Lettre au maire d'Autun
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Dr Paul Lemeut
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26 nov. 2010 à 15:28
DCI Messages postés 87180 Date d'inscription mercredi 30 avril 2008 Statut Modérateur Dernière intervention 22 avril 2024 - 26 nov. 2010 à 20:48
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A voir également:
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26 nov. 2010 à 18:50
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Nous avons déja échangé des idées sur ce thème dans une autre discussion de ce forum ( le médecin de campagne du futur ).
Apparemment les politiques se sont emparés d' un problème qu ' on voyait venir depuis longtemps ( sauf les politiques, ça va de soit ). Evidemment , ils proposent des solutions à leur image: peu d' imagination; probablement qu' on va créer une commission; on manie la carotte et le bâton.
La dernière "solution" est proposée par notre consoeure (?) Elisabeth Hubert. Elle propose une augmentation des revenus des généralistes, dans leur ensemble, en créant plusieures sortes de consultations selon leur difficulté, leur durée, leur enjeu...Il y aurait aussi un forfait pour les cas très compliqués, nécessitant le concours de plusieurs spécialistes. Or le problème des désert médicaux n' est pas un problème de revenus ( encore que le généraliste de campagne ne soit pas rétribué à la mesure de sa formation, de ses horaires et de sa responsabilité ). Par cette mesure, on augmente les revenus de tous les généralistes;il n' y aura pas plus d' attractivité pour l' exercice à la campagne, or c' est un problème de répartition des généralistes entre ville est campagne d' une part et entre exercice salarié et libéral.
Avant de proposer des mesures "en plus ", si prenait des mesures "en moins":
- moins de paperasse et de tracasserie administratives.
- arrêt du transfert vers les médecins des tâches de la CPAM.
- modification de la loi: comment peut-on condamner en vertu de la " responsabilité sans faute ". a comparer au " responsable mais pas coupable " de l' affaire du sang contaminé.
Apparemment les politiques se sont emparés d' un problème qu ' on voyait venir depuis longtemps ( sauf les politiques, ça va de soit ). Evidemment , ils proposent des solutions à leur image: peu d' imagination; probablement qu' on va créer une commission; on manie la carotte et le bâton.
La dernière "solution" est proposée par notre consoeure (?) Elisabeth Hubert. Elle propose une augmentation des revenus des généralistes, dans leur ensemble, en créant plusieures sortes de consultations selon leur difficulté, leur durée, leur enjeu...Il y aurait aussi un forfait pour les cas très compliqués, nécessitant le concours de plusieurs spécialistes. Or le problème des désert médicaux n' est pas un problème de revenus ( encore que le généraliste de campagne ne soit pas rétribué à la mesure de sa formation, de ses horaires et de sa responsabilité ). Par cette mesure, on augmente les revenus de tous les généralistes;il n' y aura pas plus d' attractivité pour l' exercice à la campagne, or c' est un problème de répartition des généralistes entre ville est campagne d' une part et entre exercice salarié et libéral.
Avant de proposer des mesures "en plus ", si prenait des mesures "en moins":
- moins de paperasse et de tracasserie administratives.
- arrêt du transfert vers les médecins des tâches de la CPAM.
- modification de la loi: comment peut-on condamner en vertu de la " responsabilité sans faute ". a comparer au " responsable mais pas coupable " de l' affaire du sang contaminé.
Dr Paul Lemeut
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Modifié par Dr Paul Lemeut le 26/11/2010 à 20:13
Modifié par Dr Paul Lemeut le 26/11/2010 à 20:13
En effet, toute les études le montrent, le problème n'est pas celui du revenu. Ceci explique que les jeunes médecins préfèrent le remplacement avec un revenus à 60% de celui de l'installé mais avec 60% de temps de travail. Moins de contraintes, moins de pressions, moins de paperasse, les discours sont clairs.
On n'est pas sorti d'affaire.
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26 nov. 2010 à 20:27
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Il y a malgré tout aussi un problème de revenus.
On peut toujours rêver et imaginer un statut "médecin de la ruralité" avec un C + 25%...!
Qui sait, cela résoudrait peut être le problème, mais la "désertification médicale urbaine" prendrait peut être le relais ?
Comme dit juste au dessus "On n'est pas sorti d'affaire"...
On peut toujours rêver et imaginer un statut "médecin de la ruralité" avec un C + 25%...!
Qui sait, cela résoudrait peut être le problème, mais la "désertification médicale urbaine" prendrait peut être le relais ?
Comme dit juste au dessus "On n'est pas sorti d'affaire"...
Dr Paul Lemeut
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26 nov. 2010 à 20:41
26 nov. 2010 à 20:41
Ca été fait, puisque dans les zones dites sous-médicalisées, les honoraires étaient majorés de 20% pour les médecins travaillant en groupe. Un bide, il faut bien le dire.
DCI
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26 nov. 2010 à 20:48
26 nov. 2010 à 20:48
J'ai bien dis C+25% !
Sachant que 20% n'avait pas attiré grand monde....
Plus sérieusement, je pense plus qu'il s'agit plus d'un problème de société que d'un problème strictement professionnel.
Un paramètre n'est pas à méconnaitre: un médecin, homme ou femme, vit le plus souvent en couple et il est rare que le conjoint soit sans emploi. Comment un médecin peut-il se résoudre à s'installer dans un bassin d'emploi sinistré (et les zones rurales en font très souvent partie) si son ou sa conjoint(e) doit pointer au chômage ?
A moins d'appartenir à la fonction publique (et encore...) ou bien être para-médical (et encore également...)
Sachant que 20% n'avait pas attiré grand monde....
Plus sérieusement, je pense plus qu'il s'agit plus d'un problème de société que d'un problème strictement professionnel.
Un paramètre n'est pas à méconnaitre: un médecin, homme ou femme, vit le plus souvent en couple et il est rare que le conjoint soit sans emploi. Comment un médecin peut-il se résoudre à s'installer dans un bassin d'emploi sinistré (et les zones rurales en font très souvent partie) si son ou sa conjoint(e) doit pointer au chômage ?
A moins d'appartenir à la fonction publique (et encore...) ou bien être para-médical (et encore également...)