SOS détresse.

FMR77 Messages postés 2 Date d'inscription jeudi 26 septembre 2013 Statut Membre Dernière intervention 3 octobre 2013 - 26 sept. 2013 à 10:47
 FMR77 - 28 sept. 2013 à 23:24
Bonjour à tous,
ma vie se résume à ça :
Placement DDASS à 4 ans 1/2 dans une famille d'accueuil, attouchements et viol par le père nourricier, fugue à 16 ans et recherche et fuites à répétition en essayant de savoir qui je suis vraiment. Une première fille que j'ai lâchement placé à la DDASS, deux autres enfants que je n'ai pas réussie à protéger de leur père (acte de pédophilie sur ses enfants). 15 ans après je mets mon fils dehors car je n'ai plus la force de l'assumer. Alors comment peut on continuer à vivre en se disant que notre venue au monde ne sert qu'à faire le mal autour de soi ? Quand je pense à moi, je me vois comme une lampe que l'on allume au grès des besoins, mais quand donc la débranchera t'on ? Ou quand aurais-je le courrage de le faire moi même!!!!!!
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1 réponse

lafouine. Messages postés 102038 Date d'inscription mercredi 7 octobre 2009 Statut Contributeur Dernière intervention 29 août 2023 19 559
26 sept. 2013 à 14:17
Bonjour

Si un enfant ne se sens pas aimé et valorisé des sa naissance , comment peut il se construire correctement ?
C'est ce que tu as vécu.
Donc de mauvaise base, de mauvaise racines.
Il est très difficile de ne pas reproduire la même chose avec ses propre enfants ensuite.

Tu te fais aider par des psychologues par exemple ?
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Bonjour lafouine,
Merci pour ton message, honnêtement je ne peux pas dire que celà me réconforte pour l'instant ; il est encore trop tôt !
Je voudrais juste dire que j'ai pourtant fait tout un maximum, pour ne pas ressembler à mes géniteurs, pour ne pas ressembler à ceux qui m'ont pris chez eux. Pendant longtemps je me suis forcée à être forte et insensible, bref tout le contraire de ce que j'étais. En fait, le résultat c'est que je n'ai jamais eue l'occasion de connaître mon MOI, ma vie je l'ai vécue au travers des autres, il faut toujours que je pense pour les autres avant de prendre une décision (c'est l'enfant blèssée qui pense et qui revit ses soufrances au travers de celles des autres) et je souffre tellement que la seule solution pour laquelle j'opte est de faire ce que je peux pour ne pas faire de peine. En fait en agissant comme ça, je n'ai pas réussi à élever correctement mes enfants, les punir ou leur mettre des interdits étaient une vrai souffrance pour moi ; à vouloir trop les protéger, je n'ai pas su voir leur détresse et ma lâcheté m'a empêcher de me positionner en tant qu'adulte ayant le devoir de les protéger.

Naître pour vivre,
Vivre pour aimer,
Aimer à en souffrir,
Souffrir à en pleurer,
Pleurer à en mourir,
Mourir pour oublier. Là est mon espoir. (écrit par moi en 1979).

PS : Je ne suis pas suivie par un psychologue pour l'instant, après de plusieurs échecs je continue à chercher la personne qui ne me donnera pas l'envie de prendre la fuite.
A bientôt peut être.......
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