. Tu ne causes pas de souci, tu es une richesse, tu es une vivante qui se bat et c'est un exemple à méditer pour tout le monde.
Affectueusement,
Merci pour ta réponse. Pour ma part, j'ai repris une vie normale après mes 2 EP en 2001 et 2002, mais cela fut extrêmement dur et très progressif. J'ai été suivi par un psychiatre (psychanalyste) et c'est pour cela que je te suggère d'essayer. Le principal bénéfice qu'on peut en tirer est de pouvoir mieux gérer le poids de la maladie, ne pas tout garder pour soi, ne pas non plus envahir la vie familiale avec ça, faire le ménage dans sa souffrance...
Dans les semaines qui ont suivi mon hospitalisation, j'ai fait des petites promenades, puis un peu de vélo. J'ai remonté la pente comme ça. Je n'ai pas l'impression d'avoir été beaucoup compris ou aidé, y compris par mon épouse. (La maladie fait peur, il doit y avoir une sorte d'instinct du troupeau qui fait abandonner les vieilles brebis malades).
Mes enfants, eux, avaient à l'époque 7 et 9 ans. Dans le boulot aussi, cela a été dur. Je me dis que j'aurais pu craquer 1000 fois, mais je pensais à mes enfants, à ma femme qui ne travaillait pas (à l'époque) et plus globalement je me disais que j'avais encore des choses à vivre. J'ai pris du Deroxat, un anti-dépresseur, pendant 9 mois. J'ai eu pas mal de soucis de sommeil, j'ai développé une accoutumance au Stilnox, mais j'ai réussi à me débarrasser de tout ça et à vivre à peu près normalement. Quelques amis proches m'ont aussi beaucoup aidé. Aujourd'hui, je ne suis plus accro à rien, sauf à la charcuterie et aux bons vins!
Il m'arrive d'être extrêmement fatigué, en particulier quand je m'arrête de travailler (je voyage beaucoup). Là, le contre-coup est parfois terrible. Il faut aussi un hygiène de vie draconienne, ce qui n'est pas du tout évident pour un hédoniste comme moi. Mais bon, je m'égare...
Je sais que la vie est dure et je comprends ton pessimisme mais à mon sens, nous malades, convalescents et diminués en tous genres, ne devons pas abdiquer. Nous devons vivre, même si c'est dur. Nous avons des choses à dire. Il y a une vraie richesse née de nos douleurs. Notre vie est peut-être triste parfois, mais elle est aussi un exploit permanent. Nous avons un message à transmettre. Tes enfants peuvent le recevoir, le transmettre à leur tour. Il faut garder espoir. Tu ne causes pas de souci, tu es une richesse, tu es une vivante qui se bat et c'est un exemple à méditer pour tout le monde.
Affectueusement,
25 sept. 2017 à 03:44
1 déc. 2017 à 23:00
18 mai 2018 à 15:29
14 avril 2019 à 16:40