Comment aider les pays souffrant de famine
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19 réponses
Je pense que les dons d'argent, via les associations, relèvent de la première urgence, même si sur 10 euros versés, 1 euro seulement sert réellement à juguler la famine. Dans le même temps, il faut que les pays touchés, aidés par les pays riches, mettent en place des programmes de culture et d'élevage adaptés à leur climat, mais encore faut-il qu'il y ait stabilité politique des pays.
Le Sénégal est un exemple de prise en main et il est maintenant autosuffisant en production de riz. Rien ne se fait en un jour.........
Bonjour JP,
d'accord avec Nicole.
Ceci dit au lieu de leur envoyer de l'argent qui n'ira pas forcément où il faut,
leur fournir des pompes pour l'eau leur apprendre à cultiver et irriguer, Balavoine
avait commencé mais depuis je ne sais pas où ça en est.
Je pense surtout qu'il faut lutter pour que les terrains cultivables par les populations locales ne soient pas mises au mains des multi -nationales qui mettent tellement de moyens que les pauvres paysans locaux ne peuvent plus profiter de leurs produits!!! voir les campagnes de
-sos faim"www.sos faim.be"
-voir la sensibilisation de asbl"www.rencontredescontinents.be"
-et encore de "www.fian.org"
la famine là-bas est la conséquence de notre vie ici!!!
a qui la faute?JE VOUS LAISSE RÉFLÉCHIR
Catherine,
Votre réponse "épidermique" est hors sujet. La question de Jean-Paul concerne l'Afrique et non pas la France. Dans notre pays la famine n'existe plus et si des personnes se trouvent dans le besoin, de nombreuses structures sont à même de leur venir en aide. Ce n'est pas le cas de l'Afrique. Si vous êtes capable de soutenir le regard d'un enfant affamé qui se meure dans les bras de sa mère, sans réagir, moi non ! Ne vous en déplaise, je continuerai prioritairement de faire des dons vers les pays souffrant de famine. Et de grâce, Catherine, ne faites pas de repli nationaliste protectionniste !
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Ahlalala voilà encore un sujet qui risque d'enflammer certains esprits ...
Je suis tout à fait d'accord avec Monique et Claude (l'autre,l'humanitaire) .Très difficile de voir ces images à la TV,où des enfants apparaissent comme des loques,sur le point de mourir la plupart du temps dans les bras de leurs mères impuissantes et résignées . L'aide individuelle est une goutte d'eau dans l'océan de ce qu'il faudrait faire...Mais même les aides massives internationales sont vouées à l'échec pour les raisons évoquées par Michel ! Alors la question lancinante revient comme un glas : Que faire ? Est-ce qu'un tourisme participatif (de masse) suffirait ? A voir ...
Le problème souligné par Monique et Claude c'est l'urgence,et là on se sent un peu (!!!) démuni,impuissant,lointain ....
Je suis entièrement d'accord avec Michel et Claude de l'unicef. Les dons n'arrrivent pas toujours à destination ou gravement amputés. C'est pourquoi il me semblait avoir répondu à cette question en disant qu'il faut des relais fiables sur place pour acheminer les dons afin qu'ils arrivent bien aux véritables bénéficiaires.
Un article de juin sur la pauvreté dénonçait la corruption mais aussi l'effet pervers de l'aide qui peut empêcher parfois les commerçants locaux de vendre leur production.
D'accord aussi avec Marie-Françoise mais il me semble que le problème des multinationales sévissait surtout en Amazonie avec le défrichement intensif de la forêt tropicale et l'appauvrissement des terres qui s'ensuivait.
Il n'y a pas de panacée mais ceux qui peuvent faire quelque chose doivent le faire. C'est un devoir chrétien et humaniste.
envoyer l'armée pour les aider au lieu de les envoyer se faire tuer à faire la guerre.
si on achetait autant de kg de riz plutot que des armes!!!!! ils ne seraient pas à la famine
C'est très difficile car il faut passer par les autorités et responsables de tous niveaux qui bloquent ,prélèvent ,exigents des "pots de vin"et ne redistribuent pas ,mais revendent les produits .Nos produits alimentaires excedentaires ne conviennent pas forcément aux besoins et habitudes ..Un ami qui travaillait à l'ONU avait acheminé un bateau de vivres vers l'Afrique de l'Est.Le bateau est resté en mer et n'a jamais pu accoster .Les autorités voulaient revendre.Une partie des denrées a pourri ,l'autre a été pillée et vraissemblalement revendue aux pauvres malheureux .tte histoie a un vingtaine d'années ,les choses ont-elles évoluées ?Espérons
Ta préoccupation envers ces malheureux t'honore, mais je crains" hélas " que la tâche est immense et dépasse le niveau individuel.
Bien cordialement
JE SUIS DU MEME AVIS QUE NICOLE ET ANNIE.... LA TACHE EST IMMENSE.... ET QUE POUVONS NOUS FAIRE ????
