AMISULPRIDE - Indications, posologie et effets secondaires
L’amisulpride est une molécule indiquée dans le traitement de la schizophrénie. Il s’administre par voie orale, et est commercialisé sous forme de comprimé. Comme tous les neuroleptiques, il doit être utilisé avec une extrême prudence, car il peut entraîner plusieurs effets indésirables.
Utilisations
L’amisulpride est une substance active qui entre dans la composition de plusieurs médicaments indiqués dans la prise en charge de la schizophrénie. La posologie recommandée varie entre 400 et 800 mg par jour selon les patients. Elle ne doit jamais excéder 1 200 mg/jour. Elle peut être adaptée chez certaines populations, notamment chez les personnes âgées et chez celles qui souffrent d’insuffisance rénale. Ce médicament est déconseillé aux moins de 18 ans, et contre-indiqué aux moins de 15 ans.
Propriétés
L’amisulpride est employé pour son action antipsychotique. Il agit directement sur le système nerveux central en bloquant l’action des récepteurs dopaminergiques D2 et D3. Il neutralise l’effet de la dopamine, un neurotransmetteur qui intervient dans nos comportements et dans certains plaisirs que nous éprouvons.
Médicaments contenant de l’amisulpride
L’amisulpride est commercialisé essentiellement sous forme de comprimé. Il est fabriqué par plusieurs laboratoires tels que Mylan (Amisulpride Mylan®), Actavis (Amisulpride Actavis®) et Biogaran (Amisulpride Biogaran®). Ce médicament existe aussi sous d’autres noms : Amisulpride Arrow®, Amisulpride EG®, Amisulpride Cristers®, Amisulpride Qualimed®, Amisulpride Ratiopharm®, Amisulpride RPG®, Amisulpride Sandoz®, Amisulpride Teva®, Amisulpride Zentiva®, Amisulpride Zydus®. L’amisulpride est également proposé sous forme de solution injectable (Solian®).
Contre-indications
L’amisulpride est contre-indiqué chez les moins de 15 ans, chez les femmes qui allaitent et chez les personnes hypersensibles à ce principe actif. Ce médicament ne doit pas être prescrit en cas de cancer du sein ou d’autre tumeur comme l’adénome hypophysaire ou le phéochromocytome, une tumeur responsable d’hypertension artérielle qui se développe aux dépens de la médullosurrénale.