CHIBRO PROSCAR - Indications, posologie et effets secondaires
Chibro-Proscar® est un médicament prescrit dans le cadre du traitement symptomatique de l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Indications
Chibro-Proscar® est préconisé pour traiter les signes cliniques modérés à sévères accompagnant l’hypertrophie de la prostate et, ainsi, éviter, le plus longtemps possible, le recours à l’ablation chirurgicale de la glande prostatique. Son administration permet également de réduire le risque de rétention aiguë d'urine. La posologie journalière recommandée est de 5 mg, soit un comprimé par jour. Pour bénéficier d’un résultat satisfaisant, la durée du traitement doit être d’au moins 6 mois.
Contre-indications
L’utilisation de Chibro-Proscar® est formellement déconseillée aux personnes présentant une hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients contenus dans le médicament. En outre, il est également contre-indiqué chez la femme et l’enfant pour lesquels il n’a aucune indication.
Effets indésirables
Parmi les effets secondaires observés après l’administration de Chibro-Proscar®, on retrouve :
l’impuissance,
− la baisse de la libido ;
− les troubles éjaculatoires ;
− la dépression ;
− les affections cutanées : prurit, urticaire… ;
− les troubles du système immunitaire : réaction allergique, angio-œdème, gonflement des lèvres… ;
− les troubles cardiaques : palpitations… ;
− les troubles hépatobiliaires : élévation des taux des enzymes hépatiques…
Substance active
Le finastéride constitue le principe actif du Chibro-Proscar®. Il s’agit d’un inhibiteur spécifique de la 5-alpha-réductase. Cette enzyme intracellulaire joue un rôle majeur dans le métabolisme de la testostérone en dihydrotestostérone. Or, l’influence de cette dernière sur le développement de la prostate a été clairement démontrée. En cela, le finastéride permet de réduire la dihydrotestostérone. L’administration de cette substance active pendant plusieurs mois nécessite un suivi médical attentif afin d’éviter les complications, notamment chez les patients présentant un volume mictionnel réduit. En outre, les femmes enceintes ne doivent pas entrer en contact avec du finastéride, car il peut entraîner des anomalies au niveau des organes génitaux externes chez le fœtus mâle.
Source : Base de données publique des médicaments
http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=67954321&typedoc=R