Envie de grossesse tardive

Bonjour,
J'ai 43 ans, j'ai déjà deux fils (23 & 25 ans) d'un 1er mariage, et suis actuellement en couple depuis 10 ans avec un homme qui a 35 ans.

Ce qui était formidable au début de notre histoire, c'est que ni lui, ni moi (pour des raisons très différentes) ne voulions "fonder une famille" ensemble.... nous avons d'ailleurs mis 8 ans à nous installer ensemble, profitant au max de nos vies indépendantes, mais parallèles et liées .... une très belle tranche de vie d'ailleurs :D

Forcément.... un jour des questions se sont posées : passée 40 ans, je ne pourrai plus en avoir - ou du moins, ce serait difficile, voire dangereux ; Passé un certain âge il voudra avoir des enfants ; Fonder une famille, n'est-ce pas la suite logique de notre histoire...???

Et, donc, à mes 41 ans, on s'est décidé : c'est un enfant maintenant.... ou jamais .... et ce "jamais" nous a semblé être une menace pour la pérennité de notre histoire .... Novembre 2012 : STOP la pilule et visite chez le gynéco pour un avis avisé.

Résultat des courses : suspicion d'un CIN III - qui s'est avérée juste. Mars 2013 : cônisation.

Retour à la maison, soulagée d'avoir peut-être échappé à un cancer, et reprise des tentatives de tomber enceinte.

Mars 2014 : un an de parties de jambes en l'air infructueuses, entre-coupée de règles très abondantes et très liquides (dues à l'arrêt de la pilule) et cycles fantaisistes. Retour chez la gynéco, qui suspecte que la cônisation ait dévié l'entrée du col. Glaires de mauvaise qualité et un an de plus sur l'horloge biologique....

Echographies, spermogrammes, prises de sang... etc.... pour bien cadrer les choses et Hop!Hop!Hop : prise de rdv chez une spécialiste de l'infertilité (4 mois d'attente, tt de même!)....

Juin 2014 : 43 ans tous frais!! La spécialiste pointe plusieurs facteurs du doigt : mon âge + très peu de follicules + suspicion d'endométriose... hum... elle n'est pas très optimiste.

La question d'une FIV avec don d'ovules vient se poser au milieu de la consultation.
- Problème 1 : passé 42 ans, la sécu ne prend plus en charge (C'est pas sympa, mais je me dis que nos économies sont là pour ces choses là aussi) ;
- Problème 2 : passé 42 ans, les cliniques françaises ne font pas de FIVs (risques d'échecs trop importants, ce qui ferait baisser leurs scores? )

Et c'est là que tt se bouscule : Est-ce que ça marchera? Quel est le nombre de tentatives acceptables avant de passer à l'acharnement? Comment aime-t-on un enfant qui n'est qu'à moitié sien (à prendre au second degré, car je suis convaincue que c'est exactement la même chose qu'un "vrai" enfant à soi, mais c'est perturbant quand même...)?

Et un question saugrenue : y'a-t-il un pays dans lequel on peut choisir sa donneuse? je m'explique : quitte à ce que la moitié du bébé ne soit pas de moi, est-ce que je peux utiliser les ovules de la personne qui est génétiquement la plus proche de moi - dans ce cas, ce serait ma cousine, fille du frère de ma mère. Génétiquement parlant, le chainon familial, ne serait pas rompu.

Et, puis aujourd'hui, l'envie d'en parler, d'échanger, de discuter, de comparer ...

Dans l'attente de lire vos comms,