ALTIM - Indications, posologie et effets secondaires
Altim® est un médicament anti-inflammatoire dérivé de la cortisone qui se présente sous forme de suspension injectable en seringue pré-remplie. En tant qu’anti-inflammatoire stéroïdien, ce médicament n’est disponible que sur ordonnance et il est utilisé pour lutter de façon prolongée contre les inflammations particulièrement douloureuses.
Indications
Altim® est indiqué pour lutter localement (par infiltration) contre les inflammations articulaires, dans le cadre de poussées d’arthrose ou en cas d’arthrite. Il convient également pour soulager les tendons et les ligaments en cas de tendinites ou de bursites (l’injection est dans ce cas périarticulaire). On emploie également Altim® en injection dans les parties molles pour soulager des talalgies (douleurs du talon), un syndrome du canal carpien ou une maladie de Dupuytren. Enfin, on peut l’utiliser en injection épidurale en cas de radiculalgie, même si, dans cette situation, le service médical rendu est jugé faible.
Contre-indications
Altim® est un médicament qui est contre-indiqué en cas d’infection (locale ou générale). Il est également à éviter en cas de troubles de la coagulation (ou de traitement anticoagulant). Par ailleurs, il ne convient pas aux personnes qui présentent une allergie aux produits à base de cortisone.
Effets secondaires
Conçu avec de la cortisone de synthèse, Altim® présente moins d’effets secondaires que la cortisone naturelle mais il n’en est toutefois pas dépourvu. Les premiers effets indésirables peuvent être dus à l’injection : infection telle qu’une arthrite, atrophie des tissus au niveau du point d’injection, réaction allergique, calcification locale, etc. Des maux de tête avec des bouffées de chaleur peuvent également survenir de façon passagère, de même que des augmentations de la tension artérielle. Une méningite peut faire son apparition en cas d’injection rachidienne ayant lésé la dure-mère (enveloppe de la moelle épinière).
Posologie et mode d’administration
Altim® est un médicament injectable qui s’administre localement au niveau de l’articulation à soulager ou à proximité immédiate de celle-ci. En revanche, il ne doit pas être injecté par voie intraveineuse, intramusculaire ou intradiscale (dans les disques intervertébraux). L’administration doit être réalisée sous contrôle médical et dans les meilleures conditions d’asepsie possible. En temps normal, la posologie utilisée varie de 0,5 à 1,5 ml en fonction de la zone. L’injection peut être unique ou renouvelée 1 à 3 semaines plus tard en cas de nécessité, c’est-à-dire en cas de réapparition ou de persistance des symptômes. Quoi qu’il en soit, il est inutile de réaliser plus de quatre injections.
Source : Base de données publique des médicaments
http://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/extrait.php?specid=66792069