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5 réponses
Pour célébrer l’An nouveau, avec une serpe d’or, les druides coupent le gui (symbole d’immortalité) sur les chênes sacrés… Les baies ne devant pas toucher le sol, les druides les récoltent dans des grands draps blancs. Aux cris de la formule « Au gui l’An neuf » ils offrent pour souhaiter prospérité et longue vie, une branche de gui aux participants de la cérémonie de l’An nouveau, formule reprise au Moyen-Age et remplacée ensuite par « Bon An, mal An, Dieu soit céans » (dans la demeure) …
S’embrasser le jour de l’An, à minuit précisément, porte bonheur l'an durant.
Gros bisous à tertous…. A bientôt, sous le gui…
On met du gui au dessus d'une porte de l'appartement, et quand arrive la nouvelle année on s'embrasse en dessous pour se souhaiter les meilleurs choses.
Le gui est une plante parasite aérienne.
Chez les Gaulois, le druide coupait le gui sacré et magique sur un beau chêne, avec une serpe d'or et le déposait dans un drap de lin immaculé. Il psalmodiait : "que le blé germe!", en celte : " O Guel an Heu", ce qui donna " Au gui l'An neuf".
Chez les Scandinaves, par jalousie le démon Loki tua le soleil Baldut avec une flèche empoisonnée par du gui. Heureusement le soleil revint, grâce au baiser de la déesse de l'amour Preyla, qui promit d'embrasser quiconque passerait sous le gui, en signe d'amour et de pardon.
Nous en avons gardé le principe.
Cette plante a de grandes vertus médicinales, elle soigne l'épilepsie, les désordres nerveux, la digestion, la coqueluche, l'hypertension et le coeur. A trop forte dose, elle est mortelle.
Sol invictis
Eternellement vert, le gui est symbole d’immortalité. Son nom signifierait celui qui guérit tout. C’était le remède universel, la plante sacrée des prêtres celtes, les druides. Ceux-ci croyaient que le gui poussait sur les chênes grâce aux dieux. On dit que les druides coupaient le gui avec une serpe d’or mais cela semble peu probable car l’or est un métal mou et donc peu adapté à cet usage.
Les druides brûlaient le gui en hommage aux divinités et en distribuaient à l’assistance. En guise protection, nos ancêtres suspendaient le gui à leur cou ou à l’entrée de leur maison. Quand ils accueillaient des invités, ils les embrassaient en dessous du gui pour leur porter bonheur.
Quand, au IVe siècle, l’Eglise installa Noël en lieu et place de la fête païenne de Mithra, dieu du soleil invaincu (Sol invictis), du Sol Invictis, le gui fut évincé pour cause de lien avec ce rite païen. On lui substitua le houx dont les épines rappellent la couronne du Christ et les boules rouges, son sang.
Viscum album
Le gui ou viscum album est un végétal étrange. Entre le moment où le bourgeon de fleur s’ébauche et où le fruit (toxique) mûrit, 30 mois ont passé. Le gui ne vit donc pas au rythme normal des saisons.
Cette plante est dite sempervirente (à feuilles persistantes). Elle reste verte toute l’année. Et tout dans le gui est vert : le bois, les tiges, les feuilles, les fleurs, les baies (mais elles deviendront blanches en octobre), les graines et même les suçoirs pourtant dans l’obscurité complète.
Le gui est qualifié de plante semi-parasite. Un équilibre s’établit entre le gui et l’arbre porteur.
Chaque année, les rameaux du gui produisent une nouvelle ramification. On peut ainsi aisément calculer son âge. Un plant de gui peut vivre de 50 à 70 ans.
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Bonsoir,
Il y a déjà pas mal de réponses, mais peut-être une description et utilisation en phytothérapie viendrait compléter les informations données (je me base simplement sur un article trouvé sur Internet tiré de ephyto.com) :
"Informations générales :
Le gui est une plante traditionnelle suspendue pendant les fêtes aux lustres ou au-dessus d'une porte.La tradition veut que l'on s'embrasse sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie. Cette coutume vient du fait que pour les druides, cette plante était sacrée en raison de ses propriétés soi-disant miraculeuses (guérison, protection contre toutes sortes de maux et contre les méfaits de la sorcellerie).Cet arbuste semi-parasitaire (il utilise l'eau de son hôte, mais fait sa propre photosynthèse) croît sur certains arbres de nos forêts tempérées d'Europe. Durant l'Antiquité, le gui avait une solide réputation de panacée (remède universel) auprès des Grecs et des Celtes.
Utilisation :
La phytothérapie traditionnellement utilise le gui pour traiter l'hypertension artérielle et les troubles liés à la nervosité. En Médecine traditionnelle chinoise, le gui est aussi utilisé pour soulager les douleurs arthritiques.
Partie utilisée :
Les parties utilisées sont le fruit, la tige et les feuilles."
A noter que j'ai lu aussi que, dans la tradition celte, c'était également un symbole de fertilité, d'où le fait de s'embrasser sous le gui.