Développer l’imaginaire de son enfant
Dès le plus jeune âge, l’enfant est d’une curiosité insatiable pour son environnement physique immédiat. Il touche, sent, observe, manipule et… imagine. Sans cette part d’imagination le réel resterait muet et inappropriable. Cette appropriation du réel passe donc chez l’enfant par le développement de son imagination. C’est elle qui le rendra capable d’inventer ses jeux, de construire ses repères, d’apprivoiser la totalité du monde qui l’entoure.
Jeu et vie sociale, les dopants de l’imaginaire
Le jeu est un excellent stimulant de l’imaginaire parce qu’il fournit à l’enfant autant d’occasion de faire travailler son cerveau, de tester ses représentations auprès des adultes et de faire dialoguer monde sensible et monde imaginaire. Tout est bon pour développer l’imaginaire de l’enfant :
- Jeux de construction ;
- Puzzle à plat ou en volume, ;
- Livres animés ;
- Travaux manuels en tout genre (dessin, pliage, empilement, peinture, pâte à modeler…) *Objets sonores (un porte-clés peut suffire !) ;
- Jeux de rôle.
Une vie sociale riche constitue également un facteur de développement de l’imagination de l’enfant. Se rendre chez des parents ou chez des amis, se promener dans la rue, au zoo, au jardin public, au marché, etc., là encore plus l’enfant est stimulé plus son imaginaire trouvera une matière exploitable, véritablement « carburant » de son imaginaire.
L’ennui : un allié de l’imagination de l’enfant
- Mais attention à ne pas sur-stimuler l’enfant. Ce n’est dans ce cas pas l’imaginaire qui se développe mais une fatigue psychique excessive due à de continuelles sollicitations.
- Il faut en effet impérativement laisser à l’enfant des moments, voire de longs moments, de « retraites intérieurs », voire d’ennui. Ces moments sont propices aux rêveries, à la réflexion et à l’assimilation de toutes les stimulations extérieures. Laisser le temps aux enfants de l’appropriation, c’est laisser leur imagination en liberté !
