Comment reconnaître et traiter la dépression prénatale ?
TemoignageCamille - 13 sept. 2024 à 08:33
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5 réponses
Il y a des symptômes à ne pas négliger. Encore aujourd'hui, trop de médecins passent à côté :
- tristesse, irritabilité et anxiété prononcée.
- perte d'intérêt et de plaisir pour les activités habituelles
- perte d'appétit ou boulimie
- insomnies
- pensées noires
La dépression pré-natale est sérieuse, ma sœur en a souffert et ça a été diagnostiqué très (trop) tard.
Je dirais aussi qu'une future mère qui se néglige, qui ne cherche pas à faire d'effort (continue à fumer, à boire du vin par exemple) est un signal d'alerte.
On parle de 10 à 20 % de femmes enceintes qui connaîtraient des épisodes dépressifs pendant leur grossesse, aussi bien au 1er trimestre qu’à l’approche de l’accouchement.
C'est encore trop méconnu parce que tabou. Les femmes enceintes sont censées nager dans le bonheur, alors exposer un mal être n'est pas très bien vu. Pourtant ça peut se comprendre ! Nausées, interdictions alimentaires, prises de poids, hormones, corps qui change, ... Il n'est d'ailleurs pas rare qu'une dépression pré-natal se poursuive en post-partum.
Si vous pensez que votre femme, amie, ou vous même vivez ce genre de dépression, essayez de vous accorder du temps pour vous. Rien qu'à vous. Coiffeur, massage, shopping, ... tout ce qui pourrait vous faire du bien.
J'irais plus loin et je conseillerais aussi de voir un spécialiste. Rien que le fait d'en parler à quelqu'un peut créer des déblocages. La dépression pré-natale nécessite une prise en charge dès son apparition.
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Posez votre question“Après les fameux trois mois de grossesse et l’angoisse permanente, j’ai senti que quelque chose n’allait pas, alors même que tout le monde nous dit que le deuxième trimestre est le meilleur. Petit à petit quelque chose de plus profond s’installait. Je pleurais tout le temps, je ne voulais pas sortir de mon lit, tout était une montagne pour moi, j’étais à fleur de peau. Progressivement, je me suis laissée ensevelir sous ce poids d’émotions et je me suis renfermée. Un jour, en descendant les escaliers chez moi, j’ai eu un flash. Je me suis vue prendre ma voiture et rentrer dans un mur. Ça a duré une micro seconde, mais ça a suffi à me faire un déclic. J’ai demandé de l’aide à mon gynécologue, qui ne m’a pas du tout écoutée ni considérée et m’a seulement prescrit des vitamines. J’en ai parlé ensuite à ma psy mais j’ai mis beaucoup de temps avant de poser le mot ‘dépression’ sur ce que je vivais, parce que c’est un gros mot, qui fait peur. J’ai déjà vécu plusieurs dépressions, je sais ce que c’est, et tout le courage que ça demande de l’admettre et de demander de l’aide. C’est finalement en tapant ‘dépression prénatale’ sur internet que j’ai découvert qu’il y avait des occurrences, que ce que je vivais existait“