Et oui Monique , c'est bien ce qui me gène .Pour 10 euros donnés seuls 10 euros arrivent là ou cela est nécessaire . Mais je pense comme toi qu'il n'y a pas d'autre moyen quand on est dans l'urgence .
jean paul
Cette question vitale a reçu une bonne réponse de Monique, mais la remarque de Michel doit être prise en compte. La Somalie n'a plus de gouvernement et la guerre civile est effroyable. L'horreur qui touche ces populations est à la foi politique et naturelle, car la sécheresse est la plus dure depuis plusieurs décennies. Entre la Somalie, le Kenya, l'Ethiopie et Djibouti, ce sont 10 millions de personnes dont 2 millions d'enfants qui sont concernés. 75% des enfants se situent à la frontière entre la Somalie et le Kenya. De plus, les organisations humanitaires, dont l'UNICEF, doivent faire preuve de la plus grande prudence en raison d'une insécurité omniprésente. Mais l'aide urgente à cette zone géographique est une priorité absolue.
Ceux qui souhaitent plus de détails sur les actions menées peuvent m'écrire via la messagerie (je serai absent du 4 au 13 août).
.... Avant de vous occuper de l'Afrique, ne vaudrait-il pas mieux vous occuper des FRANCAIS qui meurent de faim ?... vous parlez de dons, donc je présume que vous en faites régulièrement pour améliorer le sort de ces FRANCAIS qui ne peuvent subvenir à leur besoins ?....
Catherine, je comprends votre coup de coeur. La question de Jean-Paul est claire: "comment aider les pays souffrant de famine". Il y a des pays où la famine est endémique, et seule une aide massive des pays "riches" peut diminuer les souffrances. Les gens qui meurent de faim et de froid en France ou dans nos pays "riches" sont tout aussi à plaindre, naturellement. Mais, contrairement aux pays "pauvres", ces pays disposent de structures dont le devoir est l'assistance aux démunis. Hélas, on observe partout des coupes budgétaires dont les Services sociaux font les premiers les frais. C'est un scandale, mais qui ne doit pas détourner l'objet premier: l'aide aux pays en voie de développement et aux populations démunies.
Catherine ,
Bien sur qu'il est aussi important de s'occuper des gens qui souffrent sur notre territoire .
Mais actuellement c'est l'urgence qui veut que nous prenions en compte ce signal de détresse . C'est réellement une question de vie ou de mort .
A votre question sur ma contribution , la réponse est oui . J'essaie de contribuer en toute modestie , même si les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de nos attentes .
Gardons l'espoir de voir un jour ces gosses nous apportaient un beau sourire .
Jean paul
Anne-Marie, je souscris à votre mention: "c'est un devoir chrétien" que je respecte bien sûr, mais l'humanisme, à mon humble avis, doit être laïque car la pauvreté et l'horreur quotidienne que vivent près d'un milliard de personnes dans le monde (et donc plus de 300 millions d'enfants, vous imaginez 300 millions d'enfants ? moi j'ai beaucoup de peine... à tous les sens du terme), donc ce milliard d'êtres humains attendent l'aide que chacun peut leur apporter, selon ses propres moyens. Les chrétiens sont, je pense, sensibles à cette cause, mais ils ne sont, de loin, pas les seuls: chacun sait que l'aumône est un devoir pour tous les musulmans, et que la charité n'a en soi aucune racine religieuse. Comme cela a déjà été dit par je ne me rappelle plus quel Copain, la charité religieuse peut se comprendre comme le résultat d'un acte de contrition: je donne au pauvre contre un pardon de mes offenses... J'estime avec un infini respect l'acte charitable de l'athée, ou de l'agnostique que je suis. Ce geste ne recèle aucune "contre-partie" !
il n'y a pas de solution, tout est voulu, nous sommes et nous serons trop nombreux , c'est une question de politique
je me range du côté de Catherine , qui a entiérement raison, ne vous en déplaise
A Claude: je sais que le chrétien ne détient pas le monopole de l'humanisme mais je crois que tu as une mauvaise perception de la véritable charité ou générosité chrétienne, peut-être transmise par certaines religions. Jésus a dit : "quand tu fais des dons de miséricorde, que ta main droite ne sache pas ce que fait ta main gauche" et il a ouvertement critiqué ceux qui faisaient étalage de leurs dons. De plus, ceux-ci doivent être DESINTERESSES et non pas faits dans l'optique que nos "péchés" ou erreurs soient pardonnés, sinon ils perdent toute leur valeur.
Donc, qui que nous soyons et quelles que soient nos convictions, faisons ce que nous pouvons pour répondre à la misère. tous les efforts sont louables;
Contrairement à Muriel, je ne pense pas que nous soyons trop nombreux sur la terre mais une minorité s'approprie les richesses tandis qu'une grande majorité sont dans le besoin dont les enfants dont parle si bien Claude.
Ils ont besoin de toutes les bonnes volontés et ressources disponibles mais je crains que le problème ne nous dépasse.