Concevoir un bébé

sttjl - 1 déc. 2008 à 12:47
 sttjl - 2 déc. 2008 à 08:53
Coucou toi Chabine95,

Tout d'abord j'aimerais te dire un grand merci, pour l'intérêt que tu portes au souci que je rencontre et donc d'avoir répondu à ma question.

Lorsque l'on désire devenir maman, on à beau nous dire de laisser le temps au temps ou pire encore de ne pas y penser mais lorsque ce désire se ressent de plus en plus et lorsque l'on vit avec un homme qui, lui, en a déjà trois c'est assez pesant, même si à plusieurs reprises il m'a prouvé que lui aussi désirait un bébé avec moi et ce malgré trois enfants et dont deux échecs c'est réellement une très belle preuve d'amour qu'il me témoigne mais justement parfois je lui reproche de ne pas être assez à l’écoute de ma déception chaque fois que mes rouges se pointent alors je mets ça si facilement sur le compte que lui en a déjà trois et qu’il ne réalise pas toujours que pour moi c’est un espoir, une attente pénible que d’espérer avoir après des mois d’attente enfin un test positif.
C’est vrai que je crève d’envie d’être maman et d’avoir cet enfant avec l’homme que j’aime mais j’aimerais aussi pouvoir offrir ce cadeau à mon papa d’être un jour et pour la première fois « papi » car mon papa, lui, n’a plus le temps de patienter car il est atteint de trois Cancers et donc je vis en sursis d’espérer lui annoncer qu’il deviendra un jour papi, d’avoir une photo de mon papa avec son ou sa petite fille avant qu’il ne soit top tard…, de plus même si le grand bonheur pouvait se concrétiser, il me faudrait encore attendre trois bons mois pour être sûr de pouvoir lui annoncer, le voir se dégrader de jour en jour et ne pas pouvoir tomber enceinte c’est douloureux…
Concernant les parents de mon compagnon d’abord, ils nous posent jamais de questions sur cet éventuel bébé, que ce soit à moi ou à mon compagnon et deuxièmement, pour eux ce ne serait que leur sixième petit-enfant alors apparemment je constate que ça n’a pas d’importance pour eux qu’il y ait ou non un sixième, ça fait plaisir…
Lorsque je suis allée chez mon gynéco le 1er septembre dernier, je lui ai expliqué que mon compagnon et moi avions décidé de mettre un bébé en route et ce dernier m’a dit que comme cela faisait 13 ans que je prenais la pilule non stop, il fallait que mon corps se réhabitue à fonctionner seul et que pour l’instant il n’y avait pas lieu de s’inquiéter et que l’on attendait tout comme mon médecin qui a tenu le même discours mais pensant sans arrêt à mon papa, (je n’ai pas fait part du cas de mon papa à mon gynéco), je lui ai dit que je voulais accélérer le processus d’où le fait qu’il m’est prescrit Dusphaston.
Les autres personnes m’ont dit que je devrais discuter du problème de mon papa à mon gynéco pour qu’il comprenne que moi, il y a une deuxième raison pour laquelle je suis pressée, déjà qu’avec mon compagnon nous avons avancé la mise en route de ce bébé pour mon papa et le fait qu’en plus je ne sache pas tombé enceinte, c’est très déprimant.
Lorsque je suis retourné chez mon médecin, je lui ai à nouveau fait part de mon soucis d’absence de grossesse depuis ma visite chez le gynéco et ce lui-ci m’a dit plusieurs choses : d’abord c’est vrai que pour l’instant il n’y a pas de raison de s’inquiéter, que c’est un peu tôt après quatre mois d’essais de se poser des questions, ensuite comme les autres personnes il m’a dit que je devrais faire part du souci que je rencontre pour mon papa à mon gynéco et donc de mon empressement de désire de bébé et pour terminer, que même s’il est vrai que mon compagnon a fait ses preuve en ayant trois enfants cela ne veut rien dire car il y a plein de facteurs qui viennent en ligne de compte : l’âge, le tabac, un mode de vie et donc elle m’a conseillé que mon compagnon effectue un spermogramme.
C’est vrai que nous avons souvent tendance à rejeter la faute sur nous-mêmes enfin en tout cas moi : je me dis que c’est moi qui ne sais pas avoir d’enfant mais en fait il faut pour écarter tout problème interne (de la part des deux personnes concernées), il faudrait effectuer des tests des deux côtés.
En tout cas même si j’aime profondément mon compagnon, celui-ci sait très bien que s’il s’avérait que nous ne sachions pas avoir d’enfant ensemble, de ma part notre relation ne
tiendrait pas le coup et ça, ça lui fait peur.
C’est une vie que je ne pourrais pas vivre.
L’adoption, il en n’est pas question est pourtant Dieu sait combien j’admire ce geste d’amour pour un enfant car moi-même j’ai été adoptée mais justement c’est tout le contraire que je ne veut pas faire subir à cet enfant, même si c’est une merveilleuse chance d’offrir à un enfant : l’amour, l’instruction, l’éducation, ne pas connaître ses parents je sais ce que c’est, grandir en se posant des tas de questions et n’avoir aucune réponse, ne pas pouvoir s’identifier à quelqu’un pour moi c’est impensable.
Alors oui, le fait de devenir peut-être un jour maman, que cet enfant sorte de mon propre ventre et surtout de pouvoir offrir ce cadeau à mon papa c’est mon désire, mon espoir le plus profond…
Et toi raconte-moi ton où en es-tu dans tes essais, as-tu déjà des enfants ?
Ou cela fait-il longtemps que tu essaies ?
As-tu déjà effectué des traitements, qu’en est-il, quels sont les résultats ?

