ACAMPROSATE - Indications, posologie et effets secondaires
L'acamprosate, ou acétylhomotaurinate de calcium, est une substance active utilisée dans le cadre du sevrage thérapeutique des patients alcoolodépendants.
Utilisations
L'acamprosate favorise le maintien de l’abstinence chez la personne alcoolique en cours de sevrage. La dose journalière recommandée est généralement fixée par le médecin addictologue en fonction de différents paramètres. Mais dans tous les cas, l’administration de la substance active doit être effectuée le plus rapidement possible après l’arrêt de la prise d’alcool et doit s’inscrire dans le cadre d’un programme thérapeutique complet. En général, la durée moyenne du traitement est de 1 an.
Propriétés
Ce composé organique synthétique est utilisé dans la composition de médicaments destinés aux malades alcooliques suivant un traitement contre la dépendance. Cette molécule active permettrait de réduire les symptômes liés au sevrage alcoolique en rééquilibrant les différentes substances chimiques et neurotransmetteurs en œuvre dans le cadre du processus de l’addiction à l’alcool.
Les médicaments contenant de l’acamprosate
L’acamprosate est commercialisé par Forest Laboratories sous la marque Campral®. Hors des États-Unis, il est distribué par le laboratoire Merck KGaA sous la marque Aotal® tandis que le laboratoire Biogaran, lui, exploite son générique.
Contre-indications
L’utilisation d’un médicament à base d’acamprosate est très fortement déconseillée en cas :
- d’hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients contenus dans le médicament ;
- d’insuffisance rénale ;
- de grossesse ;
- d’allaitement.
Effets indésirables
Les principaux effets secondaires de l’acamprosate sont :
- les troubles gastro-intestinaux : diarrhée, nausées, vomissements, spasmes abdominaux… ;
- la baisse de la libido ;
- les réactions cutanées : prurit, éruptions vésico-bulleuses, rash, picotements, fourmillements… ;
- les troubles érectiles ;
- la modification de l’appétit avec perte ou prise de poids.
Dans de plus rares cas, des réactions allergiques de type urticaire, œdème de Quincke ou choc anaphylactique sont observées.