Myolastan - Indications, posologie et effets secondaires
Myolastan ® est un médicament qui appartient à la famille des myorelaxants. Sa prescription est destinée à relâcher les muscles du patient. Il est par exemple administré aux personnes atteintes d'une maladie rhumatologique qui se manifeste par des contractions musculaires accompagnées de douleurs. Myolastan se présente sous forme de comprimé et s'administre par voie orale.
Indications
Myolastan est un médicament réservé à l'adulte. Il est principalement utilisé en rhumatologie chez les patients qui ressentent des douleurs lorsqu'ils contractent leurs muscles. Le dosage recommandé est de 1 comprimé de 50 mg par jour (le soir juste avant de se coucher), à avaler avec un verre d'eau. Selon les cas, la dose journalière peut être progressivement augmentée à 100 voire à 150 mg et prise en plusieurs fois dans la journée. Le traitement doit être le plus court possible et ne durer que quelques jours. En cas d'insuffisance rénale, il est préférable de réduire la dose de moitié.
Contre-indications
Myolastan est contre-indiqué chez les sujets qui présentent une hypersensibilité à son principe actif (le tétrazépam) ou à une autre substance qui entre dans sa composition. Il ne doit pas être administré aux personnes qui souffrent d'une insuffisance respiratoire ou hépatique sévère, d'un syndrome de l'apnée du sommeil (interruption ou diminution de la respiration pendant le sommeil) ou d'une myasthénie (maladie qui affecte la communication entre les neurones et les muscles.
Effets indésirables
Les effets indésirables associés à Myolastan dépendent du dosage journalier et de l'organisme du patient. Ces effets incluent les troubles de l'humeur et du comportement (agitation, agressivité), les céphalées, les vertiges, la somnolence, les insomnies, les affections cutanées (eczéma), l'asthénie (sensation de fatigue générale) et la diplopie (vision double).
Surdosage
Il est important de respecter le dosage recommandé car un surdosage seul ou en association avec de l'alcool ou des antidépresseurs peut conduire à un coma, voire au décès du patient.