A bientôt.
A voir également:

1 réponse

J'ai lu avec beaucoup d'attention votre récit et je dois avouer mon émotion en le lisant.Cependant, en regardant la réalité,je m'aperçois que vous voulez à tout prix avoir un enfant pour que votre père soit grand'père, mais n'y a t'il pas mieux à faire pour l'instant ? Vous occuper de votre père en premier lieu et de sa santé.Dans un deuxième temps vous devriez règler votre problème d'adoption, car il semble que cela ne soit pas encore sorti de votre inconscient.Je sais que l'on aime connaitre ses racines, mais quand cela demeure impossible, il faut passer à autre chose, sinon on est malheureux toute sa vie et l'on rend les autres malhereux.Et si vous ne pouviez pas ètre maman, est ce que pour autant l'adoption ne serait pas le meilleur moyen de donner de l'amour à un enfant qui deviendrait votre et sur lequel vous focaliseriez tout cet amour de Mère.Ce qui me choque, c'est votre réaction vis à vis de votre compagnon! Est il responsable de cette non procréation et faut il qu'il en subisse les conséquences ? Je ne le pense pas, car si vous avez autant d'amour en vous que le dèsire d'enfanter, vous ne devez pas mettre en péril ce que vous avez construit avec lui.Vous serez alors à un point de rupture qui vous sera préjudiciable et vous vous retrouver seule face à vous même et au vicissitudes de la vie.Alors, regardez vous dans un miroir et demandez à celle que vous aurez en face de vous ce qu'elle en pense.Et pour conclure, je reprendrai une phrase de certains anciens,qui disaient "Nous ne pouvons pas tout maitriser, la nature reste maitresse en toute situation.Je vous souhaite beaucoup de patience, d'amour véritable,un mignon petit bambin et une guérison à votre père.N'hésitez pas à nous donner des nouvelles.
0
Bonjour nanard25,

Merci, pour votre joli message rempli d'humanité.
Cependant, j'aimerais présicer un certain passage de ma vie en ce qui concerne l'adoption.
Oui, il est vrai que j'ai un refus total d'adopter un enfant et pourtant comme vous le savez, moi-même j'ai été adoptée et dans ma famille il y a d'autres personnes qui elles aussi ont adopté.
Lorsque dans mon précédent message, je fais référence à l'adoption en disant que pendant des années je me suis posée des questions sans y avoir de réponses et que cela pour faire passer un certain malaise de ma part et donc une cicatrice qui n'est pas tout à fait guérie, je n'ai pas voulu entrer dans les détails car c'était un peu long mais pour bien comprendre ce qui se passe au plus profond de moi et donc ce désire immense d'être un jour peut-être maman, c'est vrai oui qu' il y a encore quelque part une cicatrice qui ne s'est pas vraiment cicatrisée dans le sens qu'après 28 ans plus tard j'ai retrouvé ma famille de sang, que je connais une partie de mon histoire et certaines réponses à mes questions : j'ai retrouvé mes tantes, mes oncles, cousins et cousines mais mes parents ; ma biologique, elle, est décédée lorsque j'avais deux mois et mon biologique, lui, nous avait déjà abandonné lorsque ma mère était enceinte de moi, donc je n'ai pas eu l'opportunité de rencontrer ma biologique et mon biologique aucune trace de lui.
Je sais aujourd'hui d'après ma famille biologique que physiquement je ressemble terriblement à ma biologique !
Je ne veux pas en faire une généralité, d'ailleurs il y a des personnes qui elles ne désirent pas connaître leur histoire et d'autres comme moi qui le désirent, pour ma part moi qui le désirais, oui j'ai la CHANCE d'être en connaissance d'une partie de mon histoire alors c'est pour ça que je voulais me défendre sur ce point, chaque personne est différente, chaque personne à une vision des choses et de la vie différente, moi, j'ai la mienne et j'ai ma sensibilité et comme on le dit si bien : "fontaine je ne boirai jamais de ton eau" ou encore "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis" mais moi je pense que ma façon de penser est plutôt du domaine de la psychologie c'est-à-dire : que je suis persuadée que chaque souvenir, vécu, les moments de bonheur ou de malheur durant la période de l'enfance à des répercution sur la vie d'adulte et que chacun essaie comme il le peut de se cicatriser, de s'en sortir face à certaines blessures vécues, certains retransmettent ces faits et d'autres comme moi font tout le contraire.
J'ai bien sûr entendu autour de moi des personnes qui m'ont dites si facilement et d'une façon tellement extérieure : "toi, qui a été adoptée, tu n'as pas envie à ton tour d'adopter" et bien non, justement ce n'est parce que j'ai été adoptée que je dois me sentir obligée à mon tour d'adopter !
D'où la raison, que c'est très important pour moi d'avoir un enfant biologique.
Mais c'est vrai en ce moment j'ai d'autres chats à fouetter : mon papa et un autre gros problème et bien sûr en troisième position ce bébé qui ne veut pas venir...
Et pour terminer, je tiens encore à remercier toutes celles qui prennent le temps de me lire et de répondre à mes points d'interrogation concernant la grossesse.
A bientôt.
0